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19 Avril 2005
 

Les répercussions de la crise financière en Afrique

 

Le 14 janvier 2009  - (E.S.M.) - Le Nigeria, l’un des plus grands producteurs de pétrole africain (avec l’Angola, auquel il dispute le primat) l'Angola où le pape Benoît XVI va se rendre au mois de mars prochain, avait accumulé d’importantes réserves financières quand le prix du brut avait abondamment dépassé les 100 dollars le baril.

Les répercussions de la crise financière en Afrique

NIGERIA - Inflation, perte de travail : la crise financière touche fortement le Nigeria

Le 14 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - La crise financière mondiale et la baisse du prix du pétrole menacent sérieusement l’économique du Nigeria. Selon les experts économiques, interviewés par la presse locale, la dévalorisation de la monnaie locale, la Naira, n’est que le premier maillon d’une chaîne d’évènements qui conduira à une crise du secteur bancaire, qui a son tour impliquera l’économie entière du pays, avec pour conséquence des licenciements de milliers de personnes.

Selon les associations des producteurs et des travailleurs, la dévalorisation continue de la Naira par rapport au dollar et à l’euro, conduira à une explosion des prix des biens et des services, au chômage et à l’augmentation du coût de l’argent pour financer les projets infrastructurels dont le pays a besoin. Le taux de change de la Naira par rapport au dollar est passé de 138-142 Nairas pour un dollar de décembre 2008 à 150 Nairas pour un dollar aux premiers jours de janvier 2009. Selon les experts la dévalorisation de la Naira est liée à la chute du prix du pétrole enregistrée ces derniers mois. Le Nigeria, l’un des plus grands producteurs de pétrole africain (avec l’Angola, auquel il dispute le primat) l'Angola où le pape Benoît XVI va se rendre au mois de mars prochain, avait accumulé d’importantes réserves financières quand le prix du brut avait abondamment dépassé les 100 dollars le baril. Maintenant que le prix est redescendu autour de 40 dollars, les réserves en devise nigérienne diminuent de façon vertigineuse. Le Nigeria a développé une économie fondée uniquement sur le pétrole, laissant languir les autres activités, comme l’agriculture. Le pays doit donc presque tout importer, à commencer par les biens alimentaires. Tant que les réserves financières (alimentées par le prix élevé du brut) sont actives, les nigériens peuvent acheter à prix modérés les biens de première nécessité. Quand au contraire le prix du pétrole s’effondre, les réserves financières s’épuisent rapidement.

C’est le « syndrome hollandais » bien connu: une économie dépendante à l’excès des exportations pétrolifères tend à abandonner les autres secteurs économiques (agriculture et production manufacturée), car grâce à la devise forte (dérivant des exportations d’hydrocarbures) on préfère importer les marchandises et les denrées alimentaires pour satisfaire les besoins de la population. Le nom vient du fait que ce phénomène économique a été observé pour la première fois en Hollande dans les années 70, quand la découverte de gisements de gaz l’avait poussée à abandonner les secteurs traditionnels de l’économie et à recourir à aux importations de produits manufacturés. Les évêques nigériens avaient dénoncé le fait que les ressources pétrolières étaient mal utilisées et qu’on négligeait de façon coupable les autres secteurs importants de l’économie, à commencer par l’agriculture.

Le phénomène de l’inflation est aggravé par le grand nombre de faux billets mis en circulation par la criminalité locale organisée (une autre plaie du pays).

A cause de la crise, on prévoit des milliers de licenciements dans le secteur bancaire, suivis par d’autres dans d’autres secteurs de l’économie. L’Etat devra réduire les coûts (y compris ceux pour la santé et l’instruction), touchant les secteurs les plus faibles de la population.

KENYA - Le prix de la nourriture reste trop élevé malgré les aides du gouvernement : 10 millions de kenyans en danger à cause de la faim

L’urgence alimentaire continue au Kenya, où un tiers de la population, soit 10 millions de personnes, est aux prises avec la faim. Parmi ces personnes il y a 1 million et demi d’enfants et 2 millions et demi de personnes touchées par des maladies comme le SIDA.

Le gouvernement a lancé un programme de distribution alimentaire pour la population en difficulté, qui n’a pas cependant atteint de résultats satisfaisants. Le coût de la nourriture continue en effet à augmenter, et le programme d’aides du gouvernement ne réussit pas à satisfaire les besoins de toute la population, créant une forte inégalité dans la distribution des aides. Selon la presse locale, en effet, la farine bon marché est disponible seulement dans certaines zones de Nairobi et dans les provinces orientales, tandis que les populations du Nord-est, de la Rift Valley et des provinces centrales doivent affronter la pénurie alimentaire.

Le gouvernement avait promis que la farine à bas coût serait disponible pour tous au cours du mois dernier. Les autorités locales ont annoncé l’importation de deux millions de sacs de maïs et de céréales. Selon les experts gouvernementaux le Kenya a besoin de cinq millions de sacs de maïs et d’autres céréales, en plus du million et demi importé récemment, qui est arrivé au Kenya et qui est en attente d’être distribué. Le gouvernement a aussi donné la permission au secteur privé d’importer 3 autres millions de sacs de céréales.

Malgré ces mesures les enfants, dans plusieurs localités des districts de Central Baringo et de North Baringo, dans la Rift Valley, ne vont pas à l’école, à cause du manque d’alimentation.

Selon les autorités locales, plus de 40 pour cent des habitants au central Baringo doivent affronter la faim. Dans le North Baringo la situation est pire, car les personnes en danger à cause de la faim représentent plus de 70 pour cent de la population. Dans ces régions des familles entières sont contraintes de se nourrir uniquement d’herbes sauvages.

La crise alimentaire est provoquée par des raisons climatiques mais aussi par la spéculation opérée par les médiateurs qui acquièrent à petit prix la récolte des paysans, ne la mettent pas tout de suite sur le marché pour faire monter les prix, pour ensuite la vendre au moment opportun. Une spéculation qui a été fortement dénoncée par les évêques.

NIGERIA - Les répercussions de la crise économique mondiale sur les activités des Jésuites: « nous devrons sérieusement nous serrer la ceinture en vivant dans la simplicité, en étant solidaires, surtout envers les œuvres et les maisons qui ont des difficultés à avancer »

La crise économique mondiale a des répercussions aussi dans la Compagnie de Jésus. A ce propos le P. George W. Quickley, Supérieur provincial de la Province de l’Afrique du Nord-ouest, a écrit à ses confrères une lettre à l’occasion de Noël. Selon ce que communique à l’Agence Fides le Bureau de presse et d’information des Jésuites, après avoir rappelé les données concrètes et les pertes accumulées ces dernières années, le provincial invite ses confrères « à réduire le plus possible les dépenses. Nous devrons sérieusement nous serrer la ceinture en vivant dans la simplicité, avec les moyens à notre disposition, solidaires les uns envers les autres, surtout envers les œuvres et les maisons qui ont des difficultés à avancer ».

Et il continue en invitant chacun à « un plus grand esprit de partage », rappelant ce que disent les Statuts sur la pauvreté au n. 33 : « Notre style de vie, en ce qui concerne la nourriture, les vêtements, le logement, les loisirs, les vacances, les voyages, les outils de travail et autre, doit correspondre à celui de disciples du Christ pauvre : simple, hospitalier, ouvert, et ne doit pas dépasser ce que peuvent s’accorder les hommes de condition modeste ». Après avoir rappelé la pauvreté de la naissance du Christ, qui certainement « n’a pas été une partie facile pour Marie et Joseph, mais plutôt une dure épreuve et peut-être aussi un cauchemar », conclut : « tandis que nous commençons la nouvelle année, nous allons vers des jours difficiles pour notre Province. Les mois prochains sembleront probablement un cauchemar à quelques-uns d’entre nous. Mais notre vocation comme Jésuite est un appel à l’espérance. Ne désespérons jamais dans les crises les plus difficiles ».

L'Eglise en Afrique - Actualité
 

Sources : www.vatican.va (S.L.) -  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 14.01.2009 - T/Afrique

 

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