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19 Avril 2005
 

 Benoît XVI: Commentaires de la messe de la Cène du Seigneur

 

 Le Saint-Père Benoît XVI

ROME, VENDREDI 14 AVRIL 2006, Le pape Benoît XVI a célébré jeudi Saint, la messe de la Cène du Seigneur.

Photo: Benoît XVI - Messe chrismale

Messe de la Cène du Seigneur: « Dieu aime l’homme, sa créature »

Messe de la Cène du Seigneur
- Homélie du Pape Benoît XVI - Texte intégral Benoît XVI s'adresse aux prêtres lors de la messe"In Cena Domini" - Le pape a remplacé le traditionnel message écrit aux prêtres par une homélie.

Extraits de l'homélie du pape Benoît XVI

 – « Dieu aime l’homme, sa créature » : le pape Benoît XVI a commenté cette vérité biblique dans son homélie du jeudi Saint (messe de l'après-midi) en la basilique Saint-Jean-du-Latran. Et « son amour », dit-il en expliquant le geste du lavement des pieds, a la « force » « d’enlever notre saleté ».

A 17 h 30, Benoît XVI a en effet renoué avec la traditionnelle messe « in Cena Domini », de la « Cène du Seigneur », rappelant le Jeudi Saint l’institution de l’Eucharistie, du sacerdoce et du Commandement nouveau de l’amour, en la basilique Saint-Jean-du-Latran, la cathédrale de l’évêque de Rome, que la santé de Jean-Paul II lui avait fait abandonner pour Saint-Pierre.

Les gestes de la charité en acte
Le pape Benoît XVI a un moment abandonné l’or satiné et rebrodé de sa chasuble pour une aube blanche au moment du rite liturgique du lavement des pieds. Il a versé de l’eau sur le pied droit de chacun des douze hommes en aube blanche, assis à droite et à gauche de l’autel, avant de l’essuyer d’un ligne blanc, à l’instar de Jésus qui, la veille de sa Passion a fait le geste de laver les pieds de ses disciples. Un geste de serviteur, avant l’accès du maître à un repas. Un geste d’amour, que Benoît XVI a commenté à partir de l’Evangile de saint Jean, en syntonie avec sa première encyclique : « Dieu est Amour ».

Pendant que le pape accomplissait ce geste symbolique, les fidèles présents étaient également invités à faire un geste de charité en soutenant un projet de reconstruction des maisons des familles frappées par des glissements de terrain dévastateurs dans le diocèse de Maasin, aux Philippines. Pendant que le pape accomplissait ce geste symbolique, les fidèles présents étaient également invités à faire un geste de charité en soutenant un projet de reconstruction des maisons des familles frappées par des glissements de terrain dévastateurs dans le diocèse de Maasin, aux Philippines. (Première semaine Sainte du pape Benoît XVI Pendant le rite, l'assemblée sera invitée à accomplir un acte de charité en faveur des victimes de Maasin (Philippines).

Au terme de la célébration, le pape a porté le Saint-Sacrement au reposoir fleuri dans une chapelle latérale à gauche de la nef centrale, au milieu de la foule.

Dieu lave nos pieds sales
Benoît XVI citait d’emblée ce passage de l’évangile de saint Jean: « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin » (Jn 13, 1), et il commentait: « Dieu aime sa créature, l’homme; il l’aime même dans sa chute et il ne l’abandonne pas à lui-même. Il l’aime jusqu’au bout. Il pousse son amour jusqu’au bout, jusqu’à l’extrême: il descend de sa gloire divine. Il dépose les habits de sa gloire divine et revêt les habits de l’esclave. Il descend jusqu’à l’extrême bassesse de notre chute. Il s’agenouille devant nous et il nous rend le service de l’esclave; il lave nos pieds sales, afin que nous devenions admissibles à la table de Dieu, afin que nous devenions dignes de prendre place à sa table – une chose que nous ne pourrions faire de nous-mêmes et que nous ne devrions pas faire ».

Un pouvoir d’amour qui purifie et guérit
Le pape Benoît XVI insistait sur cette proximité: « Dieu n’est pas un Dieu lointain, trop distant et trop grand pour s’occuper de nos bagatelles. Puisqu’il est grand, il peut s’intéresser aussi à de petites choses. Puisqu’il est grand, l’âme de l’homme, le même homme qui a été créé par l’amour éternel, n’est pas une chose petite, mais est grande et digne de son amour. La sainteté de Dieu n’est pas seulement un pouvoir incandescent devant lequel nous devons nous retirer terrorisés. C’est un pouvoir d’amour et pour cela, c’est un pouvoir qui purifie et qui guérit ».

Seul l’amour enlève notre saleté
« Dieu descend et devient esclave, insistait Benoît XVI, il nous lave les pieds afin que nous puissions nous tenir à sa table. En cela s’exprime le mystère de Jésus Christ. En cela devient visible ce que signifie la Rédemption. Le bain dans lequel il nous lave est son amour prêt à affronter la mort. Seul l’amour a cette force purificatrice qui nous enlève notre saleté et nous élève dans les hauteurs de Dieu. Le bain qui nous purifie c’est lui-même qui se donne totalement à nous – depuis les profondeurs de sa souffrance et de sa mort. Il est continuellement cet amour qui nous lave; dans les sacrements de la purification – le baptême et le sacrement de la pénitence – il est continuellement agenouillé à nos pieds et il nous rend le service de l’esclave, le service de la purification, il nous rend capables de Dieu. Son amour est inépuisable, il va vraiment jusqu’au bout ».

Judas et le « mystère obscur du refus »

Parmi les Douze apôtres, symboles des 12 tribus d’Israël, un apôtre, Judas, rend présent, lors de la Messe de la Cène du Seigneur, le mystère obscur du refus et cette capacité de l’homme de « mettre une limite » à l’amour de Dieu, qui ne « connaît pas de limite », explique Benoît XVI.

Dans son homélie de la Messe de la Cène du Seigneur, à Saint-Jean-du-Latran, le pape Benoît XVI a en effet invité les fidèles à « réfléchir » sur le rôle de Judas. Une réflexion d’autant plus d’actualité au moment où la publication de l’évangile apocryphe dit « de Judas » reflète une interprétation non chrétienne mais gnostique de l’Evangile, comme le soulignait déjà saint Irénée de Lyon au IIe siècle.

Le mystère obscur du refus
Le pape Benoît XVI commentait en effet cette parole de l’évangile de Jean: « Vous êtes purs, mais non pas tous » (Jn 13, 10). « Dans cette phrase, commentait le pape, se révèle le grand don de la purification que lui fait, parce qu’il a le désir d’être à table avec nous, de devenir notre nourriture. « Mais non pas tous » – il existe le mystère obscur du refus, qui se rend présent avec l’histoire de Judas, et, justement, le Jeudi saint, le jour où Jésus fait le don de lui-même, doit nous faire réfléchir. L’amour du Seigneur ne connaît pas de limites, mais l’homme peut y mettre une limite ».

En Judas, nous voyons la nature de ce refus encore plus clairement
« Vous êtes purs, mais non pas tous », reprenait Benoît XVI en interrogeant: « Qu’est-ce qui rend l’homme impur ? C’est le refus de l’amour, le fait de ne pas vouloir être aimé, de ne pas aimer. C’est l’orgueil qui croit ne pas avoir besoin de purification, qui se ferme à la bonté de Dieu qui sauve. C’est l’orgueil qui ne veut pas confesser et reconnaître que nous avons besoin de purification. En Judas, nous voyons la nature de ce refus encore plus clairement ».

Le mensonge
« Il jauge Jésus selon les catégories du pouvoir et du succès : pour lui, seul le pouvoir et le succès sont des réalités, l’amour ne compte pas, souligne Benoît XVI. Il est avide : l’argent est plus important que la communion avec Jésus, plus important que Dieu et son amour. Et ainsi, il devient aussi un menteur, qui joue un double jeu, et rompt avec la vérité ; quelqu’un qui vit dans le mensonge et perd ainsi le sens de la vérité suprême, de Dieu. De cette façon, il s’endurcit, devient incapable de conversion, du retour confiant de l’enfant prodigue, et il jette sa vie détruite ».

L’auto-suffisance met une limite à son amour
« Vous êtes purs, mais non pas tous », reprend encore le pape dans sa méditation, avant d’ajouter: « Le Seigneur, aujourd’hui, nous met en garde contre l’auto-suffisance qui met une limite à son amour illimité ».

Se laisser contaminer par l’humilité
« Il nous invite, continue le pape Benoît XVI , à imiter son humilité, à nous confier à elle, à nous laisser ‘contaminer’ par elle. Il nous invite – aussi perdu que nous puissions nous sentir – à revenir à la maison et à permettre à sa bonté purificatrice de nous relever et de nous faire entrer dans la communion à table avec lui, avec Dieu lui-même ».

« Nous supporter mutuellement »

Benoît XVI souligne la « force purificatrice de la bonté » de Dieu et la purification réciproque que signifie le commandement donné par le Christ à ses apôtres de se laver mutuellement les pieds: « Nous purifier les uns les autres en nous supportant mutuellement et en acceptant d’être supportés par les autres ».

Le pape commentait, dans son homélie pour la messe « In Cena Domini », en la basilique du Latran, ce passage évangélique qu’il qualifie « d’inépuisable »: « je vous ai donné l’exemple. Vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres » (Jn 13, 15 et 14).

« En quoi consiste, demande Benoît XVI , "se laver les pieds les uns aux autres" ? Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? »

Et de répondre: « Tout acte de bonté envers l’autre – spécialement envers les souffrants et ceux qui sont peu estimés – est un service de lavement des pieds. C’est à cela que le Seigneur nous appelle: à descendre à apprendre l’humilité et le courage de la bonté et aussi la disponibilité à accepter le refus et cependant se fier à la bonté et persévérer en elle ».

Pourtant Benoît XVI annonce une « signification encore plus profonde » de ce passage évangélique. Il explique: « Le Seigneur enlève notre saleté par la force purificatrice de sa bonté. Nous laver les pieds les uns aux autres, toujours recommencer ensemble même si cela semble inutile. Cela signifie nous purifier les uns les autres en nous supportant mutuellement et en acceptant d’être supportés par les autres; nous purifier les uns les autres en nous donnant réciproquement la force sanctifiante de la Parole de Dieu et en nous introduisant dans le sacrement de l’amour divin ».

Le pape Benoît XVI conclut par ce vœu: « Le Seigneur nous purifie et pour cela nous osons accéder à sa table. Prions-le de nous donner à tous la grâce de pouvoir un jour être pour toujours ses hôtes à l’éternel banquet nuptial. Amen! »

Ce commentaire émane de l'Agence d'infirmation ZENIT. Nous publierons le texte intégral dès qu'il sera traduit.

Messe de la Cène du Seigneur
- Homélie du Pape Benoît XVI - Texte intégral Benoît XVI s'adresse aux prêtres lors de la messe"In Cena Domini" - Le pape a remplacé le traditionnel message écrit aux prêtres par une homélie.

 

Autres documents:

Le programme des cérémonies de la Semaine Sainte présidées par le pape Benoît XVI, tel qu'il a été publié par l'Office des Cérémonies liturgiques du Souverain Pontife. Première semaine Sainte du pape Benoît XVI

 

Chemin de Croix au Colisée présidé par le pape Benoît XVI - Vous pouvez retrouver les textes en français et superbement illustrés sur le lien:   Chemin de Croix

 

Autres documents:

Messe chrismale: Texte intégral de l'homélie de Benoît XVI

Benoît XVI; "Ce qui rend l'homme immonde est le refus de l'amour"

 

Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 14.04.2006 - BENOÎT XVI

 

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