Benoît XVI évoque le miracle
de Jésus à Cana |
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ROME, le 14 janvier 2007 -
(E.S.M.) - Le pape Benoît XVI a rappelé
l'Evangile du jour dans ces
salutations en différentes langues, exhortant chacun de nous à nous laisser
aimer et pardonner par le Christ.
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Les noces de Cana
Benoît XVI évoque le miracle de Jésus à Cana
Après la prière mariale, le Saint Père Benoît XVI a cité l'Evangile du jour
de
saint Jean 2,1-1, lequel nous
relate le miracle de Jésus à Cana
Le pape l'a rappelé dans ces
salutations en différentes langues exhortant chacun de nous à nous laisser
aimer et pardonner par le Christ
Benoît XVI a également évoqué les
"moments particulièrement difficiles de la vie quand nous sommes à la
recherche de la vérité et de l'aide de Dieu", saluant les pèlerins polonais.
"Aujourd'hui, nous prions pour les migrants et pour les réfugiés. Lors de la
Sainte Messe, nous nous sommes souvenus du miracle de Jésus à Cana et de la
recommandation de la mère de Dieu : ' Faites ce qu'il vous dira'", a
déclaré le pape en polonais.
"Que ses paroles soient un encouragement pour les familles de migrants, les
réfugiés et pour nous tous, spécialement dans les moments particulièrement
difficiles de la vie, quand nous sommes à la recherche de la vérité et de
l'aide de Dieu", a conclu le saint Père.
Puis s'adressant aux pèlerins francophones:
"Je vous salue, chers pèlerins de langue française. L’Évangile du jour nous
invite à contempler, à travers le miracle de Cana, Jésus, véritable époux de
l’Église. Le Christ aime son Église ; il lui découvre le sens véritable de
l’existence humaine, il la purifie et lui partage son bien le plus précieux.
Que chacun se laisse ainsi aimer et pardonner par le Christ, vivant en
intimité avec Lui. Avec ma bénédiction apostolique, a conclu Benoît XVI.
INVITÉS AUX NOCES
«JUSQU'À MAINTENANT» : deux fois, par l'adverbe maintenant, l'évangile de
Jean indique qu'en cet épisode des noces de Cana, le signe accompli par
Jésus nous introduit dans une nouveauté qu'aucune autre nouveauté ne viendra
remplacer. Certes, si Jésus répond à sa mère : « Mon heure n'est pas encore
venue », il cède néanmoins à la confiance qu'elle lui porte et ce premier
événement de l'eau changée en vin anticipe l'heure où Jésus sera glorifié
sur la Croix ; Marie et Jean invités aux noces seront présents à la mort de
Jésus.
Par le signe de Cana, Jésus vient ouvrir le maintenant du
vrai salut où s'accomplit, semblable à des noces éternelles, le règne de
Dieu. Déjà annoncé dans l'Ancien Testament comme une nouvelle création
(première lecture et psaume), ce
maintenant parfait, où il n'y a plus ni avant ni après, n'apparaît
encore aujourd'hui, comme au jour de Cana, qu'à travers des signes. Le Temps
ordinaire dans lequel nous entrons ce dimanche est une invitation à exercer,
à travers des signes quotidiens, notre foi en la venue de cette heure
définitive où nous verrons la gloire de Dieu.
Nous sommes aujourd'hui comme ceux « qui attendent le maître à son retour de
noces » (Lc 12, 36).
Entraînons-nous maintenant grâce « au même et unique Esprit »
(deuxième lecture) à faire « tout
ce qu'il nous dira ». En ce repas eucharistique où nous sommes invités,
laissons-nous mener par ce même Esprit pour reconnaître comment Dieu est à
l'œuvre en Jésus Christ, « maintenant et toujours et dans les siècles des
siècles. Amen ! »
Texte
intégral des paroles du pape Benoît XVI à l'Angélus:
dimanche 14 janvier
Sources:
www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 14.01.2007 - BENOÎT XVI |