Le 14 mars 2009 - (E.S.M.) - La 2° rencontre de l’Action mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la vie et la famille se déroulera du 26 au 27 mars à Madrid (Espagne).

La sénatrice argentine Liliana Negre d’Alonso - Pour agrandir l'image ► Cliquer

2e Rencontre de l’Action mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la vie et la famille

Brèves :

Le 14 mars 2009 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le comité d’organisation a diffusé un message dans lequel il invite à partager ce forum “qui veut être un point de rencontre entre législateurs et gouvernants du monde entier”.

Dans le message, la nécessité est soulignée de participer à l’initiative, parce qu’avec l’apport de tous, “en plus de nous enrichir de nos expériences et de nos idées, nous pourrons consolider ce réseau de collaboration offert par l’Action mondiale des parlementaires pour la vie et la famille. Nous sommes convaincus que tous ensemble, nous pourrons arriver à quelques conclusions en accord avec la nécessité de faire face aux problèmes qui touchent notre société”.

Cette entité, présidée par la sénatrice argentine Liliana Negre d’Alonso, est un mouvement de législateurs et de gouvernants de plusieurs pays qui se sont engagés, dans le domaine de leur responsabilité, à travailler en défense de la vie humaine et de la famille. Elle a pour objectif “la recherche du respect et de la protection de la vie de sa conception jusqu’à la mort naturelle de la personne ; la promotion de politiques de soutien à la famille, comme garantie de croissance et de stabilité de notre société”.

Ce sera la sénatrice Alonso qui ouvrira la rencontre, avec le vice-président de l’organisme, le député espagnol Angelo Dipinto Barbanoj. Quatre sessions de travail suivront. En particulier, durant la première session, un plan de travail sera élaboré et les objectifs futurs de l’Action Mondiale. “En défense de la vie humaine” sera le thème central de la seconde session, où sera présentée une intervention sur la famille en Europe et où des questions seront abordées comme “les réseaux de mères” et “la vue humaine”, la “situation du droit à la vie au Mexique”, en plus d’un panel d’interventions de responsables politiques du monde entier. La troisième session sera consacrée aux différentes “expériences et initiatives” et sera synthétisée lors d’une intervention sur la situation offerte par les représentants de chaque pays représentés. Durant la quatrième session seront présentées les “propositions d’actions”, conclusions, recommandations, objectifs, organisations et stratégies d’actions.

L'avortement en France

Selon l’Insee, 209 699 avortements ont été pratiqués en France en 2006 (pour environ 800 000 naissances), dont 13 230 sur des mineures (6,3 %). Par ailleurs, 33 % des jeunes femmes de 15 à 24 ans disent avoir déjà eu recours à la pilule du lendemain.

Ce que dit l’Église

Le Catéchisme de l’Église catholique : « La coopération formelle à un avortement constitue une faute grave. L’Église sanctionne d’une peine canonique d’excommunication ce délit contre la vie humaine. “Qui procure un avortement, si l’effet s’en suit, encourt l’excommunication latæ sententiæ” (canon 1398) (…). L’Église n’entend pas ainsi restreindre le champ de la miséricorde. Elle manifeste la gravité du crime commis, le dommage irréparable causé à l’innocent mis à mort, à ses parents et à toute la société. » (n° 2271-2272).

Evangelium Vitae (Jean-Paul II) : « Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Église sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme n’est pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. (…) : le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de la réconciliation. » (n° 99).

Catéchisme des évêques de France : « Le scandale de l’avortement exige de chacun les plus grands efforts pour changer les causes sociales et culturelles qui le provoquent. C’est un grave devoir d’aider les femmes en difficulté et de soutenir ceux qui donnent aux familles les moyens d’assumer leurs responsabilités devant une vie humaine commencée. C’est aussi un grave devoir d’accueillir avec charité les femmes qui ont connu l’avortement, afin de leur manifester la miséricorde de Dieu et de leur permettre un nouveau départ. » (n° 579)