Discours du Pape Benoît XVI lors de
la XVII° Journée Mondiale du Malade |
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Le 14 février 2009 -
(E.S.M.)
- "Pour nous, chrétiens, c’est dans le Christ que se trouve la
réponse à l’énigme de la souffrance et de la mort", c'est ce que le pape
Benoît XVI médite dans son discours lors de la XVII° Journée Mondiale du
Malade.
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Discours du Pape Benoît XVI lors de
la XVII° Journée Mondiale du Malade
Synthèse
Le 14 février 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- « Cette Journée invite à faire sentir aux malades, avec
une intensité plus grande, la proximité spirituelle de l’Eglise… En même
temps, aujourd’hui encore, l’occasion nous est donnée de réfléchir sur
l’expérience de la maladie, de la souffrance, et, plus généralement, sur les
sens de la vie à réaliser pleinement quand on est malade ». C’est en
ces termes que le Pape Benoît XVI s’est adressé aux malades rassemblés, ce 11
février dans la Basilique Saint-Pierre, Mémoire liturgique de Notre-Dame de
Lourdes, et XVIIe Journée Mondiale du Malade. Après l'eucharistie pour les
malades de l’UNITALSI et pour les pèlerins de « l’Opera Romana Pellegrinaggi
», présidée par le Cardinal Javier Lozano Barragán, Président du Conseil
Pontifical pour la Pastorale de la Santé, le Pape Benoît XVI a rejoint la Basilique
Saint-Pierre. Dans son discours aux fidèles, il a rappelé le
Message publié pour cette
Journée consacrée tout spécialement aux enfants malades. « Si l’on reste
déjà sans paroles devant un adulte qui souffre, que dire quand le mal frappe
un petit innocent ? Comment percevoir aussi dans des situations aussi
difficiles, l’amour miséricordieux de Dieu, qui n’abandonne jamais ses
enfants dans l’épreuve ? ».
Ces questions, a expliqué le Saint-Père, « au plan simplement humain, ne
trouvent pas des réponses adéquates, parce que la souffrance, la maladie et
la mort restent, dans leur signification, insondables pour notre esprit. La
lumière de la foi, toutefois, nous vient en aide. La Parole de Dieu nous
révèle que, même ces maux, sont ‘embrassés’ mystérieusement par le dessein
divin de salut ; la foi nous aide à considérer que la vie humaine est belle
et digne d’être vécue en plénitude, même quand elle est affaiblie par le
mal. Dieu a créé l’homme pour le bonheur et pour la vie, alors que la
maladie et la mort sont entrées dans le monde comme conséquence du péché.
Mais le Seigneur ne nous a pas abandonnés à nous-mêmes ; Lui, le Père de la
vie, est le médecin de l’homme par excellence, et il ne cesse de se pencher
avec amour sur l’humanité souffrante ».
Les conditions indiquées par Jésus dans l’Evangile pour obtenir la guérison
de l’âme et du corps, sont la conversion et la foi. « Mais Jésus n’a pas
seulement parlé : il est la Parole Incarnée. Il a souffert avec nous, et
avec nous il est mort. Par sa Passion et par sa Mort, Il a pris et
transformé jusqu’au fond notre faiblesse. Voilà pourquoi, selon ce qu’a
écrit le Serviteur de Dieu Jean Paul II dans la Lettre Apostolique ‘Salvifici
Doloris’, ‘souffrir signifie devenir particulièrement réceptif,
particulièrement ouvert à l'action des forces salvifiques de Dieu offertes à
l'humanité dans le Christ’ (n°23) ».
« Nous nous rendons toujours plus compte que la vie de l’homme n’est pas
un bien disponible, mais un écrin précieux à conserver et à soigner avec
toute l’attention possible, depuis le moment de son début jusqu’à son
accomplissement ultime et naturel. La vie est un mystère qui, par lui-même,
requiert responsabilité, amour, patience, charité, de la part de tous et de
chacun. Il est plus nécessaire encore d’entourer de prévenances et de
respect ceux qui sont malades et qui souffrent. Ce n’est pas toujours facile
; mais nous savons toutefois où puiser le courage et la patience pour
affronter les vicissitudes de l’existence terrestre, en particulier les
maladies et toute sorte de souffrance. Pour nous chrétiens, c’est dans le
Christ que se trouve la réponse à l’énigme de la souffrance et de la mort
».
« Chaque Célébration Eucharistique, Le pape Benoît XVI a rappelé , est le
Mémorial éternel du Christ Crucifié et Ressuscité, qui a vaincu le pouvoir
du mal avec la toute-puissance de son Amour. C’est donc à ‘l’école’ du
Christ Eucharistique qu’il nous est donné d’apprendre à aimer toujours la
vie, et à accepter notre apparente impuissance devant la maladie et devant
la mort ».
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Sources : www.vatican.va
(S.L.)-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 14.02.2009 -
T/Benoît XVI |