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Le Christ hier, aujourd’hui, toujours

 

Mardi 12 décembre 2006 - (E.S.M.) - Ce texte nous est communiqué par Robert et Claudi, qui viennent de créer une association pour défendre les racines chrétiennes de l'Europe.

Robert et Claudi sur les routes d'Europe

Le Christ hier, aujourd’hui, toujours

Christus heri, hodie, semper

« Le Christ hier, aujourd’hui, toujours », c’était, vous vous en souvenez, la devise qui accompagnait le jubilé de l’Année sainte.

Lors de notre pèlerinage à Bethléem au début de ce jubilé, il nous est souvent arrivé, en traversant les faubourgs des villes ou des villages d’orient, de découvrir des fresques à l’entrée des maisons représentant la Kaaba (la Kaaba désigne un édifice cubique du sanctuaire de la Mecque). Par ce signe, il nous était donné d’apprendre que dans cette demeure un homme croyant avait effectué le pèlerinage à la Mecque, devenu hadj ou hadji, il avait droit à la considération de tous et sa maison était respectée.

Quelques années plus tard, en Europe, lorsque nous avons parcouru les villages de Bavière, d’Autriche, de Moravie ou certaines régions d’Italie ou de Pologne, nous avons fait la même constatation, mais il s’agissait ici de signes chrétiens. Des croix balisaient les carrefours, de nombreux oratoires bordaient les routes et de belles statues ornaient les maisons.

Ni en Occident, ni en Orient nous n’avons vu dans ces signes extérieurs la marque d’un triomphalisme blessant ou l’amorce d’un quelconque prosélytisme, mais simplement l’affirmation tranquille des hommes qui croient en Dieu et Lui donnent ainsi la preuve de leur attachement.

Qui n’est pas ulcéré par les graffitis qui endeuillent les murs de nos villes, souillent les trottoirs, et partent même à l’assaut des locomotives et des rames des trains dans certaines gares de banlieue ? Cette lèpre affligeante, signe de décadence et de mauvais goût, donne l’impression d’une génération spontanée, irrépressible, et qu’il nous faut subir, car il y a même des hommes politiques, incapables d’endiguer cette marée noire, qui ont élevé ces déjections à la hauteur d’une œuvre d’art. En réalité, elles ne sont l’œuvre que d’une infime poignée d’individus, imposant à la manière terroriste leur vision nihiliste et dégradante de l’humanité.

Et nous chrétiens, nous sommes quand même plus nombreux que cette poignée d’énergumènes, si nous nous levions et si nous osions enfin affirmer en Qui nous croyons ? Si nous n’avions plus peur de le dire et de le montrer ? Il semble urgent que les chrétiens, acteurs à part entière de la vie à l’enrichissement de laquelle ils contribuent par leur travail, affirment par des signes et des mots leur appartenance définitive au Christ ainsi que leur amour en la Mère de Dieu. Par la communion des saints marquons aussi notre attachement à ceux qui nous ont précédés sur cette terre et qui nous ont légué l’exemple de leur vie.

Il n’y a pas bien longtemps, nos villes, nos villages, nos places et nos rues, à quelques exceptions près, avaient encore une attache chrétienne. Héritiers de ces siècles de foi, Sainte Geneviève des Bois, St Menehould ou St Pons sont parvenus jusqu’à nous, mais la laïcité, ainsi qu’une insidieuse sécularisation ont rongé peu à peu ces habitudes. La société sans Dieu, donc sans repères, dans laquelle nous vivons, préfère maintenant au patronage de Saint Martin, de Saint Vincent de Paul ou de Saint Michel celui d’un coureur cycliste, d’un acteur de cinéma ou d’un homme politique.

Et voici pourtant, qu’en ces temps difficiles où nous sommes parvenus, des laïcs courageux et même quelques évêques, se lèvent pour briser les tabous : ils demandent le nom de Jean Paul II pour une esplanade à Paris, ils lui élèvent une statue à Ploërmel. En dépit des clameurs médiatiques et des protestations que génèrent inévitablement ces timides avancées dans le domaine public, elles sont importantes, car elles conditionnent le maintien de la mémoire religieuse du troisième millénaire. Souhaitons qu’elles soient poursuivies : lorsqu’ils sont unis, les chrétiens constituent la plus grande force de l’Europe ! N’a-t-on pas eu ces derniers jours la bonne surprise de voir en France treize prélats, dont onze évêques, s’élever contre les manipulations d’embryons et le « terrorisme compassionnel » si habilement pratiqué par les responsables du Téléthon.

Dans la défense des racines chrétiennes de l’Europe à laquelle nous nous sommes engagés(1), nous portons aussi une attention particulière aux prénoms que les parents donnent à leurs enfants. Le prénom n’est certes pas un appendice mondain, fluctuant au gré des modes, il assure à chacun l’aide nécessaire pour parvenir au ciel. En donnant à un enfant le prénom d’un saint, d’un archange, d’un martyr ou de la Vierge Marie, on lui offre une proximité spirituelle, un accompagnement qui ne cessera qu’à la mort. Je connais une famille, pourtant déjà bien pourvue avec Saint Joseph et les noms de tous les archanges, qui a tenu a appeler son petit dernier Benoît Kolbe. En associant le nom du fondateur de l’ordre Bénédictin à celui du chevalier Polonais de la Milice de l’Immaculée, les parents ont voulu donner à ce petit garçon le secours inestimable de deux puissants intercesseurs, deux guides spirituels qui rivaliseront pour protéger cette âme pendant toute sa vie. Peut-on rêver d’une meilleure assurance vie ?

Dans le même esprit de lutte contre le paganisme ambiant, donnons à nos maisons des noms qui reflètent notre foi. Ils doivent la représenter non pas comme un témoin muet, mais comme un héritage signifiant, une affirmation claire et joyeuse pour tous ceux qui frappent à notre porte. Je me rappelle notre joie en découvrant un jour près de Levroux une ferme qui portait le nom de Grange Dieu. Pourquoi ne pas adopter, en latin ou en français, un des noms que nous déclinons chaque fois que nous prions la Sainte Vierge dans sa litanie : arche d’alliance, Porte du Ciel, Étoile du Matin, Trône de la Sagesse. Les maisons sont le siège inviolable de la première des églises : la famille. Aucune protection n’est superflue pour assurer son existence, garantir sa survie et la protéger des embûches de l’ennemi !

Enfin, il est également souhaitable qu’au seuil de notre maison ou de notre appartement nous n’ayons plus peur d’indiquer par un signe visible quelle est la force de nos convictions et l’Amour de Celui qui nous habite. A la place d’un nain de jardin ou d’une estampe japonaise donnons la meilleure place à Jésus et à Sa Sainte Mère. Nos frères orthodoxes qui ont connu en leur temps la cruauté de la persécution athée, nous ont appris le soin extrême que nous devons apporter à la confection du « beau coin ». Imitons-les !

Comme l’heure actuelle exige que nous soyons tous témoins et missionnaires, manifestons-nous, soyons des bâtisseurs. L’élévation d’une croix ou d’une statue dans une niche, la pose d’une céramique ou d’une mosaïque sur le mur d’entrée font parti de la panoplie des moyens qui nous aideront à témoigner de la présence de Dieu dans notre vie. En ces temps de disette de la foi, où des légions d’idoles parcourent les rues illuminées des villes et des villages, sachons garder les portes de nos demeures en réservant la plus belle place au Seul Rocher qui nous sauve, le Christ, Soleil d’Amour. Dans sa première homélie, Jean Paul II nous l’avait demandé : « Devant le sens incertain de la vie de l’homme, le doute et le désespoir, permettez au Christ de parler à l’homme. Lui seul a les paroles de vie, oui, de Vie Eternelle. »

N’ayons donc plus peur, ouvrons grandes les portes de nos maisons au Christ. A la fin de cette neuvaine de l’Immaculée Conception, demandons encore à Marie de nous aider et de nous accompagner :

« Reine des apôtres, faites que tous les chrétiens se rassemblent pour annoncer la Bonne Nouvelle du Dieu d’Amour, Un en Trois Personnes, manifesté par Jésus Christ, venu sauver l’humanité du péché et de la mort et lui donner la Vie et le Bonheur éternels. »

Robert Mestelan
Président de l’association « La Route de l’Europe chrétienne


(1) L’association « la Route de l’Europe chrétienne », association déclarée Loi 1901, rassemble des laïcs catholiques qui se sont donnés pour but de défendre les racines chrétiennes de l’Europe.

A cet effet, ils font et organisent des pèlerinages, donnent des conférences et restaurent ou construisent tout signe chrétien en péril : Ass. La Route de l’Europe chrétienne, Atelier Lou Barri, 84740Velleron  -   atelierloubarri@free.fr    -    http://atelierloubarri.free.fr/


 

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 12.12.2006 - BENOÎT XVI - EGLISE

 

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