Le miracle et la foi en Lui |
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Le 14 février 2009 -
(E.S.M.)
- Jésus est toujours le même : hier, aujourd’hui, et toujours. Il ne
fait de préférences de personnes, il n’a pas besoin des faveurs des gens
; pour intervenir, il demande uniquement l’acte de foi dans sa
Toute-Puissance. (Jésus j'ai confiance en Vous !)
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Sa
présence empêche l’angoisse d’une prochaine nuit -
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Le miracle et la foi en Lui
Le 14 février 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- L’Évangile de Marc, qui est proclamé dans nos églises
durant cette année, nous fait contempler la beauté de l’oeuvre
extraordinaire de Jésus Rédempteur qui guérit les malades de toutes
sortes de maladies, qui libère les possédés, pacifie par sa parole les
cœurs et les esprits, en déversant dans les âmes des fleuves d’amour
avec sa présence salvifique.
L’existence humaine est traversée par mille épreuves, dont celles de la
maladie physique, psychique, morale et spirituelle. Ainsi, le Seigneur
parcourt aujourd’hui encore les routes du monde pour « imposer » ses
mains et pour nous guérir, pour « proclamer » la Bonne Nouvelle et nous
instruire, pour « chasser » le Malin et nous libérer, pour « intercéder
» en notre faveur et nous exaucer… Jésus est
toujours le même : hier, aujourd’hui, et toujours. Il ne fait de
préférences de personnes, il n’a pas besoin des faveurs des gens ; pour
intervenir, il demande uniquement l’acte de foi
dans sa Toute-Puissance.
(Jésus j'ai confiance en Vous !)
Nous ne devons pas oublier que, à côté des guérisons physiques, il y a
d’autres formes de miracles que le Seigneur opère chez ceux qui
recourent à Lui ; il y a d’autres moyens d’intervention divine qui, si
elles ne changent pas la situation douloureuse, la rendent toutefois
supportable, et même, la transforment en un bien supérieur pour les
personnes concernées qui, dans la foi profonde, ont appris à unir leur
souffrance à celle de Jésus sur la Croix.
Il a pris sur lui chacune de nos souffrances pour l’enlever au pouvoir
du mal et la plonger dans l’océan de l’amour de Dieu. C’est l’Amour
Divin qui la transforme et qui nous transforme. Celui qui souffre et qui
s’offre à Jésus-Christ dans l’amour, se trouvera au centre de la
Rédemption universelle, et goûtera la consolation de vivre une communion
spéciale avec le Rédempteur du monde, pour son propre compte et pour le
salut d’autrui, en pouvant déclarer avec saint Paul : « Je suis
heureux des souffrances que je supporte pour vous, et je complète dans
ma chair ce qui manque aux souffrances du Christ, en faveur de son Corps
qui est l’Église »
(Colossiens 1, 24)
Jésus, dans son Église, est vivant, et il agit, en premier lieu, par les
Sacrements administrés par les prêtres qui, en vertu de l’Ordination
sacerdotale « agissent in Persona Christi ». Cette action
sacramentelle du Christ, par l’intermédiaire de l’Église, culmine dans
la Très Sainte Eucharistie. Que de miracles visibles et invisibles se
produisent pendant la Sainte Messe ou pendant la Bénédiction du
Saint-Sacrement, ou pendant une prière fervente devant le Tabernacle !
Quel grand mystère est le mystère de l’Église où, tous les baptisés
forment un seul corps, le Corps Mystique du Christ, comme nous le décrit
l’Apôtre Paul dans ses Lettres : « Il n’y a qu’un Corps et qu’un
Esprit, comme il n’y a qu’une espérance au terme de l’appel que vous
avez reçu ; un seul Seigneur une seule foi, un seul baptême ; un seul
Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, par tous, et en en tous
»
(Éphésiens 4, 6)
Jésus, témoigne l’Évangile, opère le miracle là où il y a l’acte de foi
en Lui, là où l’homme lui ouvre son cœur avec humilité et avec
confiance. Que de fois l’Évangile de Marc rapporte les miracles de Jésus
en décrivant simplement quand cela se passait alors :
Marc, chapitre 6°:
Ayant achevé la traversée, ils touchèrent
terre à Génésareth et accostèrent.
Quand ils furent sortis de la barque, aussitôt des gens qui l'avaient
reconnu
parcoururent toute cette région et se mirent à transporter les malades
sur leurs grabats, là où l'on apprenait qu'il était.
Et en tout lieu où il pénétrait, villages, villes ou fermes, on mettait
les malades sur les places et on le priait de les laisser toucher ne
fût-ce que la frange de son manteau, et tous ceux qui le touchaient
étaient sauvés.
(Marc 6, 53-56)
« Tous cherchent Jésus »
(Marc 1, 37). Et Il se laisse
trouver, hier comme aujourd’hui, par ceux qui croient en Lui. Ceux qui
ne s’intéressent pas à Lui, ne sont pas « forcés » par le Seigneur qui
n’est pas insistant, et moins encore envahissant, ni ombrageux ou
susceptible comme nous, quand nous nous sentons repoussés ou entourés
d’indifférence. Le Seigneur est « patient et
miséricordieux, lent à la colère et riche en grâces. Le Seigneur est bon
envers tous, sa tendresse se répand sur toutes les créatures
»
(Psaume 145, 8-9).
Celui qui le cherche, le trouve, et souvent, l’homme le cherche
inconsciemment. Le Seigneur se laisse trouver avec facilité. Parfois,
cette « rencontre » avec Lui se produit comme « par hasard », même si le
hasard n’existe pas parce qu’existe la Providence ; cela se produit
d’autres fois après un long parcours de recherche, comme ce fut le cas
pour les Mages.
Avec la lumière d’une foi qui a mûri dans le temps, le croyant qui
regarde en rétrospective sa vie et des événements précis, même
douloureux, qui l’ont caractérisée, y trouve, d’une manière beaucoup
plus reconnaissable que dans le passé, la présence incomparable et
unique de Jésus qui a guidé ces événements. Un chant spontané monte du
cœur, un hymne de louange s’élève vers son propre Dieu pour les
bienfaits reçus, que l’on découvre toujours plus nombreux à mesure que
l’on avance dans le pèlerinage de la foi. Plus
l’on croit, plus l’on aime, plus l’on connaît et reconnaît l’œuvre de
Dieu dans sa propre vie :
(De David).
Bénis Yahvé, mon âme, du fond de mon être,
son saint nom,
bénis Yahvé, mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits.
Lui qui pardonne toutes tes offenses, qui te guérit de toute maladie;
qui rachète à la fosse ta vie, qui te couronne d'amour et de tendresse;
qui rassasie de biens tes années, et comme l'aigle se renouvelle ta
jeunesse.
(Psaume 103, 1-5)
par Mgr Luciano Alimandi
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Sources : www.vatican.va
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(E.S.M.)
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14.02.2009 -
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