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19 Avril 2005
 

Interview du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon

 

Le 14 octobre  2009  - (E.S.M.) - Le cardinal Philippe Barbarin, le très médiatique archevêque de Lyon, offre depuis de nombreuses années une image particulièrement dynamique de l'Église catholique. Interview :

Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon (photo Ferruccio Nuzzo - SEDICOM Lyon)

Interview du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon

Le 14 octobre 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le cardinal Philippe Barbarin, le très médiatique archevêque de Lyon, offre depuis de nombreuses années une image particulièrement dynamique de l'Église catholique. Nommé cardinal par Jean-Paul II, il fut le benjamin du dernier conclave. La jeunesse d'esprit qui le caractérise se manifeste non seulement dans son discours interreligieux qu'il entretient depuis de nombreuses années, mais plus encore par une foi vécue au quotidien qui n'exclut jamais un franc parler. Découverte au sein de la hiérarchie de l'Eglise d'une voie moderne qui sait se faire entendre !

LEXNEWS : "Superbe parcours que le vôtre, prêtre à 27 ans, évêque à 48, cardinal à 53. Pourtant, rien n’était écrit d’avance avec une grand’mère auvergnate pour qui la religion était un tissu d’erreurs et prêtre, « un métier de mendigot ! »."

Philippe Barbarin : "C’était un cœur en or, mais elle avait connu la blessure affreuse de perdre son papa à onze ans. Du coup, comme beaucoup de gens qui souffrent trop pour croire en un Dieu bon, elle a tout envoyé promener. Quand elle était très âgée – elle m’aimait beaucoup et je le lui rendais bien -, je lui ai souvent parlé de ce père qu’elle allait retrouver, c’était sûr. Je la sentais un peu ébranlée. Cela dit, mes grands-parents maternels et mes parents étaient, eux, profondément croyants. La messe du dimanche était un événement qu’on vivait en famille. Le dimanche soir, mon père nous lisait un passage de la Bible, puis nous avions un temps de prière en commun."

LEXNEWS : "Sur onze enfants, il y aura un prêtre et trois filles consacrées à Dieu …"

Philippe Barbarin : "Autant ma mère s’est réjouie pour la première, autant elle a vécu difficilement le choix de sa petite dernière : comme toutes les mères, elle avait sans doute imaginé son mariage … La foi était au cœur de nos vies, c’était une histoire toute simple, sans contraintes imposées ni grandes déclarations, sans la moindre bigoterie. Une ouverture aux autres. Une attention portée à chaque enfant. Nous avons longtemps vécu à Rabat où mon père, après avoir quitté l’armée, était devenu secrétaire général des Mines du Maroc. A notre retour en France, il est entré dans une banque. Il a mis mes frères dans l’enseignement catholique mais, sentant monter en moi la vocation, il m’a inscrit au lycée de Saint Maur des Fossés, pour que je me frotte à d’autres idées. Et il m’en a retiré pour la terminale, ayant appris que le prof de philo se vantait de faire perdre la foi à ses élèves en trois mois – à l’époque, en 1967, le corps enseignant était largement marxiste : « Je ne peux pas prendre ce risque-là, m’a-t-il dit »."

LEXNEWS : "Aujourd’hui, c’est d’abord pour leur donner les meilleures chances de réussite scolaire que nombre de familles confient leurs enfants à une école chrétienne … Celle-ci a-t-elle encore, à côté des parents, son rôle à jouer dans la transmission de la foi ?"

Philippe Barbarin : "Ce peut être un très beau rôle. Tout dépend des endroits. Parfois, l’enseignement catholique est de pure étiquette mais, lorsque l’équipe éducative est motivée et sait proposer des temps de prière et une catéchèse adaptée, des célébrations, des activités diverses - une retraite, une nouvelle manière de vivre le carême, une action envers les laissés-pour-compte -, alors les jeunes sont passionnés, Dieu entre vraiment dans leur vie. L’important est que tout se passe dans le respect de chacun. Ainsi, à « l’Immaculée Conception », un établissement de Villeurbanne qui compte une proportion notable de Juifs et de Musulmans, ceux-ci ont la liberté de ne pas venir le 8 décembre, jour de la fête de l’école. Mais l’ambiance est telle ce jour-là que bien peu manquent à l’appel !"

LEXNEWS : "Vous avez été aumônier de lycée. Au lendemain des JMJ de Sidney auxquelles ont participé en juillet 2008, 4 500 Français, quel discours avez-vous envie de tenir à des jeunes souvent mal à l’aise face aux positions exigeantes de l’Eglise en matière de mœurs ? "
Philippe Barbarin : "Je leur dirai des choses très simples et directes. Qu’un être humain repose sur un trépied fondamental : son corps, sa personnalité et sa dimension spirituelle. Les deux premiers éléments, notre société, riche et bien dotée, leur accorde toute son attention. Notre corps est l’objet d’une surveillance médicale attentive, on le nourrit bien, on lui fait faire du sport. L’intelligence et la personnalité aussi, on les développe avec de bonnes études, qui seront l’assurance d’un bon métier. Mais l’être spirituel, lui, est souvent abandonné. Une mutilation injuste. Les parents le savent pourtant : bien sûr, ils veulent pour leur enfant une santé solide et de bons diplômes, mais s’il vit fermé sur lui comme un bloc de béton et n’a aucun copain, ils s’inquiètent. Tout comme s’il mène une vie complètement débridée, avec le risque de se faire prendre par l’alcool, la drogue ou le Sida. Et, d’une certaine manière, c’est notre faute parce que nous n’avons pas osé leur dire des paroles fortes, leur présenter ces biens spirituels que cite Saint Paul dans l’Epitre aux Galates : la joie, la douceur, la maîtrise de soi, la patience, la bonté …, toutes choses fondamentales dans la vie personnelle. Qu’importe s’ils ruent un moment dans les brancards, ils nous en seront reconnaissants plus tard."

LEXNEWS : "Nombre d’incroyants disent oui à ces valeurs chrétiennes, mais sans avoir besoin du Christ pour autant …"

Philippe Barbarin : "En mars 2008, à Lyon, j’ai eu un dialogue avec Axel Kahn, qui protestait contre la phrase de Dostoïevski : « Si Dieu n’existe pas, tout est permis ». « Non, disait-il, car il y a la dignité humaine ». Moi, je suis content d’entendre cela. Mais je lui réponds : « Je ne suis pas sûr que vous arriviez à bâtir une morale forte sans la foi. Un exemple : vous dites qu’aujourd’hui l’avortement est un fait de société, qu’il faut le reconnaître comme un droit. En revanche, vous trouvez monstrueux qu’on puisse condamner un bébé parce que c’est une fille et qu’on voulait un garçon, ou l’inverse. Mais comment empêcher cette monstruosité alors qu’on peut connaître très tôt le sexe de l’enfant et que ce que vous appelez « l’avortement de convenance » est autorisé jusqu’au troisième mois ? Vous voyez bien que, tout seuls, vous n’y arrivez pas ! ». L’Eglise, elle, dit depuis deux mille ans et elle le dira encore dans deux mille ans qu’il ne faut pas tuer l’enfant dans le sein de sa mère, que cette vie doit être respectée, qu’elle est tout aussi précieuse que la nôtre. La parole de l’Eglise est clairement décalée et parfois en opposition avec la société actuelle, mais elle est un précieux rempart contre ce genre d’agissements.

LEXNEWS : "Selon la récente enquête menée par « La Vie » *, les catholiques pratiquants seraient moins de 10%. De quoi balayer votre optimisme naturel ?"

Philippe Barbarin : "Nous vivons en France une situation difficile, des pans de murs entiers s’effondrent. Dans les années 50, pour le diocèse de Lyon, il y avait 500 séminaristes : ils sont 38 aujourd’hui, en provenance de dix diocèses. C’est ainsi. Si jamais l’Eglise s’est vantée de ses grands succès, ce n’est pas ce qu’elle a fait de mieux. Mais le péché serait tout aussi grand si, dans la situation actuelle, nous nous laissons aller au découragement ou au désespoir. De toutes façons, je n’aime pas le mot « pratiquant ». On est pratiquant du vélo et du jogging. Cela développe les muscles et les mollets ! Mais on est « pratiqué », par la Parole de Dieu, c’est le Seigneur, notre boulanger, qui pétrit la pâte.

Mon problème à moi, ce n’est pas de tenir des statistiques mais de savoir si Dieu peut encore parler à ses enfants. Une enquête de « la Croix » m’a fait mal : « Les Catholiques de France, était-il dit, sont ceux qui, en Europe, lisent le moins la Bible ». Ca, c’est grave. C’est pour cela que j’ai fait distribuer dans mon diocèse 500 000 Nouveaux Testaments, non pas à la sortie du métro ni dans les boîtes aux lettres pour qu’ils se retrouvent dans le caniveau, mais dans les églises, les paroisses, les écoles … Les gens devaient faire la démarche de venir les chercher."

LEXNEWS : "Certains ne mettent jamais les pieds à l’église mais y retournent pour les grandes occasions ?"

Philippe Barbarin : "Difficile de juger. Cette demande de rites est parfois le signe d’une réelle recherche spirituelle. Les parents qui font baptiser leur enfant n’y sont plus obligés par automatisme familial ; s’ils le font, c’est qu’ils sentent bien que, même s’ils donnent le maximum à leur enfant, amour, nourriture, vêtements, une bonne éducation, cela ne suffit pas. Le mariage, c’est plus difficile, il y a le côté mondain, la robe blanche, les orgues, la photo sur le parvis : il faut veiller, par respect des gens, à ce que les jeunes mariés ne posent pas un geste dénué de sens. L’enterrement religieux, c’est encore autre chose : le signe d’un grand respect pour une vie qui arrive à son terme. Les familles ont besoin d’être accompagnées au moment où elles affrontent la seule et unique question qui agite l’être humain : pourquoi la souffrance de la séparation, alors qu’on est fait pour aimer ? Pourquoi la mort, alors qu’on est fait pour la vie ? Une angoisse fondamentale à laquelle Dieu seul peut répondre."

LEXNEWS : "Deux pratiquants sur trois sont des femmes. Or, sur les 200 « catholiques qui comptent » recensés par « la Vie », il y a 42 femmes. On est loin de la parité !"

Philippe Barbarin : "Si le but est la parité, on aimerait bien qu’il y ait plus d’hommes dans les églises ! Mais je vous dirai la vérité vraie. A Madagascar où j’ai passé quatre années, lorsqu’on évoquait les catholiques français du 19ème siècle, de qui parlait-on ? De Thérèse de Lisieux et de Bernadette de Lourdes. Au 20ème siècle, la silhouette de Mère Teresa se penchant, toute cassée, sur les trottoirs de Calcutta pour redonner leur dignité à des gens qui, sans elle, seraient morts comme des chiens, compte sans doute autant que celle de Jean-Paul II, le géant qu’on voyait sur tous les écrans. La vraie parité dans le christianisme, c’est celle de la sainteté. A Lyon, l’immense théologien qu’est Saint Irénée, le deuxième évêque de la ville, est une figure vénérée, mais on connaît au moins autant la petite Sainte Blandine au milieu de ses lions."

LEXNEWS : "Les femmes sont rares, tout de même, à des postes de responsabilité : une présidente de la « Catho » de Lille, une vice-recteur à Paris, une dominicaine à la tête de la faculté de théologie d’Angers…"

Philippe Barbarin : "A Lyon, j’ai confié à une femme le plus important de mes services, celui de l’initiation chrétienne. Cela ne m’apparaît même pas comme un progrès : j’ai toujours eu des femmes remarquables dans mes équipes, il y en a deux sur les quatre membres non statutaires de mon conseil épiscopal. Bien sûr, les gens sont obnubilés par l’idée de femmes prêtres ou évêques. Mais il s’agit là de la haute valeur symbolique de l’union du Christ – l’époux – à son Eglise, Jean-Paul II l’a expliqué avec clarté. Cela n’implique pas que les femmes soient reléguées dans des rôles secondaires : une fois encore, c’est la petite Bernadette de Lourdes qu’on connaît dans le monde entier, et non le cardinal qui était alors archevêque de Paris, et dont tout le monde a oublié le nom."

LEXNEWS : "Le pape rencontre les responsables d’autres religions. En matière de dialogue inter-religieux, vous avez toujours été pionnier. C’est au recteur de la Grande Mosquée de Lyon que vous avez demandé de vous décorer de l’Ordre national du Mérite !"

Philippe Barbarin : "Le dialogue avec l’Islam est inscrit dans mon enfance marocaine. Quand mes parents vivaient dans le bled, ils avaient appris l’arabe et le berbère pour communiquer avec leurs voisins. Au moment de Noël, ceux-ci avaient droit à une partie de la bûche et, quand arrivait la fête de l’Aïd, on nous apportait un quartier de mouton – ce qui n’empêchait pas, entre nous soit dit, de solides bagarres avec les petits Arabes pour des histoires de foot ou de cigarettes ! C’est plus tard, quand j’étais vicaire à Vincennes, puis évêque à Moulins, qu’il m’a été donné de vivre des amitiés très fortes avec des croyants musulmans. Et voici qu’à Lyon, je rencontre le nouveau président du Conseil régional du culte musulman, Azzedine Gaci, et que s’instaure avec ce véritable chercheur de Dieu un échange très profond qui m’aide à progresser dans la foi. Mais il est clair que je ne veux éluder aucune des interrogations sur le prosélytisme des Musulmans dans nos banlieues, les menaces de mort qui pèsent parfois sur les jeunes filles et les jeunes femmes qui ont le désir de se faire baptiser, ou l’aspect par trop démonstratif à nos yeux du jeûne ou de la prière dans l’Islam (mais la dimension visible et communautaire n’est-elle pas une aide à la pratique intérieure ? Sous prétexte de rester secret, on ne sait plus trop ce que le carême signifie pour les chrétiens )."

LEXNEWS : "Ensemble, vous avez fait le voyage jusqu’au monastère algérien de Tibhirine où, en mai 1996, sept moines cisterciens furent assassinés par des extrémistes musulmans."

Philippe Barbarin : "Ce fut l’occasion de prier ensemble, d’implorer le pardon de Dieu pour les assassins des moines. L’occasion aussi pour moi de comprendre que la notion de tolérance, utilisée sans cesse à propos du dialogue inter-religieux, est insuffisante. Pour progresser dans ce dialogue, il faut passer de la tolérance à l’estime mutuelle et à l’admiration. Qu’on se souvienne du choc intérieur ressenti par Charles de Foucauld lorsqu’il a vu la ferveur des Musulmans à Fès, et qu’il a soudain mesuré ce qu’il avait perdu en s’éloignant de la foi."

LEXNEWS : "Ce dialogue, vous le menez aussi avec les Juifs, comme en témoigne « Le rabbin et le cardinal » que vous venez d’écrire avec le grand rabbin Gilles Bernheim** ."

Philippe Barbarin : "Il n’est que temps de travailler à réduire la dramatique fracture qui, sur deux millénaires, a séparé juifs et chrétiens, alors que nous appartenons à la même famille et qu’ils sont nos frères aînés dans la foi. Tout date du moment où, étudiant en philo à Paris, je me suis passionné pour l’étude de l’hébreu. A l’été 1974, mon premier voyage à Jérusalem a été un choc. A Vincennes déjà, tout jeune prêtre, je me rendais chaque année à la synagogue pour Yom Kippour. Je continue à Lyon, la calotte de cardinal me tient désormais lieu de kippa ! Tous les ans, en janvier, nous organisons une journée judéo-chrétienne pour commenter ensemble un texte de la Torah, à chaque fois la salle est comble. Jésus était juif : découvrir son enracinement aide les chrétiens à mieux le connaître."

LEXNEWS : "L’argument des croyants, disiez-vous récemment, ne doit pas être d’ordre philosophique ou politique, la seule réponse est celle de la charité en actes, visible, concrète et simple ». Vous-même vous êtes illustré dans la lutte pour les sans-papiers …"

Philippe Barbarin : "Tout le chemin parcouru avec nos frères juifs ou musulmans doit déboucher sur des réalisations concrètes, elles seront le sceau de l’authenticité de ces échanges. J’ai émis le vœu de monter avec des juifs et des musulmans un centre contre le Sida, en Afrique. Je pense aussi à l’action extraordinaire de ce groupe de croyants juifs qui, à Jérusalem, sont toujours les premiers à débarquer sur les lieux d’un attentat : là, ils s’occupent des blessés, aident à les transporter à l’hôpital, et puis ils tentent de reconstituer le corps déchiqueté du kamikaze pour le porter à sa famille. Voilà le premier rôle des hommes de Dieu : être les serviteurs de Sa miséricorde. Dans notre société agnostique ou athée, c’est la seule réponse que nous puissions faire à ceux pour qui la foi n’est qu’illusion."

LEXNEWS : "A vous voir aussi actif, après avoir été opéré d’un cancer début 2008, on se dit en tout cas que la foi est un sacré remontant ! L’expérience de la maladie –inédite pour le grand sportif que vous êtes- a-t-elle modifié votre rapport à Dieu et à l’au-delà ?"

Philippe Barbarin : "Non. La mort, j’ai toujours su qu’elle pouvait arriver d’un moment à l’autre. C’est la belle histoire de Saint Louis de Gonzague enfant et de ses camarades, à qui l’on demandait ce qu’ils feraient si le Bon Dieu arrivait dans le quart d’heure : « J’irai me confesser », répondent les uns ; « J’irai prier à la chapelle », disent les autres. « Et toi, Louis ? », insiste-t-on auprès de l’enfant silencieux : « Je continuerai, dit-il, à jouer au ballon ». Depuis que je suis tout petit, j’ai appris à vivre ainsi sous le regard de Dieu : à lui de décider du jour et de l’heure … "

* « Les catholiques en France », numéro spécial de « La Vie », mars 2008
** « Le rabbin et le cardinal », Stock 2008


interview réalisée par Guillemette de Sairigné

Le site du Diocèse de Lyon : http://lyon.catholique.fr
 

Sources : Lexnews

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 14.10.2008 - T/Eglise

 

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