L’Enfant est le critère de
mesure, que Dieu a donné à l’humanité rappelle Benoît XVI |
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Cité du Vatican, le 13 décembre 2007 -
(E.S.M.) - Nous pourrions comparer le projet que Dieu a sur nous
à une mosaïque très originale, composée de nombreux petits morceaux, qui
s’emboîtent à la perfection. Chacun d’eux est irremplaçable, parce qu’il
fait partie d’un ensemble qui apparaîtra, seulement à la fin, dans toute sa
beauté.
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L'Enfant Jésus
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L’Enfant est le critère de mesure, que Dieu a donné à l’humanité
rappelle Benoît XVI
par Mgr Luciano Alimandi
Nous pourrions comparer le projet que Dieu a sur nous
à une mosaïque très originale, composée de nombreux petits morceaux, qui
s’emboîtent à la perfection. Chacun d’eux est irremplaçable, parce qu’il
fait partie d’un ensemble qui apparaîtra, seulement à la fin, dans toute sa
beauté.
L’Amour de Dieu a un chef-d'œuvre merveilleux à réaliser avec chaque
créature, dans lequel sa Providence fait une partie, et notre liberté,
l’autre partie, pour accueillir tous ces petits morceaux qui composent la
mosaïque. Une mosaïque est belle, quand elle est réussie, c’est-à-dire, sans
qu’il y manque un morceau ; mais, pour avoir l’œuvre complète, il faut
suivre l’ordre de la Divine Providence, autrement, ce sera la confusion au
lieu de l’harmonie. Qui connaît chacun des morceaux qui doivent former ma
mosaïque, sinon Dieu qui m’a pensé de toute éternité ? Lui seul voit
l’ensemble, et personne d’autre ! Lui qui, « dans le Christ nous a choisis
avant la création du monde, pour être saints et immaculés en sa présence,
dans l’amour, déterminant d’avance que nous serions des fils adoptifs pour
Lui par Jésus-Christ » (Éphésiens, 1, 4-6)
Son action infaillible, qui s’appelle Providence, unifie notre vie si nous
laissons faire sa divine Volonté ! Si nous croyions vraiment, nous serions
plus attentifs aux petits choix de chaque jour, en apprenant à les orienter
selon ce projet que Jésus a sur nous, sans mettre notre volonté avant Sa
volonté.
Celui qui vit en s’abandonnant à la volonté de Dieu, veille et découvre dans
sa propre existence, les signes qu’Il donne, afin que notre propre histoire
personnelle puisse faire partie de l’histoire du salut. Nous sommes trop
distraits par la pensée du monde qui enseigne aux hommes à « prendre en
mains » leur propre vie, à mépriser les choses humbles, pour se mettre à la
recherche des choses « grandes », considérées comme importantes. Dans la
logique de Dieu, en revanche, révélée complètement par l’Évangile de Jésus,
ce n’est pas « la grandeur » qui est la mesure importante, mais « la
petitesse » qui est la mesure que Dieu préfère et chérit pour juger notre
histoire. Le Saint-Père nous le rappelle avec des paroles merveilleuses : «
A la fin de nos jours sur la terre, au moment de la mort, nous serons jugés
sur la base de notre ressemblance avec l’enfant qui doit naître dans la
pauvre grotte de Bethléem, parce que c’est Lui le critère de mesure que Dieu
a donné à l’humanité » (Benoît XVI,
Angélus, 9 décembre 2007).
C’est précisément derrière un fragment que, souvent, se cachent la grandeur,
la beauté et l’amour de Dieu. L’organisme humain lui-même, dans sa
constitution étonnante, n’est-il pas le résultat de parties innombrables et
microscopiques ? Ainsi en est-il dans le monde de Dieu. Son grand projet
d’amour avec chacun de nous est formé d’innombrables « parties », qu’Il a
préparées et mises ensemble pour en faire un chef-d’œuvre unique de grâce !
Si l’homme a vraiment confiance en Dieu, alors, un jour, il s’étonnera en
contemplant les merveilles que la Grâce a réalisées pour lui : bienheureux
les cœurs purs car ils verront tout ce que Dieu a fait avec leur vie !
(Conseils
de Benoît XVI pour ceux qui désirent voir Dieu)
Le chrétien ne peut sous-estimer les petites choses faites avec amour : une
rencontre, une réflexion, un conseil, un geste d’aide, une lettre. Un jour
il pourra entendre Jésus lui dire : « c’était Moi derrière cette rencontre,
derrière cette réflexion, derrière ce conseil, derrière ce geste.» Chaque
petit événement de notre vie prend un sens, si nous nous habituons à le
faire passer à travers les lentilles de ce microscope spécial qui s’appelle
la foi !
« Si vous aviez la foi comme un grain de sénevé »
(Mathieu 17, 20), ne pourrait-il
signifier aussi avoir une foi qui sait voir dans le petit ? Qui sait
reconnaître l’empreinte de Dieu, son passage parmi nous, dans les petites
choses ? Celles que le monde ne considère pas, qu’il ne daigne même pas
regarder. « Je te bénis ô Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir
caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout petits »
(Mathieu 11, 25). Oui, le Père
veut révéler les petites choses, qui cachent les grandes, aux petits
seulement, à ceux qui n’ont pas des yeux concupiscents, avides de grandeur.
La Vierge Marie avait la foi la plus grande de tous, parce qu’Elle avait
l’humilité la plus profonde. Et l’Avent précisément est le temps propice
pour nous mettre en chemin avec Elle sur la voie de la petitesse, pour
ressembler toujours plus à « l’Enfant qui doit naître dans la pauvre grotte
de Bethléem, parce que c’est Lui le critère de mesure que Dieu a donné à
l’humanité » (Benoît XVI,
Angélus 9 décembre 2007).
Sources:
www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 13.12.2007 - BENOÎT XVI -
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