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La Nouvelle Alliance, méditation du card. Vanhoye devant Benoît XVI et la Curie

 

Cité du Vatican, le 13 février 2008  - (E.S.M.) - La Nouvelle Alliance fondée dans le sang de Jésus nous renouvelle et nous met en relation intime avec Dieu : c'est la méditation du cardinal Vanhoye pour ce troisième jour d'exercices spirituels au Pape Benoît XVI et à la Curie.

Chapelle Redemptoris Mater

La Nouvelle Alliance, méditation du card. Vanhoye devant Benoît XVI et la Curie

Exercices Spirituels de ce mercredi

Première méditation : La promesse de la Nouvelle Alliance (Jérémie 31,31-34)
Seconde méditation : Les Noces de Cana, signe de la Nouvelle Alliance (Gn 2,1-11)
Troisième méditation : Le Christ Médiateur de la Nouvelle Alliance, lors de la dernière Cène (Lc 22,19-20)


La Nouvelle Alliance fondée dans le sang de Jésus nous renouvelle et nous met en relation intime avec Dieu : c'est la méditation du cardinal Vanhoye pour ce troisième jour d'exercices spirituels au Pape Benoît XVI et à la Curie

Les exercices spirituels pour le Carême au Vatican en présence du Pape et de la Curie Romaine, commencés dimanche soir au Palais apostolique se poursuivent. Dans les deux méditations de ce matin, le cardinal Albert Vanhoye s'est arrêté sur la façon dont la Lettre aux Hébreux présente la promesse de la Nouvelle Alliance et sur la page de l'évangile des noces de Cana.

La Lettre aux Hébreux, a souligné aujourd'hui le cardinal Vanhoye, établit un lien étroit entre le sacerdoce du Christ et la Nouvelle Alliance, dont Jésus est le médiateur. Le texte, a-t-il poursuivi, présente une longue citation de l'oracle de Jérémie, annonce de la Nouvelle Alliance. Le peuple d'Israël a été infidèle à Dieu. Pourtant, Dieu envoie Jérémie annoncer une Alliance vraiment Nouvelle, différente de celle faite par les Pères. Dieu veut accomplir un changement radical. Une Alliance qui se fonde sur quatre éléments :

« Premier aspect, la Nouvelle Alliance sera intérieure et non extérieure. Second aspect, elle sera une relation d'appartenance réciproque parfaite entre Dieu et le peuple. Troisième aspect, elle ne sera pas une institution collective, mais plutôt une relation personnelle de chacun avec Dieu. Quatrième aspect, cette relation sera fondée sur le pardon total des péchés ».

La Nouvelle Alliance conduit, donc, à une transformation des cœurs. Sur le Sinaï, a affirmé le cardinal Vanhoye, Dieu avait écrit sa loi sur des tables de pierres - loi extérieure à observer - mais qui ne changeait pas le cœur des personnes. Une transformation intérieure était indispensable et Dieu la promet. Une fois les cœur changés, a-t-il ajouté, s'instaure une relation réciproque parfaite entre Dieu et le peuple. Non seulement, la Nouvelle Alliance, annonce Jérémie, ne sera pas collective mais consistera en une relation personnelle, intime, qui rendra les avertissements inutiles. Dans l'Ancien Testament, a souligné le cardinal Vanhoye,  l'avertissement, la menace des prophètes, était toujours nécessaire. Pourtant, ces interventions ne suffisent pas pour convertir le peuple d'Israël. La Nouvelle Alliance se présente par contre comme une situation différente. L'oracle, a dit le cardinal Vanhoye ouvre des perspectives merveilleuses, mais n'explique pas comment cette extraordinaire promesse de Dieu pourra se réaliser :

« Jésus nous le révèle par contre dans la dernière Cène, lorsqu'il institue l'Eucharistie. Jésus prend le calice et dit : « Ceci est mon sang,  le sang de l'alliance ». La Nouvelle Alliance devait être fondée dans le sang : un sang versé pour la multitude en rémission des péchés, selon la promesse de la Nouvelle Alliance ».

La Nouvelle Alliance donc, est fondée sur le sang de Jésus. C'est pourquoi, a exhorté le cardinal Vanhoye, nous devons prendre conscience de cette Alliance qui nous renouvelle complètement et nous met en relation profonde avec Dieu, grâce au Christ.

(Chants)

La second méditation, le cardinal l'a consacrée aux noces de Cana, qui, a-t-il affirmé, se célèbrent précisément pour établir une alliance. Le cardinal a rappelé que l'Alliance entre Dieu et son peuple est présentée dans l'Ancien Testament précisément comme des noces. L'idolâtrie au contraire est présentée comme une infidélité, un adultère du peuple d'Israël, comme dans l'épisode du veau d'or. Toutefois, même dans les instants les plus tragiques, le Seigneur ne renonce pas à son projet d'union dans l'Amour et promet une nouvelle alliance. À Cana, donc, est accompli le miracle de la transformation de l'eau en vin. Jésus commence ses miracles et manifeste sa gloire. Mais quel est-elle la gloire de Jésus, se demande le cardinal Vanhoye ? C'est vraiment la gloire de l'Epoux. C'est la gloire de l'Amour généreux qui offre le bon vin pour accomplir les noces. Dans la page de l'évangile, a-t-il encore dit, nous sommes frappés par la figure de Marie. La Mère avait parlé au Fils des difficultés de l'époux à cause du manque de vin. Jésus répond d'une manière qui montre un changement dans les rapports avec sa Mère :

« Le commentaire patristique explique que le moment où Marie, la Mère, doit guider le Fils dans la vie, est révolu, il est maintenant l'heure pour Jésus, de prendre l'initiative et de réaliser le plan de Dieu. Jésus ne doit plus obéir à Marie, Il doit prendre en main sa mission de Messie ».

Marie, a souligné le prédicateur, devient ainsi doublement mère de Jésus, en nous enseignant une véritable docilité envers Lui. Cet Évangile nous met face au choix de deux attitudes spirituelles opposées : celle de la docilité de Marie et celle de celui qui ne veut accepter aucun changement de relation, proposé par Jésus. Le cardinal Vanhoye a conclu la méditation par l'invitation de Saint Paul, dans la Lettre aux Romains, à nous transformer en renouvelant notre âme.

Les deux méditations de mardi matin ont été consacrées au Christ : « Le Christ grand prêtre, digne de foi » et « le Christ grand prêtre miséricordieux ».

Dans la première, le Cardinal a souligné que Jésus s'est rendu en tout semblable aux frères pour devenir grand prêtre miséricordieux et digne de foi. Ce sentiment du Christ est profondément imprégné d'humanité : en Jésus, c'est la compassion acquise grâce à la participation au sort de ses semblables.

« Il ne s'agit donc pas simplement du sentiment superficiel de qui s'émeut facilement. Il s'agit d'une capacité acquise à travers l'expérience personnelle de la souffrance. Il faut être passés à travers les mêmes épreuves, les mêmes souffrances, que ceux que nous voulons aider. Le Christ sait compatir parce qu'il a été éprouvé en tout comme nous ».

« Ces qualités doivent être présentes nécessairement ensemble pour faire un prêtre - a-t-il observé. Un homme, plein de compassion pour les frères mais non accrédité auprès de Dieu, ne pourrait pas exercer la médiation sacerdotale, établir l'alliance ».

« Dans le cas inverse - a-t-il ajouté -, un être accrédité auprès de Dieu, mais auquel il manquait le lien de solidarité avec nous, ne pourrait pas être notre prêtre ».

La Lettre aux Hébreux, affirme le cardinal, expose que le Christ est le vrai et unique grand prêtre, de manière très différente de celui du sacerdoce ancien. Plutôt que servir Dieu par des sacrifices rituels, Jésus le fait dans les relations humaines.

« L'attitude généreuse de Jésus médiateur, a été d'accueillir pleinement la solidarité humaine. La souffrance existait. La mort, le péché existaient. Jésus est descendu dans cette misère humaine en offrant son amour. Il a fait de la souffrance, de la mort, une occasion d'amour extrême », a-t-il constaté.

« Et ainsi, il est devenu grand prêtre parce qu'il a tracé le chemin de la nouvelle alliance, de la communion avec Dieu retrouvée pour nous pécheurs ».

Le pape Benoît XVI assiste aux méditations depuis sa chapelle personnelle située sur le côté de la Chapelle Redemptoris Mater.

Sources:  www.vatican.va R.V.- E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 13.02.2008 - BENOÎT XVI

 

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