Jean Paul II et le culte marial |
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Le 15 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- Marcher dans la “voie mariale”, c’est-à-dire la voie de
la foi et de l’humilité de Marie, nous amène à découvrir toujours plus,
la présence merveilleuse du Seigneur Jésus.
Dans l’une des nombreuses catéchèses consacrées à la Vierge Marie, le
Serviteur de Dieu Jean Paul II s’exprimait ainsi à propos de la prière du
Rosaire et du culte marial en général :
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Le pape Jean Paul II -
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Jean Paul II et le culte marial
VATICAN - « AVE MARIA » par Mgr Luciano Alimandi - En chemin avec Marie
Le 15 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Marcher dans la “voie mariale”, c’est-à-dire la voie de la foi et de
l’humilité de Marie, nous amène à découvrir toujours plus, la présence
merveilleuse du Seigneur Jésus qui a voulu vivre en tout, à l’exception du
péché, notre condition humaine. Son existence a commencé dans le sein d’une
Maman, la plus sainte de toutes les Mamans, la Vierge Marie qui L’a engendré
et qui L’a suivi comme disciple, forte d’une foi robuste et authentique.
Au cours des siècles, l’Eglise s’est unie à la louange qu’Elizabeth fit à
Marie lors de la Visitation, et l’a répétée continuellement : « Vous êtes
bénie entre les femmes et béni est le fruit de votre sein ! Et comment
m’est-il donné que la Mère de mon Seigneur vienne à moi ?... Oui,
bienheureuse celle qui a cru celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui
lui a été dit de la part du Seigneur » (Luc
142a-43.45)
La conception de Jésus par l’opération du Saint-Esprit et Sa naissance à
Bethléem, de la très humble Vierge Mère, sont des chefs-d’œuvre de la grâce
de Dieu, qui se sont répandus sur l’humanité tout entière, et qui sont
apparus à nos yeux le jour de Noël. Un Noël extraordinaire qui a marqué un
tournant dans l’histoire de l’homme. Les anges du Ciel annoncèrent ainsi aux
bergers de Bethléem cet événement grandiose : « … je vous annonce une
grande joie, qui sera celle de tout le peuple : aujourd’hui, dans la cité de
David, un Sauveur vous est né, qui est le Christ Seigneur. Et ceci vous
servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et
couché dans une crèche » (Luc 2, 10-12).
Les « langes » continuent à envelopper le Seigneur même à notre époque,
parce qu’Il aime se cacher derrière les choses humbles et il aime se révéler
aux petits, les seuls en mesure de Le reconnaître sous les simples
dépouilles dont il se revêt ; que l’on pense au Mystère de la Très Sainte
Eucharistie !
Précisément, dans le plus grand Sacrement qui nous assimile à Jésus, Il est
enveloppé dans des « langes », et seule la foi des simples, de ceux qui
marchent dans la « voie mariale », sont capables de Le croire réellement
présent avec Son Corps, Son Sang, Son Ame et Sa divinité. A chaque Messe
célébrée, le Mystère de Noël se rend de nouveau présent, et les Anges nous
invitent à adorer, dans le Pain de Vie, le Seigneur Jésus, qui a choisi de
pauvres hommes, qu’il a lui-même consacrés prêtres, pour se rendre présent
de manière perpétuelle sur les Autels du monde entier.
Oui, la voie de la petitesse, qui part de Nazareth et se manifeste à
Bethléem, est la voie par excellence de la Mère, et elle continue à être
parcourue par ses enfants en très grand nombre, disciple de ces béatitudes
de Jésus qui, non pas par hasard, commencent avec « ceux qui ont l’esprit
de pauvreté », et se terminent avec ceux « qui sont « persécutés pour
la justice » (cf. Mathieu 5, 3-11). Les
Béatitudes, nous les trouvons vécues de manière splendide par la Vierge
Marie qui, marchant la première sur la voie de la petitesse et de l’abandon
total à Dieu, a indiqué à nous tous comment arriver infailliblement au
Seigneur Jésus, sans se perdre le long du chemin. Ceux qui prient le
Rosaire, prière mariale par excellence, avec un cœur simple et confiant, se
rendent compte de la douceur et de la clarté de ce chemin, parce que, de
mystère en mystère, on est guidé par la main de la Vierge Marie qui, par sa
très puissante intercession, ne fait manquer à personne son soutien et la
voie à suivre.
Dans l’une des nombreuses catéchèses consacrées à la Vierge Marie, le
Serviteur de Dieu Jean Paul II s’exprimait ainsi à propos de la prière du
Rosaire et du culte marial en général :
« …Dans la dévotion mariale, le Rosaire a pris une place de choix, et,
par la répétition des ‘Ave Maria’, il amène à contempler les mystères de la
foi. Cette prière simple, elle aussi, en alimentant l’amour du peuple
chrétien pour la Mère de Dieu, oriente plus clairement la prière mariale
vers son but : la glorification du Christ. Le Pape Paul VI, comme ses
Prédécesseurs, spécialement Léon XIII, Pie XII et Jean XXIII, eut une grande
considération pour la pratique du Rosaire et souhaita sa diffusion dans les
familles [et Benoît XVI l'a poursuie]. En outre, dans l’Exhortation Apostolique ‘Marialis Cultus’, il en
expliqua la doctrine, en rappelant qu’il s’agissait d’une ‘prière
évangélique, centrée sur le mystère de l’Incarnation rédemptrice’, et en en
rappelant ‘l’orientation nettement christologique’ (n° 46)…
Comme le montrent la liturgie et la piété chrétienne, l’Eglise a toujours eu
une grande considération pour le culte envers Marie, en le considérant comme
lié de manière indissoluble à la foi au Christ. En effet, il trouve son
fondement dans le dessein du Père, dans la volonté du Sauveur, et dans
l’action inspiratrice du Paraclet ».
« Ayant reçu du Christ le salut et la grâce, la Vierge est appelée à
jouer un rôle important dans la rédemption de l’humanité. Avec la dévotion
mariale, les chrétiens reconnaissent la valeur de la présence de Marie dans
le chemin qui mène au salut, en recourant à Elle pour obtenir toutes sortes
de grâces. Ils savent surtout qu’ils peuvent compter sur son intercession
maternelle pour recevoir du Seigneur tout ce qui est nécessaire au
développement de la vie divine, et pour obtenir le salut éternel »
(Jean Paul II, audience générale, 5 novembre 1997).
Aller à Jésus, guidés par Marie, est la synthèse de Noël et de tout le
christianisme. Il n’est pas possible en effet de séparer le Fils de sa Mère
: celui qui trouve l’Enfant trouve la Mère, et qui trouve la Mère trouve le
Fils de Dieu. Comme l’Eglise nous l’enseigne, « le culte envers Marie est
liée de manière indissoluble à la foi au Christ », en sorte que notre
dévotion envers la Sante Vierge nous renforce dans notre foi en Jésus.
Rester en prière devant la Très Sainte Eucharistie, avec le chapelet en
mains, alors que l’on fait défiler les perles du chapelet avec la récitation
de l’Ave Maria, est une des plus belles expressions de cette marche vers le
Roi guidés par la main de la Reine, de cette adoration de Lui avec la foi de
Marie. C’est le chemin marial qui nous fait découvrir toute la beauté
d’appartenir à Jésus ! Parcourons ce chemin avec le chapelet dans les mains,
tous les jours de cette année nouvelle.
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 15.01.2009 -
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