La gloire visible de l’humilité |
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Le 13 mai 2008 -
(E.S.M.) -
Il faut en finir, dans tous les domaines, avec “l’agression des
ténèbres”
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Saint François d'Assise
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SAINT FRANÇOIS
«À ceux qui lui demandaient comment on pouvait vaincre la violence du Mal,
François d’Assise répondit un jour: “Pourquoi agresser les ténèbres ?
Il suffit d’allumer une lumière et les ténèbres
s’enfuient, épouvantées”. Il faut en finir, dans tous les
domaines, avec “l’agression des ténèbres”. On n’en peut plus des agressions,
des croisades et des contre-croisades».
Tel est le début d’un article paru dans la Repubblica, le 27 février
dernier, qui se poursuit ainsi: «Mais son génie a agrandi l’horizon de la
connaissance, et y a introduit les valeurs des choses, et il a agrandi
l’organe de la connaissance en lui annexant le cœur.
Le Cantique des créatures va bien au-delà du sentiment de fraternité avec la
nature tout entière. Aujourd’hui, nous pouvons y lire une admiration
heureuse et confiante pour ce qu’annonce le visible. Mais non pour la
visibilité de la vie publique, de la place, de la polis
(en grec ancien πόλις / pólis ; « cité » dans l'étymologie latine « civitas
» ; au pluriel poleis). Ce n’est pas dans ce visible-là que se
traduit l’Invisible: c’est justement parce que l’on a commis l’immense
erreur de croire cela, qu’est arrivée dans le monde la théocratie, et en
Italie, l’idéologie néo-guelfe. Et c’est cette erreur qui a nourri au siècle
dernier les formes vraiment athéo-dévotes de la théo-politique: un nihilisme
décideur qui réduit tout à des rapports de pouvoir
brutaux ou raffinés, et qui a même fini par réduire les catégories du
politique à une simplification barbare, vaguement
mafieuse: ami-ennemi. Tout autre est le
visible que François glorifie, celui de l’humble vie de chaque créature».
Sources : Lu pour vous
E.S.M.
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Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 13.05.08 -
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