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19 Avril 2005
 

Ne jamais perdre de vue Jésus

 

Cité du Vatican, le 13 novembre 2008  - (E.S.M.) - « Vivre selon le Saint Évangile », voilà le programme de tout saint, l’essence de la sainteté, le secret du bonheur ! A lire et a méditer lentement, cela concerne notre vie éternelle. Ce n'est pas peu de chose !

Dans la confiance et dans l’amour, à Jésus (st François) - Pour agrandir l'image Cliquer

Se lier pour toujours

Le 13 novembre - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - La vie spirituelle se fonde sur la communion avec le Seigneur Jésus : désiré, recherché, invoqué, célébré, annoncé… En d’autres termes, la vie de grâce, dans une âme, croît dans la mesure où elle se vide de soi-même pour faire place, dans la confiance et dans l’amour, à Jésus.

L’Évangile tout entier en donne témoignage : « Si quelqu’un veut venir derrière moi, qu’il se renie lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive » (Marc 8, 34), « et, là où je suis, là aussi sera mon serviteur » (Jean 12, 26). Ces paroles de Jésus, ainsi que de nombreuses autres paroles que l’on trouve en abondance dans les quatre Évangiles, définissent le statut de ceux qui veulent Lui appartenir. Ce n’est pas nous qui décidons ce qui est important pour être disciple du Christ, dans la « sequela Christi », parce que tout a été décidé par Jésus, et l’Église en rend un témoignage fidèle tout au long des siècles.

Seuls ceux qui mettent en pratique l’Évangile sont réellement sanctifiés ; ce sont eux qui « suivent l’Agneau partout où il va » (Apocalypse 14, 4). On ne peut se tromper sur ce qui est essentiel dans la vie, parce que, si manque l’essence, il reste seulement l’apparence. L’essentiel est entièrement écrit dans l’Évangile sans qu’il soit besoin de « si » ou de « mais » de notre part. L’essence du Christianisme en effet, est constituée par la vie, par les paroles, par les actions, par tout l’enseignement de Jésus fixé pour toujours !

La présence vivante de Jésus, qui demeure au long des siècles dans l’Église, réalise parfaitement sa promesse : « Et voilà, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mathieu 28, 20). L’attrait d’une vie sainte comme celle d’un François d’Assise, est constitué par l’amour vécu pour le Jésus réel et historique de l’Évangile. C’est seulement ce Jésus que l’Église annonce depuis deux mille ans, pour donner du goût, apporter de la lumière à la vie du chrétien de tous les temps.

François a voulu établir son Ordre, ses règles et ses disciplines, sur le fondement de l’Évangile, et il invitait ses frères en ces termes : « Maintenons-nous donc fidèles aux paroles, à la vie, à la doctrine et au Saint Évangile de celui qui a daigné prier son Père pour nous, et nous en manifester son Nom » (Règle de 1221)

Dans son Testament écrit peu de temps avant sa mort, il disait : « Personne ne m’enseignait ce que je devais faire, mais le très-Haut lui-même me révéla que je devais vivre selon le Saint Évangile ». « Vivre selon le Saint Évangile », voilà le programme de tout saint, l’essence de la sainteté, le secret du bonheur !

Dans la vie personnelle du chrétien, tout comme dans la vie d’une communauté, comme par exemple une paroisse ou une famille religieuse, tout doit se référer et tourner autour du Seigneur Jésus, parce que Lui seul a le pouvoir de nous faire reprendre le chemin, de nous pardonner nos péchés, de réanimer en nous l’amour du prochain. Combien, il est vrai que « sans Jésus nous ne pouvons rien faire » (cf. Jean 15, 5) véritablement, rien de bon ! …

Une âme qui ne se lie pas à Jésus, tourne à vide sur elle-même et traîne avec elle, sur son manège fou, celui qui se laisse attirer dans cette orbite d’affections mondaines, d’intérêts purement terrestres, d’engagements de travail qui ne tendent pas à la gloire de Dieu, mais qui sont dominés par des logiques d’avantage… Voilà pourquoi Jésus nous met en garde contre les faux guides (Mathieu 15, 14). Saint Jean de la Croix déclare que trois guides peuvent être les guides aveugles de l’âme. A la première place, il met ces Æ « directeurs spirituels » qui ne guident pas l’âme à Dieu, parce qu’ils ne comprennent pas les voies de l’esprit et leurs prérogatives » ; en deuxième place, il met Æ « le Démon » qui « étant précisément aveugle, veut que l’âme le soit aussi », et enfin, à la troisième place il met Æ « l’âme » elle-même qui, « ne se comprenant pas elle-même, se trouble et se détruit » (Flamme Vive d’amour).

Comme il est facile de se perdre dans le labyrinthe des occasions qui se présentent à notre liberté ! Chaque jour, on pourrait se compromettre sérieusement avec des choix qui, au début, à la limite, ne semblaient pas graves mais qui, avec le temps, s’ils ne sont pas corrigés par le repentir et par la conversion, font dévier l’âme du chemin de Dieu.

Nous ne savons presque rien sur les raisons qui ont amené Judas à trahir le Christ ; peut-être que, au début de son cheminement avec Jésus, il faisait seulement de petits compromis avec le monde, avec son orgueil, compromis qui n’étaient certes pas méconnus ni de Jésus ni de Satan. Et puis, peu à peu, Judas a laissé place à d’autres, et à d’autres encore, jusqu’à créer un abîme entre lui et Jésus. Dans cette fosse de désespoir, creusée par la propre liberté dont il s’était servie à mauvais escient, il s’y est précipité : « et c’était la nuit » nous dit l’Évangile de Jean, après que Judas, « ayant pris la bouchée » sortit du Cénacle pour aller consommer la trahison du Fils de Dieu (Jean 21, 27) !

Nous nous étonnons souvent des « changements » tragiquement négatifs, qui se produisent chez telle ou telle personne que nous connaissons ; mais nous voyons seulement le « terminus », et nous ne savons pas d’où tout cela est parti, nous ne voyons pas le compromis initial qui a fait dévier la liberté vers des directions qui se sont éloignées toujours plus de l’Évangile. S’il est vrai que la miséricorde de Dieu est sans limites, il est aussi vrai, toutefois, que la liberté de l’homme est inconditionnée à tel point qu’existe l’enfer : la possibilité réelle pour l’homme de se refuser pour toujours à son Dieu.

On ne doit pas alors s’étonner que de grands saints, comme Saint Louis-Marie Grignion de Monfort, devant la possibilité pour l’homme de se dérober, et de dévier hors des voies de Jésus, aient ressenti la nécessité très forte et l’urgence de se consacrer sans réserves à la Sainte Vierge, en Lui confiant toute leur propre liberté, en devenant Ses « esclaves ». Par ce terme, on voulait souligner le besoin angoissé, de l’homme qui désire Dieu ardemment, de « se lier pour toujours » à la créature qui n’a jamais dévié des voies de l’Évangile, et qui est l’image même du disciple parfait du Christ : la Vierge Marie, Mère de Jésus, et notre Mère ! Notre cœur ne se lasse jamais de Lui redire : « Totus tuus ego sum ». (Ndlr : Jean-Paul II s'est rendu sur la tombe du P.de Montfort en 1996, le charisme prophétique de l'un a fécondé la mission apostolique de l'autre, "A Jésus par Marie")

par Mgr Luciano Alimandi
 

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Sources :  www.vatican.va -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 13.11.2008 - T/Méditations

 

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