Cité du Vatican, le 13 mars 2008  - (E.S.M.) - Benoît XVI a fait parvenir un télégramme de condoléances à Mgr. Giuseppe Andrich, Evêque de Belluno-Feltre (Italie), en raison du décès (le 11 à 91 ans) de M. Edoardo Luciani, frère du serviteur de Dieu Jean-Paul I. Evoquant leur récente rencontre, à Lorenzo di Cadore, en juin dernier.

Albino Luciani, le pape Jean Paul Ier

Benoît XVI évoque sa dernière rencontre avec M. Edoardo Luciani à Lorenzago

Décès du frère de Jean Paul Ier

Le pape Benoît XVI a fait parvenir un télégramme de condoléances à Mgr. Giuseppe Andrich, Evêque de Belluno-Feltre (Italie), en raison du décès (le 11 à 91 ans) de M. Edoardo Luciani, frère du serviteur de Dieu Jean-Paul I. Evoquant leur récente rencontre, à  Lorenzago di Cadore, en juin dernier, le Saint-Père y salue les grandes vertus humaines et chrétiennes du défunt, son attachement à la famille et à l'Eglise, son engagement civil. Il prie aussi pour qu'il partage avec son épouse et son frère la joie de rencontrer le Seigneur ressuscité.

«Un grand ami». C’est par ces paroles que le Saint-Père Benoît XVI a voulu rappeler Albino Luciani à Lorenzago, le 22 juillet, pendant le dernier Angélus de ses vacances d’été dans la région de Belluno. Le Pape ne s’est pas rendu à Canale d’Agordo, le pays natal d’Albino Luciani, mais la présence du frère de Jean Paul Ier, âgé à ce moment-là de 90 ans, est allée au devant du désir de Benoît XVI de se rendre dans le lieu qui a donné naissance à son prédécesseur.

Une rencontre brève mais intense. Quand l’évêque de Belluno, Mgr Giuseppe Andrich, l’a présenté à Sa Sainteté, le Pape l’a embrassé en rappelant l’occasion à laquelle ils s’étaient connus. «Nous nous connaissons déjà, m’a tout de suite dit le Pape, et nous avons rappelé les circonstances de cette rencontre», nous confie tout de suite après Edoardo, Berto, comme tout le monde l’appelle ici. Et s’abritant un peu à l’ombre, sur la place de Lorenzago, tandis qu’un petit groupe de Chinois accompagné du cardinal Joseph Zen prend la file pour lui serrer la main, il raconte encore tout ému: «C’était il y a plus de vingt ans, sur la place Saint-Pierre. C’était le 16 octobre 1983, jour de la canonisation du père Léopold Mandic. J’étais allé à Rome pour participer à cette canonisation. Nous avions dans notre famille une dévotion particulière pour le père Léopold, en raison surtout de mon frère. ► La rencontre de Benoît XVI avec le frère de Jean Paul Ier

Texte original du télégramme du Saint Père ► Italien

Sources : www.vatican.va  VIS 080313 (110) - E.S.M.

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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 13.03.2008 - T/Brèves