ROME, le 14 février 2007 - (E.S.M.) - Nous publions le télégramme de condoléances que le Saint Père Benoît XVI a envoyé - par l'intermédiaire du Cardinal Tarcisio Bertone - au Patriarche d'Antioche des Maronites, le Card. Nasrallah Pierre Sfeir, pour les victimes de l'attentat de deux minibus, survenu hier matin, à la périphérie nord de Beyrouth.

L'attentat à Beyrouth

Benoît XVI adjure les libanais à rejeter la violence

Télégramme de condoléances du saint Père Benoît XVI pour les victimes de l'attentat à la périphérie du nord de Beyrouth au Liban

Le pape Benoît XVI se dit profondément peiné par le "grave attentat" perpétré mardi au nord de Beyrouth qui a tué trois personnes, et a "adjuré" le peuple et les dirigeants libanais de "rejeter la violence", dans un télégramme adressé mercredi au cardinal Sfeir, chef de l'Eglise maronite.

Nous publions le télégramme de condoléances que le Saint Père a envoyé - par l'intermédiaire du Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'État - au Patriarche d'Antioche des Maronites, le Card. Nasrallah Pierre Sfeir, pour les victimes de l'attentat de deux minibus, survenu hier matin, à la périphérie nord de Beyrouth :

Télégramme du Saint Père Benoît XVI

MONSIEUR LE CARDINAL NASRALLAH PIERRE SFEIR
PATRIARCHE D’ANTIOCHE DES MARONITES
BKERKÉ

Profondément peiné par le grave attentat qui a touché le Liban ce matin Sa sainteté le pape Benoît XVI prie votre béatitude d'exprimer aux blessés et aux familles des victimes sa proximité spirituelle et sa prière. En confiant à la miséricorde divine ceux qui ont péri tragiquement, le Saint Père invoque la protection maternelle de la Vierge Marie sur l'entière nation libanaise. Il adjure le peuple libanais et ses dirigeants afin qu'ils rejettent unanimement la violence et sachent retrouver en ce moment dramatique les raisons d'un sursaut en faveur de l'unité nationale et du bien commun.

Cardinal Tarcission Bertone
Secrétaire d'état de Sa sainteté le pape Benoît XVI

Repères:
Le Conseil de sécurité des Nations unies a vigoureusement condamné le double attentat commis hier au Nord-est de Beyrouth, soldé par 3 morts et une vingtaine de blessés. Un communiqué de l’organisme indique que ces attentats représentent "une nouvelle tentative de détruire la sécurité et tous les efforts pour préserver la stabilité du Liban" ; le Conseil assure son soutien au gouvernement libanais dans la recherche des responsables de cette attaque et des attentats et homicides politiques commis depuis octobre 2004. Le Liban commémore aujourd’hui le deuxième anniversaire de l’assassinat de l’ex-premier ministre Rafik Hariri. Un imposant dispositif de sécurité a été mis en place dans la capitale, Beyrouth, où ses sympathisants et ceux de l’actuelle majorité parlementaire, guidée par le fils de Rafik, Saad Hariri, sont descendus dans les rues dès l’aube pour participer à la grande célébration sur la Place des Martyrs. Des dizaines de milliers de personnes seraient déjà rassemblées sur la place, séparée par des barrières et des barbelés de la place Riad al-Solh, où les partisans de l’opposition guidée par le Hezbollah ont monté des tentes et réclament la démission du gouvernement du premier ministre Fouad Siniora.

 

Sources: - www.vatican.va - E.S.M.

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 14.02.2007 - BENOÎT XVI - Brèves