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19 Avril 2005
 

Les mains du pape Jean-Paul II étaient comme le toucher d'un ange

 

Le 12 novembre 2008 - (E.S.M.) - "Le témoignage" est une adaptation du livre "Une vie avec Karol". Le film est un docu-fiction qui mêle les souvenirs du Cardinal à des scènes romancées de la vie de Karol Wojtyla. Ce film a été projeté devant le pape Benoît XVI le 16 octobre dernier dans la salle Paul VI du Vatican.

Le cardinal Stanislas Dziwisz et le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Les mains du pape Jean-Paul II étaient comme le toucher d'un ange

Le 12 novembre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - "Le témoignage" est une adaptation du livre "Une vie avec Karol" (interview avec le Cardinal Stanislas Dziwisz, convaincu par Gian Franco Svidercoschi d'y rapporter son témoignage). Le film est un docu-fiction qui mêle les souvenirs du Cardinal à des scènes romancées de la vie de Karol Wojtyla. Il a été enrichi par la narration de l'acteur anglais Michael York (1) et par la musique du fameux compositeur Vangelis. Ce film a été projeté devant le pape Benoît XVI le 16 octobre dernier dans la salle Paul VI du Vatican.

Przemystaw Hauser, le père de ce projet, son producteur et co-auteur, est un homme humble mais plein de ressources et qui réserve bien des surprises! Directeur d'une agence TBA Group, il est aussi ambassadeur de l'Ordre des Chevaliers de Malte à Cuba où son apostolat consiste à coordonner les différentes aides humanitaires et médicales. A l'occasion du dixième anniversaire de la visite historique de Jean-Paul II à La Havane, il a organisé, en collaboration avec l'Église locale et le nonce apostolique, une exposition photographique rappelant ce pèlerinage. Une soixantaine de grandes photos ont été exposées dans les différentes églises du Pays. Il projette aussi d'ouvrir un cinéma spirituel, qui présentera divers films sur l'histoire du pontificat. Hauser en a déjà écrit et produit quelques-uns, dont une œuvre monumentale en quatre parties et sept langues, qui présente "Les secrets du Vatican".

Jean-Paul II est mort il y a trois ans et son souvenir nous est encore très présent. Le monde a-t-il besoin d'un nouveau film sur Jean-Paul II ? Il est vrai que nous nous souvenons tous de son image, de sa voix, en particulier pendant la dernière période de sa vie qu'on appelle souvent "Évangile de la souffrance", qui laisse transparaître le sens de la souffrance et la dignité de l'homme. Tout de suite après sa mort deux grandes productions cinématographiques sont sorties, belles mais difficiles à comprendre parce nous étions encore tout remplis des souvenirs du Pape vivant. On a vu de grands acteurs interpréter leur personnage de façon vraiment excellente mais l'image qu'ils en donnaient ne pouvait pas être complètement authentique, tout simplement parce que Jean-Paul II est inimitable. La génération qui l'a connu aura toujours du mal à accepter une telle fiction parce qu'elle n'apparaîtra jamais naturelle. A la base de notre film en revanche, il y a la volonté de montrer le vrai Jean-Paul II, sa personnalité authentique. C'est pourquoi nous avons utilisé des documents d'archives et surtout le témoignage du Cardinal Dziwisz, la personne la plus autorisée à parler de Karol Wojtyla, parce qu'il a vécu quarante ans à ses côtés.

Qu'est-ce que le spectateur peut attendre de ce film ?
On a choisi pour sa réalisation le genre docu-fiction: les scènes imaginées sont très réduites. On a préféré montrer son vrai visage afin d'éviter le "faux". On voit son profil et tout de suite après on passe aux documents d'archives, ce qui fait que le spectateur a l'impression de se trouver dans la vie même de Jean-Paul II, du début à Wadowice jusqu' à la fin au Vatican. La narration du Cardinal est de grande valeur, si authentique et si puissante qu'elle en est très souvent fulgurante. De temps en temps, on l'entend parler et ses paroles qui pourraient sembler évidentes, sont prononcées avec une telle désinvolture et un tel naturel qu'elles valent mille fois n'importe quelle fiction. Je pense que c'est en cela que réside le grand succès de ce film: il montre un pape authentique. Ce n'est pas un traité de théologie et encore moins une analyse de la vie de Karol Wojtyla. Ce n'est pas un film qui présente le Pape comme chef de l'Église, c'est un film qui nous montre l'homme. On s'est servi d'images qui n'avaient jamais été publiées, je crois donc que les spectateurs seront contents. Ce sera une vraie joie pour les yeux et les oreilles de ceux qui aiment Jean-Paul II. J'ajoute que même dans les scènes de fiction, on a utilisé les affaires personnelles de Jean-Paul II: ses vêtements, ses ornements liturgiques, ses chaussures, sa calotte; les lieux de tournage sont eux aussi authentiques.

Le motif qui court tout au long du film, ce sont les yeux et les mains du Pape...
Toutes les personnes qui ont eu la chance de le rencontrer, peut-être même de lui baiser la main, en gardent deux souvenirs: son regard concentré sur la personne
(qui à cet instant comptait seule pour lui, tout le reste n'existait plus) et ses mains qui étaient comme le toucher d'un ange.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées pendant la production ?
Toute production rencontre des problèmes petits et grands; pour nous par exemple, entrer et tourner dans la chapelle Sixtine au Vatican, fut problématique. En effet ce n'est pas un endroit fait pour accueillir une troupe cinématographique, qui plus est avec un acteur! Je crois cependant que la plus grande difficulté fut la conscience que nous avions du poids des paroles du Cardinal et la grandeur du sujet en question. C'est bien simple, il est arrivé parfois que ce témoignage unique nous paralyse. Nous avons touché le sacré - la personne du Pape - et le profane - la technique cinématographique. Il était donc difficile de se libérer de ce poids. Il est bon ici de nous rappeler un de nos peintres polonais, Jan Styka, qui devait faire un tableau représentant le Christ. Pendant la nuit lui serait apparu le Christ qui lui aurait dit: «Je t'en prie, ne me représente pas à genoux, représente-moi bien...». Nous avons voulu, nous aussi, représenter ainsi Jean-Paul II, bien, tout simplement.

Et vous-même, vous considérez-vous comme appartenant à la génération des JP2 ?
Tout dernièrement, parler de la génération JP2, c'était parler des gens nés dans les années Soixante, mais ce n'est plus vrai. Nous sommes tous de sa Génération, parce que toute notre vie a été en quelque sorte en contact avec la sienne. Cette génération en compte deux, celle des parents et celle de leurs enfants parce que le pontificat de Jean-Paul II a été long et rempli d'événements dont l'influence a marqué et marquera plusieurs générations.

Jean-Paul II est quelqu'un qui a toujours été présent dans ma vie. Cette présence, je l'ai sentie à chaque étape de mon existence, y compris pendant la réalisation de ce film. Bien plus, je pense que la production en aurait été impossible s'il n'avait pas envoyé de là-Haut sa permission! Je me rappelle ma première rencontre avec Wojtyla, lorsque, encore Cardinal, il est venu nous trouver au camp d'été, juste quelques mois avant d'être élu pape. Il est venu nous voir en tant qu'évêque de Cracovie à Spisz, au nord de la Pologne. Je me rappelle d'un évêque humble mais très joyeux qui a parlé avec nous de telle façon que nous l'avons considéré comme l'un des nôtres. Il était simplement notre pasteur. Il s'est assis au milieu de nous et a mangé du pain et de la confiture. J'étais lycéen lorsque me parvint la nouvelle: "notre évêque" était devenu pape! Je ne pouvais pas y croire! Wojtyla est pour moi quelqu'un d'inaccessible. Lorsque, dans leurs homélies, des prêtres nous disent que nous sommes tous appelés à la sainteté, beaucoup le prennent avec un sourire. Mais là au contraire nous avons rencontré l'homme qui nous a montré qu'il n'était pas obligatoire d'être martyr ou moine pour devenir saint : il suffit d'être un homme bon. La foi est un don qu'on commence à recevoir déjà en famille. Je suis reconnaissant envers mes parent qui m'ont éduqué dans la foi. Je suis reconnaissant envers Dieu qui a mis sur ma route, au bon moment, les personnes qui m'ont montré les aspects spécifiques de la vie de foi, je pense ici au groupe de prière appelé en Pologne "Oasi". Ce mouvement a joué un rôle important dans la vie de Jean-Paul II, durant son épiscopat puis son pontificat. Je pense que ce sera ce groupe qui aura donné à la génération des quadragénaires actuels une base propre qui leur est restée, indépendamment de ce qu'ils peuvent faire aujourd'hui.

La figure de Jean-Paul II est-elle un puits sans fond., un sujet inépuisable ?
Je pense que nous ne saurons jamais tout de lui. Nous ne serons jamais capables de connaître toute sa vie et le matériel à explorer suffira à satisfaire la curiosité de bien d'autres générations; chacune trouvera dans la vie de Jean-Paul II quelque chose de nouveau. J'espère que nos enfants et petits-enfants tourneront encore des films sur ce Pape, même s'ils doivent en avoir une image différente de la nôtre, vu qu'ils n'auront pas pu faire cette expérience d'une rencontre personnelle avec lui, qu'ils ne l'auront pas touché... Dans un tel contexte les souvenirs du Cardinal rassemblés dans notre film sont donc sans aucun doute un témoignage extrêmement précieux.

Témoignage de Michael York. Je savais pas mal de choses sur Jean-Paul II mais je voulais en connaître encore davantage. C'est pour cela qu'il est intéressant de participer à ce projet. Dans le film, je ne suis que narrateur, cette personne qui raconte l'histoire. Je suis citoyen du monde, je sais très bien qui est Karol Wojtyla, mais on a plutôt de lui le souvenir d'une personne âgée; c'est bien de connaître aussi sa jeunesse, de connaître le jeune prêtre Wojtyla qui, comme l'explique le narrateur précisément, attirait à lui les gens, surtout les jeunes. Pour moi personnellement, le fait que Wojtyla voulait devenir acteur m'intéresse beaucoup. Il me plaît de penser que nous avions quelque chose en commun.

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Texte intégral du discours du Saint Père après la projection du film ►  Français
 


Sources : Totus Tuus
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  12.11.2008 - T/Jean Paul II

 

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