Homélie inoubliable de Jean Paul II
au Sanctuaire de Fatima |
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Le 14 mai 2009 -
(E.S.M.)
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Le Pape Jean Paul II, dans une homélie inoubliable au Sanctuaire de Fatima,
un an exactement après l’attentat dont il avait victime Place Saint-Pierre,
nous éclaira sur le mystère de la Maternité spirituelle de Marie, que révèle
cette parole. Il en expliquait la signification profonde, en mettant en
relation la Maternité de Marie avec la Puissance du Saint-Esprit.
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Le pape Jean Paul II à
Fatima
Homélie inoubliable de Jean Paul II au
Sanctuaire de Fatima
VATICAN - « AVE MARIA » par Mgr Luciano Alimandi - L’embrassement de la Mère
Jean, chapitre 15°:
4. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de
lui-même porter du fruit s'il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non
plus, si vous ne demeurez pas en moi.
5. Je suis la vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi
en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez
rien faire.
6. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment
et il se dessèche ; on les ramasse et on les jette au feu et ils brûlent.
7. Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce
que vous voudrez, et vous l'aurez.
8. C'est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit et
deveniez mes disciples.
Dans ce passage évangélique, Jésus révèle ce secret de la vie intérieure, de
la fécondité authentique d’une âme : « demeurer en Lui ». Il invite
sans cesse à « demeurer », un verbe qui revient des dizaines de foi
dans l’Evangile de Jean. Jésus nous fait comprendre que pour « rester
» en Lui, il est nécessaire aussi que ses paroles demeurent en nous
Ses paroles restent dans notre cœur, dans la mesure où nous savons les vivre
en en témoignant par notre vie. Ce n’est une exercice mnémotechnique ce que
Jésus nous demande, mais un exercice de vie ! Si nous vivons ce qu’il nous
dit, nous demeurerons en Lui, et sa vie se développera en nous, en nous
tenant liés à l’Evangile, comme un sarment est lié à la vigne. La Parole du
Seigneur ne sera pas seulement écoutée, mais elle entrera dans notre
existence pour la changer. Il ne doit pas y avoir d’incohérence entre la foi
et la vie, entre la parole crue et la parole vécue, sous peine de voir
l’éloignement de Jésus, et nous resterons alors seuls avec notre « moi
» et nos désirs et volontés.
Parmi les paroles que Jésus nous a transmises, testament de son amour pour
nous, et porteuse de vie surnaturelle si elles sont vécues, il y a cette
Parole prononcée du haut de la Croix, le Vendredi Saint, lors des toutes
dernières heures de sa vie terrestre : « Voici ta Mère »
(Jean 19, 27)
Cette Parole, comment bien souvent répétée par le Serviteur de Dieu Jean
Paul II, nous pouvons l’accueillir, de manière particulière en ce Mois de
Mai consacré, depuis une longue tradition, à la Mère de Dieu. Ce 13 mai,
précisément, on rappelle la fête de la Très-Sainte Vierge, Notre-Dame de
Fatima, le jour de sa première apparition en ce lieu, qui est devenu, comme
de grands autres sanctuaires mariaux, la représentation d’une parole de
consécration.
Le Pape Jean Paul II, dans une homélie inoubliable au Sanctuaire de Fatima,
un an exactement après l’attentat dont il avait victime Place Saint-Pierre,
nous éclaira sur le mystère de la Maternité spirituelle de Marie, que révèle
cette parole. Il en expliquait la signification profonde, en mettant en
relation la Maternité de Marie avec la Puissance du Saint-Esprit.
« Depuis le temps où Jésus, en mourant sur la Croix, à dit à Jean « Voici
ta Mère » ; depuis le temps où ‘le disciple la prit chez lui’, le
mystère de la Maternité spirituelle de Marie a eu son accomplissement dans
l’histoire avec une ampleur dans limites… Maternité veut dire sollicitude
pour la vie du fils. Or donc, si Marie est mère de tous les hommes, son
empressement pour la vie de l’homme est de portée universelle.
L’empressement d’une mère embrasse l’homme tout entier. La maternité de
Marie commence par sa sollicitude maternelle pour le Christ. Dans le Christ,
au pied de la Croix, elle a accepté Jean, et elle a accepté tout homme et
tout l’homme. Marie les embrasse tous avec une sollicitude particulière dans
l’Esprit Saint. C’est Lui, en effet, comme nous le professons dans le
‘Credo, celui qui ‘donne la vie’. C’est Lui qui donne la plénitude de la vie
ouverte vers l’éternité. La maternité de Marie est donc une participation à
la puissance de l’Esprit Saint, de celui qui ‘donne la vie’. Elle est
en même temps l’humble service de celle qui dot d’elle même : ‘Voici la
servante du Seigneur’ (Luc 1, 38) »
(Jean Paul II, homélie à Fatima, 13 mai 1982).
Pour être de vrais disciples du Christ, nos devons accomplir chacune de ses
paroles, jusqu’à la dernière, « voici ta Mère ». C’est l’une parmi
les paroles les plus faciles à vivre, où il est requis l’effort le plus
petit, celui de se « confier » à Marie, de faire en sorte que notre
cœur soit comme attiré naturellement par le sien, comme dans un mouvement
spontané, semblable à celui d’un enfant envers sa propre Mère. Ce «
mouvement » remonte aux origines de notre existence humaine qui a
commencé précisément dans le sein de notre Mère. Nous nous y sommes
retrouvés, liés par un lien vital, inséparable, avec la maternité. Même
après avoir coupé le cordon ombilical, il en reste un autre bien plus
profond qui ne peut être coupé, mais qui lie le cœur de manière inséparable
à la figure de la Maman.
Le lien avec notre propre Mère coule de source, et pour cela, il n’est pas
difficile d’établir avec le Mère de toutes les mères, un lien surnaturel
analogue au lien naturel que nous vivons avec notre Mère.
Qui peut dire qu’il n’a pas besoin d’une Mère, et plus encore de cette Mère
! « Voici ta Mère », petits ou grands, dans la joie ou dans la peine,
pour avoir cherché, ou pour l’avoir découvert « par hasard », ce lien avec
Marie nous fait goûter, pas à pas, toute la tendresse, toute la protection,
toute la sollicitude, dont cette Mère est capable pour chacun d’entre nous.
Ce n’est pas seulement le prêtre qui expérimente, s’il se consacre à Marie,
combien sa vie est envahie par ce soin maternel pour lui, mais chaque
chrétien aussi, qui aime le Sainte Vierge, le sait par expérience, comme
l’exprimait Saint Bernard en priant la Sainte Vierge dans la prière du «
Souveniez-vous » (« Memorare ») : « On a
jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
ait été abandonné de vous… » (Saint Bernard, «
Memorare »)
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
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un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 14.05.09 -
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