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19 Avril 2005
 

 

Pour la conversion des peuples du Sahara

 

 Seul parmi les Touaregs.

 

Dimanche 13 novembre, à 9 h 30' en la Basilique vaticane, le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la congrégation pour les causes des saints, procédera au nom du Pape à la béatification du Serviteur de Dieu: Charles de Foucauld, prêtre (1858-1916)

 

Après la messe de béatification, le Saint-Père viendra vénérer les reliques du nouveau bienheureux, adressera un salut à l'assemblée et donnera sa bénédiction.

 

 

Dimanche 13 novembre, à 9 h 30' en la Basilique vaticane, le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la congrégation pour les causes des saints, procédera au nom du Pape à la béatification des Serviteurs de Dieu: Charles de Foucauld, prêtre (1858-1916) , Maria Pia Mastena, fondatrice des Sœurs de la Sainte-Face (1881-1951), et Maria Crocifissa Curcio, fondatrice des Carmélites missionnaires de Ste.Thérèse-de-l'Enfant-Jésus (1877-1957).

 

Après la messe de béatification, le Saint-Père viendra vénérer les reliques des nouveaux bienheureux, adressera un salut à l'assemblée et donnera sa bénédiction.

Hommage à Charles de Foucauld

Extrait le 21/12/2004 d'un Blog de D.Riot

Le prochain, ce proche…même quand il est lointain et différent

La vie de saints ne me passionne guère et les « nominations » vaticanes ne me semblent pas échapper à l’arbitraire de toute entreprise humaine, même si les « procès » en béatification durent des décennies…Mais je considère que l’annonce de la béatification de Charles de Foucault constitue un vrai événement, chargé de sens. Pour les Chrétiens comme pour toute l’Humanité.

En fait, ce moine français ,entré dans la légende comme l'ermite du Hoggar (Sahara algérien) voulait "voir Jésus en tout homme et agir en conséquence". Plus qu’un acte de foi: un programme de vie. Le « prochain » est un proche même quand il est lointain, vient de loin ou est éloigné de vous par d’autres croyances, par d’autres conceptions de Dieu et de la vie, par d’autres conceptions des « cités » célestes et terrestres. L’étranger, aussi étrange qu’il puisse apparaître, est un autre « moi ». Que je dois respecter comme je me respecte moi-même. Tolérance ? Pas seulement : compréhension, empathie, fraternité authentique.

En cette époque du manichéisme triomphant, du sectarisme galopant, de la négation de l’Autre érigée en culture de l’autre, de la folle intolérance, de nihilisme généralisé, Charle-Eugène de Foucauld, homme de foi qui a surmonté bien des doutes et qui a toujours su se défier des tentations impérialistes des conversions forcées est un héros personnaliste au sens le plus fort du terme. Un exemple à suivre si l’on veut éviter cette « guerre des civilisations » qui nous menace.

Selon ses biographes, « rien ne prédestinait le vicomte Charles-Eugène de Foucauld à cette existence de reclus mystique » et de martyr : il est mort assassiné en 1916, seul dans le fortin qu'il a fait construire à Tamanrasset par des rebelles touaregs qui le retenaient prisonnier.

Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg dans une famille fortunée, orphelin à six ans, Charles de Foucauld est élevé par son grand-père maternel, colonel de l'armée française. Le jeune homme choisit le métier des armes et fait Saint-Cyr. Il devient un officier noceur qui dilapidera la fortune que lui a léguée son grand-père à son décès.

L'officier de cavalerie finit par quitter l'armée pour entreprendre en 1883-84 un voyage de reconnaissance au Maroc. C'est le début d'une longue période d'explorations sur les pistes du Maghreb qu'il évoquera quelques années plus tard dans un livre, "Reconnaissance du Maroc" (1888), écrit en collaboration avec l'explorateur français Henri Duveyrier.

Charles de Foucauld, qui avait perdu la foi au cours de ses études, la redécouvre en 1886. Quatre ans plus tard, il entre à la Trappe de Notre-Dame-des-Neiges (ordre monastique cistercien de la stricte observance), dans l'Ardèche.

Il séjourne à la Trappe d'Akbès, en Syrie, avant de quitter l'ordre régulier cistercien pour, explique-t-il, "suivre Notre-Seigneur dans son abjection et sa pauvreté". Ordonné prêtre en 1901, il veut renoncer à tout et ne vivre que pour Dieu.

En 1905, Charles de Foucauld, qui a étudié notamment l'arabe, le berbère, et l'hébreu, devient ermite missionnaire au Sahara, d'abord à Beni Abbès puis à Tamanrasset. Il s'installe parmi les campements des nomades de la région montagneuse du Hoggar, seul parmi les Touaregs.

Pauvre parmi les pauvres, le père de Foucauld s'emploie à soulager les misères des Touaregs qui l'apprécient et le surnomment "marabout". Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les Touaregs, notamment d'une grammaire et d'un dictionnaire français-touareg, touareg-français. Mais il s'intéresse aussi à la pharmacie, à l'agriculture, à la météorologie...

Dans son ermitage construit en argile rouge, celui qui a décidé d'offrir sa vie "pour la conversion des peuples du Sahara" consacre aussi de longues heures à la prière et à la méditation qui le conduiront à rédiger notamment des "Ecrits spirituels". Des « écrits » qui aident à vivre en se méfiant de la vraie guerre ; celle des ignorances de l’Autre, des autres, du « prochain ».

En savoir plus, notamment   

liens: moine et Charles-Eugène de Foucauld

 

 

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