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19 Avril 2005
 

La foi résiste à la pesanteur

 

Le 13 novembre 2007 - (E.S.M.) - Si nous nous laissons charmer par les courants actuels, par ce vent qui nous siffle aux oreilles, notre foi ne peut que sombrer. Ce faisant, assure Benoît XVI, nous avons déjà perdu notre ancrage, à savoir notre relation vitale avec celui qui domine toute pesanteur.

Conférence des Évêques de France à Lourdes

La foi, affirme le pape, résiste à la pesanteur

Ekklesia [en grec] vient de « convoquer » et désigne celle qui est appelée. Le mot désigne, dans son sens technique, l'assemblée et renvoie, dans le contexte grec d'alors, aux rassemblements du peuple dans les démocraties de l'époque. Dans l'usage linguistique chrétien, il s'applique à l'assemblée du Sinaï, l'assemblée du peuple d'Israël. C'est pourquoi il signifie « les convoqués de l'assemblée », ceux qui sont rassemblés autour de lui, qui lui appartiennent et qui savent qu'il demeure parmi eux.

Ce qui est là derrière, explique Benoît XVI, c'est que l'Église est devenue, par vocation, la propriété particulière de Dieu dans le monde, quelque chose qui lui appartient de manière particulière, son temple vivant.

Les chrétiens ont pris très au sérieux la conviction que Dieu n'habite pas dans un temple de pierre, mais qu'il est vivant. Par conséquent, le vrai temple, ce sont les hommes en qui il habite et qui lui appartiennent.

L'expression « peuple de Dieu » signifie aussi, de manière particulière, qu'on appartient à Dieu et qu'on vit selon cette relation d'appartenance.  (Paroles de Benoît XVI dans "Voici quel est notre Dieu" p.42)

« Je voudrais raviver en nous l’espérance… »

Billet de Mgr Dupleix,
secrétaire général adjoint de la Conférence des Évêques de France

Ces quelques mots du nouveau président de la Conférence des Évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, en conclusion de son discours final à l’Assemblée de Lourdes, pourraient passer inaperçus dans l’ensemble du message, tant il est vrai qu’ils relèvent de l’évidence pour la foi de tout baptisé, a fortiori celle des évêques ayant la responsabilité pastorale du Peuple de Dieu.

Mais dans le contexte présent de notre société, que les débats de l’Assemblée plénière ont pris en compte sur bien des plans, non seulement ecclésiaux mais aussi religieux, éthiques et culturels, ce souhait - qui n’est pas sans rappeler les exhortations pauliniennes – prend un relief particulier. Il est confronté à des inquiétudes croissantes, à des tentations de découragement ou de résignation, à des sentiments d’impuissance face à l’éclatement des repères, aux violences déclarées ou plus subtiles qui n’épargnent aucune institution, pas même la nôtre.

Raviver l’espérance, c’est croire sans réserve que le souffle de l’Esprit saint renouvelle en permanence personnes et structures, beaucoup plus par les plongées courageuses en eau profonde que par les jugements péremptoires lancés depuis les berges les plus sécurisées.

Raviver l’espérance, c’est pratiquer un dialogue vrai et confiant en assumant les risques encourus, dont celui d’être livrés à l’autre sans la cuirasse de nos contentieux, avec la seule force de notre foi, de notre conviction et de notre parole.

Raviver l’espérance, c’est croire en la miséricorde et au pardon, en la capacité de chacun à être, fût-ce avec ses fragilités ou ses faiblesses, un témoin et un signe de ce Dieu qui juge davantage sur l’amour secret du cœur que sur les mérites ostentatoires ou la vertu des élites.

Raviver l’espérance, c’est allier lucidité et bienveillance, affirmation et ouverture, enracinement et disposition à l’avenir. Cela ne définit pas un programme mais une manière d’être. Les programmes et les dossiers ne feront jamais défaut. Mais la singularité de l’Église n’est-elle pas, en référence au Christ, de tenir ensemble la profondeur de la réflexion et ce regard d’amour et de confiance sans lequel il n’est point de révélation possible du bonheur ?

Pour illustrer ce propos, revenons au livre de Benoît XVI dans cet autre page : La foi résiste à la pesanteur
La situation de la tempête : les disciples étaient désespérés du fait que Jésus continuait de dormir alors que la barque prenait l'eau. Après qu'il se fut levé et les eut sauvés, il leur dit : « Comment pouviez-vous douter ? » Jésus suppose que ses disciples le connaissent vraiment. Ils devaient savoir qu'il ne les laisserait pas périr. Il leur montre que leur foi en lui, en ce qu'il est, et qu'ils ont reconnu et accepté, est tellement petite qu'un simple coup de vent peut la faire vaciller.

L'épisode, précise Benoît XVI, souligne le fait que Pierre ne regarde plus Jésus, mais qu'il est obnubilé par les éléments naturels. Alors, s'il marche sur l'eau, selon toute vraisemblance, il ne peut que sombrer. Il a oublié l'essentiel, que Jésus l'a appelé, lui qui est maître de tout. Avec lui et par sa force, lorsqu'on est en relation avec lui, même les éléments de mort dans le monde sont surmontables.

Si nous nous laissons charmer par les courants actuels, par ce vent qui nous siffle aux oreilles, notre foi ne peut que sombrer. Ce faisant, nous avons déjà perdu notre ancrage, à savoir notre relation vitale avec celui qui domine toute pesanteur, celle de la mort comme celle de l'histoire avec ses impossibles. La foi est résistance à la pesanteur qui nous tire vers le bas. La foi est communauté avec celui qui représente l'autre force attractive, celle qui nous tire vers le haut, qui nous maintient debout et nous permet de dépasser les éléments de la mort.  (Paroles de Benoît XVI dans "Voici quel est notre Dieu" p.170)

Le prochain  défi du Pape sera une encyclique sur l'espérance, contre le nihilisme : Benoît XVI
 "Sauvé par l'Espérance" : L'encyclique se nommera "Spe Salvi", "Sauvé par l'espérance
 

Sources: E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 13.11.2007 - BENOÎT XVI - T/Brèves

 

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