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19 Avril 2005
 

Le Cardinal George Pell rappelle les JMJ de Sydney et le message de Benoît XVI

 

Cité du Vatican, le 13 octobre 2008  - (E.S.M.) - Ce matin à 9 h 30', les Pères synodaux se sont réunis au cours de leur douzième Congrégation générale, sous la présidence du Cardinal William Joseph Levada. Voici des extraits de quelques interventions:

Le Cardinal George Pell rappelle les JMJ de Sydney et le message de Benoît XVI

Synthèse de la DOUZIÈME CONGRÉGATION GÉNÉRALE (LUNDI 13 OCTOBRE 2008, MATIN )

Le 13 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde -  Ce matin à 9 h 30', les Pères synodaux se sont réunis au cours de leur douzième Congrégation générale, sous la présidence du Cardinal William Joseph Levada. Voici des extraits de quelques interventions:

Le Cardinal George PELL, Archevêque de Sydney (Australie).

Les Évêques sont appelés à aplanir la route à l’Esprit afin qu’il puisse agir de manière efficace lorsque la Parole de Dieu rencontre les individus et les communautés. D’où les suggestions suivantes :

1. La formation d’équipes de jeunes adultes laïcs pour témoigner le Christ au sein des groupes de jeunes, des paroisses, des écoles et des universités.

2. Le développement d’équivalents contemporains de ce que furent les Mystères médiévaux afin d’apporter la Parole de Dieu aux personnes. Les chemins de croix des Journées mondiales de la Jeunesse de Sydney et de Toronto en constituent deux exemples, tout comme Oberammergau et le film “La Passion du Christ”.

3. Développer et soutenir les réseaux sociaux catholiques en ligne sur Internet, tel que XT3, le Christ pour le Troisième Millénaire (wwww.xt3.com), un “facebook” catholique, avec au moins 40 000 membres, lancé lors de la Journée mondiale de la Jeunesse de Sydney. Sa Sainteté le Pape Benoît XVI a adressé un bref message aux usagers le 8 septembre.

4. Le développement d’un Institut central pour la Traduction de la Bible, de manière à ce que cette dernière puisse être traduite plus rapidement et plus soigneusement dans les langues locales en Asie, en Afrique et en Océanie. Une collecte permettant de financer ce travail de traduction serait utile.

5. Demander à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de donner des lignes directrices sur l’infaillibilité des Écritures.

Le Cardinal Stanislaw RYLKO. Un des plus précieux fruits du Concile Vatican II a, sans aucun doute, été la plus grande diffusion de l’Écriture Sainte et la connaissance plus approfondie que le peuple de Dieu en a acquise, selon les orientations théologiques et pastorales données par la constitution dogmatique Dei Verbum. Ce qui a signifié aussi la redécouverte du munus propheticum comme dimension essentielle de l’identité du fidèle laïc (cf. Lumen Gentium, n.35).

La redécouverte de la place de la Parole de Dieu dans la vie des baptisés a, ensuite, été spécialement favorisée par des mouvements ecclésiaux et des nouvelles communautés. En effet, les charismes que l’Esprit Saint a suscités avec tant de prodigalité dans notre temps, comme réponse adéquate aux défis que le monde lance à la mission de l’Église, ont donné lieu à des parcours pédagogiques et des chemins d’initiation chrétienne – centrés précisément sur la Parole de Dieu lue, méditée, célébrée et annoncée (kerygme) –, qui se révèlent être d’une extraordinaire efficacité. Pour une grande quantité de laïcs, de mouvements et de nouvelles communautés, ils sont donc devenus de véritables “laboratoires de la Parole de Dieu” au sein desquels on se familiarise avec les Saintes Écritures, on apprend à apprécier la Parole de Dieu et à la vivre dans les conditions ordinaires de la vie laïque, au coeur du monde.

Pour le rapport des baptisés avec la Parole de Dieu, un autre grand signe d’espérance vient des nouvelles générations. Les Journées mondiales de la jeunesse ont donné, et continuent à le faire, une importante contribution à la diffusion de la connaissance de la Parole de Dieu chez les jeunes. Dans son Message pour la Journée mondiale de la Jeunesse 2006, Benoît XVI écrivait aux jeunes: “Construire votre vie sur le Christ, en accueillant avec joie sa parole et en mettant en pratique ses enseignements: jeunes du troisième millénaire, tel doit être votre programme!”.

- S.Exc. Mgr Evarist PINTO, Archevêque de Karachi (PÂKISTÂN)

Le prophète Amos parle de la faim d’entendre la Parole de Dieu (Am 8, 11). De nombreux catholiques ont aujourd’hui faim et soif de la Parole de Dieu. Dans notre pays, le Pakistan, plus de 60% de la population est analphabète; par conséquent, même s’ils ont très envie d’entendre la Parole de Dieu, ils ne peuvent pas lire la Bible. D’autre part, beaucoup de personnes obtiennent d’excellents résultats dans le cadre académique mais sont illettrées en ce qui concerne la Parole de Dieu. Bon nombre de nos fidèles, y compris des prêtres et des personnes consacrées, sont des experts en sujets séculiers mais sont incapables de transmettre la sublime connaissance de la Bible à des personnes qui ont faim et soif de la Parole de Dieu.

Il est encourageant de savoir que les personnes les plus modestes, qui sont aux prises avec la pauvreté et le chômage, ont faim de l’espérance et de la consolation que la Parole de Dieu peut leur apporter. L’Église offre le Pain de la Vie depuis la table de la Parole de Dieu comme elle offre le Corps du Christ depuis la table de l’Eucharistie (Dei Verbum, n. 21).

Nous savons que c’est le premier devoir des Évêques, des Prêtres et des Diacres que d’enseigner et d’instruire le Peuple de Dieu. Comme l’affirme Dei Verbum : “Il appartient aux saints évêques de former opportunément les fidèles qui leur sont confiés à un usage judicieux des Livres divins (n. 25). De même, la connaissance et la familiarité avec la Parole de Dieu sont aussi de première importance pour les Prêtres et les Diacres, en tant que collaborateurs de l’Évêque.

Les laïcs partagent également la responsabilité d’apporter la Parole de Dieu aux fidèles. Nous rendons hommage aux nombreux mouvements et groupes laïcs dans l’Église qui se sont engagés dans l’étude et l’enseignement de la Bible. Les personnes consacrées ne peuvent rester indifférentes à la faim et à la soif que les personnes simples et pauvres ont de la Parole de Dieu.

Le Cardinal Renato Raffaele MARTINO. Le Cardinal Martino nous a fait part de certains besoins concernant le rapport entre la Parole de Dieu et la Doctrine sociale de l'Église, rapport essentiel à la définition de la nature de cette doctrine, même s’il a besoin d’être approfondi et précisé. Quand l’Église s’adresse à l’homme au travers de sa doctrine sociale, il pense à lui “non seulement à la lumière de l’expérience historique, non seulement avec l’aide des multiples méthodes de la connaissance scientifique, mais en premier lieu à la lumière de la Parole révélée du Dieu vivant”. La foi suscitée par la Parole de Dieu doit donc constituer, comme il a été souligné dans les premiers chapitres du Compendium de la Doctrine sociale, l’horizon toujours présent et indispensable de la doctrine sociale. Le deuxième point signalé concerne le rapport entre l’étude de l’Écriture Sainte et de la doctrine sociale, afin d’éviter des approches erronées et extrêmes. Il faut tenir compte du fait que tant l’étude de l’Écriture Sainte que celle de la Doctrine sociale, tout en employant des concepts et des méthodologies différents, représentent dans tous les cas une connaissance “dans la foi”. Le Cardinal a souhaité une corrélation plus grande et plus féconde entre l’étude de l’Écriture et de la doctrine sociale. Dans l’Écriture Sainte, il est possible de trouver les lignes directrices de la doctrine sociale, comme l’option pour les pauvres, l’engagement en faveur de la justice, le principe de la destination universelle des biens, qui ont de toute évidence une origine biblique.

Le Cardinal Jean-Louis TAURAN. La parole a toujours eu un rôle décisif pour la compréhension du phénomène religieux. Un patrimoine d’expériences spirituelles s’est peu à peu constitué. Il a été transmis et interprété. Ainsi sont nés les “livres sacrés”. Toutes les grandes religions possèdent leurs Livres sacrés. L’Islam, en particulier, est considéré par ses adeptes comme la “religion du Livre” par excellence.

Ces livres sont qualifiés de “sacrés”parce que ceux qui s’y réfèrent considèrent qu’ils viennent d’un Ailleurs, qu’ils ont été transmis par des personnes inspirées et qu’ils révèlent quelque chose du mystère du monde visible et invisible.

De ces religions, les chrétiens peuvent apprendre beaucoup, bien que le christianisme ne saurait être inclus dans les “religions du Livre”. Il serait opportun que les futurs prêtres, religieux et les agents pastoraux soient formés à la lecture directe des textes fondateurs des autres religions au lieu de se contenter d’un commentaire.Mais il est tout aussi important de faire connaître la Bible à nos partenaires du dialogue interreligieux, en particulier notre approche herméneutique du texte sacré.

En partageant nos patrimoines spirituels respectifs, sans irénisme ni syncrétisme, nous serons amenés à découvrir que nous sommes tous des hommes et des femmes désireux d’être enseignés par Dieu.


Le Cardinal Odilo Pedro SCHERER, Archevêque de SÆo Paulo (Brésil). Nous vivons à une époque de grande mobilité humaine: les personnes voyagent, visitent d’autres pays, font des échanges culturels, cherchent du travail et des moyens pour assurer leur subsistance. Le nombre des personnes qui vivent actuellement hors de leur pays natal est impressionnant! Dans de nombreux cas, elles sont victimes de déplacements forcés. Je ne traiterai pas la question pastorale des immigrés proprement dite, je voudrais plutôt indiquer que ce phénomène représente aussi une grande occasion missionnaire pour l’Église. Les immigrés ne devraient donc pas être considérés simplement comme un objet de préoccupation pastorale: ils sont ou bien ils peuvent devenir de véritables missionnaires!

C’est ce qui arriva autrefois, lorsque de nombreux européens de diverses nations émigrèrent en direction de l’Amérique du Sud et du Nord ou vers l’Afrique et l’Océanie. Les familles catholiques précédèrent les prêtres et les religieux; elles furent missionnaires et apportèrent leur foi, en lui donnant une expression dans un nouveau contexte social et culturel. Et c’est ce qui arriva aussi au début du christianisme, quand la communauté de Jérusalem, persécutée après le martyre d’Étienne, se dispersa dans d’autres pays où elle apporta l’Évangile du Christ et fonda des communautés chrétiennes (cf. Ac 8, 4). Avec saint Paul, nous pouvons dire: “La Parole de Dieu n’est pas enchaînée”, elle se répand grâce au témoignage du Christ, qu’apportent ceux qui croient (cf. 2Tm 2, 9).

Pour les raisons susmentionnées, je crois que le Synode pourrait recommander en particulier deux choses:

1) Encourager les personnes qui se trouvent en situation de migration ou en voyage à emporter la Parole de Dieu et même le livre de l’Écriture Sainte, conscientes qu’il s’agit d’une richesse qui n’a pas de prix et qui ne connaît pas de limites géographiques ou culturelles, d’un don à vivre dans la nouvelle patrie et à partager avec le peuple qui les accueille.

2) À ceux qui reçoivent les immigrés dans leur lieu de destination, on pourrait recommander d’accueillir avec une attitude positive ces frères, qui proviennent d’autres nations apportant dans leur bagage “la bonne nouvelle”, en favorisant leur insertion dans les communautés locales et le partage de leurs expériences de foi et de vie chrétienne.

Mgr. Thomas MENAMPARAMPIL, SDB, Archevêque de Guwahati (Inde). Ma question est d’ordre missionnaire : Comment pouvons-nous apporter la “Parole” à ceux qui ne vont pas à l’Église, à ceux qui n’ont jamais entendu l’Évangile ? Comment pouvons-nous trouver des auditeurs dans des contextes informels comme le fit Jésus, et adapter notre message aux différentes cultures comme le fit Paul ? Comment pouvons-nous apporter la “Parole” dans les marchés, les hôpitaux, les écoles, les universités, les parlements, les moyens de communication, dans le sport et l’athlétisme: c’est-à-dire dans le monde du commerce, de la politique, de la science, de la bioéthique, des médias, de l’art, du spectacle; dans les lieux les plus sécularisés (cf. Document de travail n.53). Je demande que, là où nous ne pouvons arriver, nous le fassions à travers les autres; que nous demeurions toujours créatifs du point de vue pastoral afin que, là où nos membres ne peuvent arriver, nos idées le puissent; que nous développions nos compétences et mettions au point des stratégies nécessaires pour persuader et convaincre, non pour réfuter et rejeter  (IL 57) de sorte que la “Parole” devienne une “histoire dynamique (IL 10).

Je voudrais aller plus loin. La “Parole” de Dieu doit être apportée dans les situations de conflit, aux jeunes armés, dans les contextes d’injustice et de pauvreté absolue. Nous n’essayons pas de gagner l’écoute au moyen de condamnations hypocrites, de prétendues vérités et de prétentions du plus bas niveau, mais avec une sollicitude humaine visible, un engagement envers ceux qui souffrent inspiré par l’Évangile, une attention à l’égard des différentes sensibilités culturelles. La “Parole” révèle son pouvoir dans les contextes réels de vie; elle défie les sociétés injustes, réconcilie, soutient les pauvres, apporte la paix.

Un dernier point. Étant donné que nous reconnaissons le rapport spécial qui existe avec le judaïsme et l’islam pour des raisons historiques, pourquoi ne pas exprimer notre proximité à ces communautés qui possèdent des valeurs et des pratiques semblables aux nôtres ? Par exemple, au bouddhisme, avec ses traditions de respect pour la vie, monachisme, renoncement, célibat, contemplation, silence; à l’Hindouisme, qui compte en plus le concept de ‘sacrifice’, traditions de rituels, rubrique, processions, utilisation d’images, eau sainte, pèlerinages, jeûne; au confucianisme avec son attachement profond aux valeurs de la famille, ordre social, respect pour les anciens (cf IL 56) ? Ils représentent, pris tous ensemble, plus de la moitié de l’humanité.

  Regarder la vidéo ►  Quelques échos du Synode...

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Sources : www.vatican.va 081013 (1050) -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 13.10.2008 - T/Synode

 

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