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Mgr Gänswein - l'interview
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Le 12 octobre 2014 -
(E.S.M.)
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Mgr Gänswein s’adresse à l’auditoire le plus large, et il répond
en termes clairs, évitant habilement tous les pièges qui auraient pu
l’instrumentaliser en opposant les deux Papes.
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Mgr Gänswein,
Secrétaire particulier du pape Benoît XVI et Préfet de la Maison
Pontificale
Mgr Gänswein - l'interview
Mgr Gänswein, Secrétaire particulier du pape Benoît XVI répond aux questions de "Chi"
Le 12 octobre 2014 - E.
S. M. -
Mgr Gänswein a accordé une interview à l’hebdomadaire populaire CHI, qui
s’est déjà signalé récemment par la publication de photos volées du Pape
émérite à Mater Ecclesiae, et qui appartient au même groupe de presse
(Mondadori) que le journal « Il nostro Papa » entièrement consacré à
François.
Une démarche qu’on pourrait critiquer, surtout pour le choix de
l’interlocuteur (sur la couverture, la photo de Georg Gänswein voisine avec
celle des « pipoles » qui sont le fonds de commerce de CHI), mais aussi pour
ce que certains ont vu comme une ingérence du secrétaire du Pape émérite au
moment où le débat sur l’accès à la communion pour les divorcés remariés, et
sur la miséricorde voulue par le Pape régnant fait rage.
Outre le fait que rien ne devrait empêcher Mgr Gänswein de s’exprimer à
titre personnel, comme il le fait ici (sauf à admettre que seuls les
progressistes ont droit à la parole), je crois qu’on peut comprendre sa
démarche en lisant l’éditorial hebdomadaire par lequel le directeur du
journal, Alfonso Signorini présente l'interview qu’il a lui-même menée.
Nous faisons ici abstraction de la méconnaissance (à moins que ce ne soit
une attitude voulue ?) de l’Eglise dont il témoigne, et de son obsession sur
les fameux « thèmes de société ».
Mgr Gänswein s’adresse à l’auditoire le plus large, et il répond en termes
clairs, évitant habilement tous les pièges qui auraient pu
l’instrumentaliser en opposant les deux Papes. C’est une façon d’aller vers
les fameuses périphéries... si chères au Pape François!...
L'édito du directeur
Comme vous le voyez, ce numéro de "CHI" commence de façon un peu insolite
par rapport à la tradition. C'est une longue interview qui ouvre votre
journal, je l'ai réalisée il y a quelques jours au palais Apostolique du
Vatican, à Mgr Gänswein, le secrétaire personnel du Pape émérite ainsi que
préfet de la Maison Pontificale.
Le Père Georg a été particulièrement content de pouvoir réaliser notre
rencontre et de pouvoir atteindre, à travers les pages de CHI, des millions
de personnes (CHI est le deuxième journal le plus lu en Italie avec ses
2.888.000 lecteurs).
Ceux abordés avec Mgr Gänswein sont des thèmes importants, qui concernent la
vie de nombreux fidèles, et qui sont justement discutés ces jours-ci par le
Synode extraordinaire des évêques voulu par le Saint-Père: la possibilité
pour les divorcés de communier, la réalité des couples homosexuels, le
célibat sacerdotal. Mais surtout, un thème qui me tenait particulièrement à
coeur: comment peut-on trouver la force d'espérer, de sourire, y compris
parmi toutes les difficultés qui semblent chaque jour menacer la sérénité de
nos vies...
L'interview
Pour tout le monde, il est Son excellence Mgr Georg Gänswein, préfet de la
maison Pontificale, secrétaire personnel du Pape émérite. Pour la presse
italienne et internationale, il est le numéro deux du Vatican (!!!)Pour
nous, il sera simplement Padre Georg, parce que c'est ainsi qu'il m'est venu
spontanément de l'appeler, après lui avoir serré la main et senti l'accolade
fraternelle avec laquelle il m'a accueilli au Palais apostolique.
Des yeux bleus extrêmement vifs, un ton dynamique, un sourire affable, le
Père Georg a davantage l'air d'un curé de province que d'un haut prélat,
égaré dans la diplomatie à un niveau élevé du pouvoir. Et je suis sûr que
c'est pour lui un grand compliment.
«Bien sûr, je ne suis pas devenu prêtre pour être évêque de la Curie
romaine», confesse-t-il. «Il est vrai qu'au dedans de moi, il me
manque un peu d'être un pasteur. Je fais un travail important aux côtés du
Pape François, dans les audiences je rencontre les personnalités les plus
importantes du monde, mais ceci n'est pas le premier travail d'un prêtre. Et
donc, dès que je le peux, j'essaie de me ménager du temps pour retourner au
contact des gens, pour récupérer cette dimension à laquelle nous avons été
appelés quand nous avons décidé de devenir prêtres.» |
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La familiarité qui émane de Padre Georg ne doit pas être mal interprétée.
Sur l'Eglise, sa mission, et le moment particulièrement délicat qu'elle
traverse, il a les idées très claires, de même que sur les thèmes que de
plus en plus souvent, les hommes et les femmes d'aujourd'hui mettent en
discussion, comme la communion aux divorcés, l'homosexualité, le célibat
sacerdotal. Des idées souvent peu commodes, parfois dures à affronter. «Mais
l'Eglise doit avoir le courage d'exprimer ses convictions, parce
qu'autrement, elle ne rendrait pas service à la vérité», souligne Padre
Georg.
En d'autres termes, confondre le caractère accueillant du Pape François, son
ton paternel, avec la permissivité, ou, pire, avec une ligne douce et
accommodante, serait le risque le plus grave, et cela, on le comprend très
bien à partir des mots que prononce Padre Georg, y compris sur les thèmes
les plus brûlants et délicats. Des thèmes que nous abordons ensemble sans
problème, et qui seront discutés au cours du Synode extraordinaire des
évêques qui s'est ouvert le 5 octobre dernier à Rome. Un Synode où, dans les
intentions du Pape François, «l'Eglise tiendra compte de toutes les
problématiques, et saura répondre avec miséricorde», mais aussi avec
fermeté.
Question : Padre, le monde entier traverse des années difficiles.
Une crise qui n'est pas seulement économique, politique, mais aussi
spirituelle. Les gens n'ont plus confiance. Le Pape François l'a dit aussi:
«Nous sommes sur une petite barque en proie à la tempête. Et moi aussi, je
suis dessus». Face à tout cela, où pouvons-nous trouver le courage
d'espérer?
Réponse: L'expression de François est désormais célèbre: «Ne vous laissez
pas voler l'espérance». L'espérance est une racine fondamentale dans la
vie de chaque personne. La situation que nous vivons, et nous le percevons
tous, n'est plus en mesure d'offrir l'espérance, c'est pourquoi l'avenir est
plus sombre. Et un avenir sombre est une très mauvaise chose. Comme croyant,
je suis convaincu que la foi donne de l'espérance, malgré toutes les
difficultés. Ou plutôt, elle donne de l'espérance précisément dans ces
difficultés. L'espérance est nécessaire à la vie de tous les hommes, et pour
moi, elle a un visage concret et humain, celui de Jésus.
Q. Quand cette espérance doit affronter le désespoir, la difficulté à
arriver à la fin du mois, avec le manque de travail qui enlève la dignité
humaine, comment pouvons-nous concrètement continuer à espérer, sans nous
laisser aller au désespoir?
R. «Ne pas avoir de travail blesse la dignité humaine» a déjà dit le
Pape François à plusieurs reprises. Dans ce désespoir, continuer à espérer
signifie sentir, croire, qu'il existe une réalité plus grande qui m'aide à
surmonter mes difficultés au quotidien. Cette espérance est importante comme
l'air que je respire. Elle doit être cherchée, elle doit être trouvée en
nous. Ailleurs, on ne la trouve pas.
Q. Beaucoup de gens soutiennent que vous ne pouvez pas vous rendre compte
de la vie qu'on vit vraiment, entre les murs du Vatican, dans ces palais.
R. C'est un lieu commun qui a la vie dure. Nous sommes au milieu des
gens, même si beaucoup ne le savent pas et ne le voient pas. Au Vatican,
nous ne pourrions nous sentir comme faisant partie de la réalité, si nous
n'avions pas de contacts avec la vie quotidienne, avec les problèmes des
gens. Les personnes qui travaillent ici chez nous sont des personnes tout à
fait normales, avec des familles souvent nombreuses, qui doivent se battre
contre les problèmes économiques, parfois contre la pauvreté. Nous ne vivons
pas dans un autre monde. Nous sommes à leurs côtés. En silence. Mais nous y
sommes.
Q. L'Eglise affronte une tempête dramatique. Celle de la pédophilie.
Comment affrontez-vous tout cela? Le Pape François semble vouloir aller
jusqu'au fond dans ce domaine.
R. Déjà le Pape Benoît, continuant la ligne tracée par lui-même quand il
était cardinal préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a donné
une impulsion décisive à la lutte contre cette plaie. Je me souviens bien
également de ses rencontres émouvantes avec les personnes victimes d'abus
sexuels. Le Pape François poursuit sur cette route. La pédophilie est un
crime honteux. Quelqu'un qui devait nourrir la foi et l'espérance, a au
contraire piétiné l'avenir de beaucoup de personnes. Et cela fait très mal.
D'autre part, il faut souligner que l'Eglise est la première institution qui
a eu le courage d'affronter cette plaie sans rien cacher. Je ne veux pas
m'arrêter seulement à l'aspect humain. Je crois dans le Seigneur, et je suis
convaincu que Lui nous aidera à guérir même cette blessure profonde.
Q. Pourquoi l'Eglise s'est-elle tue si longtemps?
R. Je me suis aussi posé cette question. Je n'ai pas de réponse
convaincante à vous donner, moi-même je ne le sais pas. Ou il y avait une
grande peur de la part de ceux qui, durant ces années, avaient la
responsabilité de l'Eglise, ou bien eux-mêmes n'ont pas eu connaissance de
ces faits horribles. Quand Jean Paul II a demandé au cardinal Ratzinger de
s'occuper de ces affaires, j'ai vu de mes yeux des collègues qui ne
voulaient pas croire que tout cela soit vrai.
Q. Le Pape François fait souvent référence à Satan. Dans les années
passées, au contraire, la référence au Malin était toujours mise en
sourdine. Pourquoi le Pape François le cite-t-il si souvent dans ses
discours?
R. Si nous regardons les saintes écritures, si nous lisons l'Evangile,
nous voyons que le Malin est une réalité qui ne doit pas être négligée ni
sous-évaluée, autrement on fait les comptes sans l'hôte. Jamais comme ces
derniers temps, le Malin ne s'est autant manifesté. Malheureusement pendant
longtemps, même - et surtout - la théologie n'a pas pris très au sérieux
l'existence de Satan. Ceci a eu une influence négative sur la vie
spirituelle des fidèles. Le Pape François cherche à récupérer le terrain
perdu.
Q. Le Synode extraordinaire des évêques affronte des thème délicats comme
celui de la communion aux divorcés ou des couples homosexuels. On lit
partout que le Pape François serait prêt à accueillir ces nouvelles réalités
au sein de l'Eglise. Ce serait un tournant historique.
R. Sur le Synode, récemment, on a lu beaucoup de choses, et pas toujours
documentées. La thématique du Synode est la famille. Dans ce contexte sont
affrontés aussi les thèmes que vous mentionnez. L'Eglise ne ferme pas les
yeux devant les difficultés des fidèles qui vivent dans ces situations
délicates et épineuses. Toutefois, l'Eglise doit offrir des réponses
sincères, qui s'orientent non pas à l'esprit des temps mais à l'Evangile, à
la parole de Jésus-Christ, qui est le fils de Dieu. Le message de l'Evangile
réclame des choses difficiles, mais cela vaut la peine d'affronter cette
difficulté. Dieu accueille, pardonne, c'est vrai, mais c'est aussi vrai
qu'il demande la conversion.
Q. Communion aux divorcés. Oui, ou non? On dit que le Pape François a
déjà exprimé un oui in pectore sur ce point.
R. Votre question touche une question très délicate. Ce qui est en jeu,
c'est le mariage sacramentel, qui selon la doctrine catholique est
indissoluble, tout comme l'amour de Dieu pour l'homme. Quiconque entame une
nouvelle union contredit avec son choix ce qui est indiqué par le Seigneur
lui-même. Bien sûr, Dieu seul scrute et connaît les consciences de chacun.
Pour ce que je peux constater, le Pape François suit la ligne de ses
prédécesseurs, dont le magistère sur le mariage sacramentel est très clair.
Q. Comment se positionne l'Eglise, envers l'homosexualité?
R. L'Eglise, sur la Sainte Ecriture et sur la tradition, a toujours déclaré
que les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés, car ils
interdisent à l'acte sexuel le don de la vie.Un nombre non négligeable
d'hommes et de femmes présentent des tendances homosexuelles. Cette
inclination constitue pour la majorité d'entre eux une épreuve. C'est
pourquoi ils doivent être accueillis avec respect, compassion et
délicatesse. Envers eux, on doit éviter toute marque de discrimination
injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur
vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du
Seigneur, les difficultés qu'elles rencontrent en conséquence de leur
condition.
Q. Vous êtes Préfet de la Maison Pontificale, et vous travaillez chaque
jour aux côtés du Pape François, mais vous êtes aussi secrétaire personnel
du Pape émérite. Comment réussissez-vous à tout faire?
R. Ma première tâche est d'être Préfet de la Miason Pontificale. C'est
Benoît XVI qui m'a encore nommé, et après sa renonciation, le Pape François
m'a confirmé dans ma charge. Je cherche à maintenir les deux tâches
ensemble, mais évidemment, ce n'est pas toujours facile. Jusqu'à présent,
j'ai réussi à le faire, et j'espère y réussir encore à l'avenir.
Q. Deux personnalités extrêmement différentes, celles des deux papes.
R. Ceci est évident. Il suffit d'observer. Le Pape Benoît est un homme
plutôt timide et réservé, mais avec une grande sagesse, une grande humanité.
Sa renonciation a été un geste de grand courage et de grande humilité. Sa
fragilité lui a fait acquérir une énorme affection de la part des gens. Le
Pape François est un homme qui cherche la proximité des gens, même le
contact physique, il est très énergique, et il a une force
quasi-inépuisable.
Q. Comment avez-vous vécu la renonciation de Benoît XVI?
R. Au début, je ne savais rien. Les derniers temps, je voyais que le
Pape Benoît priait plus intensément qu'à l'habitude, mais j'ai relié cela à
d'autres problèmes. Quand ensuite il me l'a dit, sous le sceau du secret
pontifical, j'ai compris qu'on ne pouvait plus discuter sa décision. Je lui
ai dit «Saint-Père, vous ne pouvez pas faire une chose de ce genre».
Mais il a été inflexible: «J'ai décidé, je n'ai plus les forces pour
guider la barque de Pierre».
Q. Comment avez-vous réussi à garder pendant des mois un secret si
important?
R. Effectivement, c'était une situation très difficile à gérer pendant un
temps aussi long. Il m'a demandé de me taire, et je lui ai donné ma parole,
et je l'ai tenue. J'ai souffert, cela, oui. Mais la souffrance te donne
encore plus de force intérieure.
Q. Comment vit aujourd'hui le Pape émérite?
R. Il a une vie très réglée. Sa journée est rythmée par la prière, par les
lectures et la correspondance. Il reçoit aussi des personnes, il fait de
petites promenades, il écoute de la musique, qui depuis toujours fait partie
de sa vie. De temps en temps, il joue du piano: ses compositeurs préférés,
Mozart, Beethoven, Bruckner, Brahms et Bach. Son esprit est très lucide, les
jambes, malheureusement commencent à donner des problèmes. Il marche avec
difficulté.
Q. Père Georg, ôtez-moi une curiosité. J'ai un chat que j'aime beaucoup,
il s'appelle Theo. Mais c'est vrai que le Pape émérite en a un aussi?
R. Pas un, mais deux. Mais ils ne sont pas à lui. Ils ne vivent pas à la
maison. Ils sont à côté de notre monastère, mais ils sont sauvages. De temps
en temps, ils se montrent. Ils s'appellent Zorro et Contessa. Le Pape les
reconnaît quand nous nous promenons ou quand nous récitons le rosaire, ils
viennent souvent à notre rencontre, ils se font comprendre.
Q. Le Pape François, disions-nous, a une personnalité très différente.
R. C'est évident pour tout le monde. J'étais habitué depuis tant d'années à
la personne, à la manière de faire de Papa Ratzinger, et comme préfet, j'ai
dû m'habituer au style du nouveau Pontife.
Q. La figure de la Sainte Vierge est moins centrale dans le pontificat de
François que dans celui de ses prédécesseurs. Comment cela se fait-il?
R. Je ne partage pas cette observation. Ce n'est pas le cas. Ceux qui
suivent les discours et les paroles du Pape François perçoivent que la
Sainte Vierge a une place centrale dans son annonce. En plus, il a fait
mettre dans les jardins du vatican différentes statues mariales venant de
plusieurs pays d'Amérique Latine. Dans le Palais Apostolique, il y a aussi
la statue de la Madone de Lujàn, qui est chaleureusement vénérée en
Argentine.
Q. Venons-en à vous, Père Georg. Vous avez une nombreuse famille? Elle
vous manque?
R. Nous sommes cinq frères et sœurs, et j'ai aussi des neveux. Maman a
malheureusement disparu subitement, il y a cinq ans. Papa a 93 ans, il vit
désormais dans une maison de santé, il perd la tête ("è demente"), et il est
en fauteuil roulant. D'habitude, en été, je vais en vacances dans la maison
des miens, et je profite de la chaleur de ma famille. Bien sûr, j'ai de bons
amis ici aussi, à Rome, où je suis chez moi, parce que j'ai été adopté à
tous les effets.
Q. De vous, toutes les femmes disent que vous être très beau. Et on ne
peut pas le nier. Vous êtes un bel homme, vous avez été un beau garçon, mais
vous avez choisi le célibat. Combien pèse un choix aussi radical?
R. Quand je suis entré au séminaire pour devenir prêtre, je l'ai fait en
pleine conscience par rapport au défi du célibat. Je le dis sincèrement, et
sans honte, les luttes intérieures n'ont pas manqué. Ça n'a pas été facile.
Mais tout, dans la vie, a un prix. Plus ce que tu dois payer est élevé, plus
tu gagnes. Un prêtre catholique qui vit dans le célibat doit le faire de
façon sincère. Il n'y a pas de voie intermédiaire. Une double vie ne peut et
ne doit pas exister. Un coeur divisé ne va pas bien.
Q. Mais comment peut-on vivre sans amour?
R. Le célibat n'est pas une vie sans amour. C'est la vie d'un amour qui est
plus grand que celui charnel. Tu dois renoncer à quelque chose de grand, je
le sais, mais tu le fais parce qu'il y a quelque chose d'encore plus grand
qui est le Royaume des cieux.
Sources :
Traduction
Benoit-et-moi
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 12.10.2014
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