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19 Avril 2005
 

Les relations entre Benoît XVI et la Fraternité Saint-Pie X

 

ROME, le 12 Avril 2007 - (E.S.M.) - Le pape désire faire rentrer les traditionalistes dans l'Eglise grâce à des « accords ». Pourquoi Benoît XVI s'y intéresse-il ? Les traditionalistes sont-ils disposés à signer de tels accords ?

Benoît XVI et les traditionalistes

A propos du livre "Benoît XVI et les traditionalistes"

Ce livre a tout simplement pour but d’expliquer de façon ample et approfondie la position de la Fraternité Saint-Pie X vis-à-vis de Rome et de Benoît XVI. Le titre est assez trompeur, car il est, finalement, peu question de Benoît XVI, de ce qu’il a déjà accompli en tant que Souverain Pontife et de sa vision ecclésiale. Mais le livre mérite d’être lu car il expose, de manière approfondie et claire, la perception de la crise de l’Eglise qu’a la FSSPX. ( Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X de Mgr Lefebvre)

Dans la dernière partie “Futur”, l’abbé Célier répond aux sévères objections d’Olivier Pichon. La question centrale posée par ce dernier est celle-ci : Benoît XVI offre une occasion historique qui ne se représentera pas. Il faut saisir le kairos, le temps opportun d’un accord. En réponse, l’abbé Célier explique pourquoi la Fraternité Saint-Pie X n’a pas donné suite aux propositions de Rome en 1997, 2000 et 2004 pour la régulariser et indique ce qui permettrait de signer un accord. L’abbé Célier rappelle que la Fraternité s’est toujours voulue une part de l’Eglise. C’est pourquoi un accord purement canonique et pratique n’est pas envisageable. O. Pichon le souhaite comme ouverture du processus de réconciliation mais l’abbé Célier pense qu’il doit être le terme d’un processus. Un jour, moins éloigné qu’il ne paraît, proclame l’abbé Célier, « cette réconciliation se fera, et nous serons tous réunis visiblement dans une Eglise qui aura pleinement retrouvé sa splendeur apostolique et missionnaire enracinée dans sa tradition ».

Les relations entre le pape Benoît XVI et la Fraternité Saint-Pie X de Mgr Lefebvre

Avec Olivier Pichon, journaliste et l’abbé Grégoire Celier.

Un livre qui fait découvrir de l’intérieur la mouvance des catholiques «traditionalistes»

au moment où l’on parle d’un retour de la messe à l’ancienne, en latin.

La question des catholiques «traditionalistes» et de la Fraternité Saint-Pie X

Les catholiques traditionalistes, on en parle beaucoup ! Depuis trente ans, ils ne cessent de revenir dans l’actualité. Malgré les polémiques, les scissions, les condamnations, ce phénomène n’a jamais disparu de la scène médiatique. Resurgissent en notre mémoire des images : en 74-76, les démêlés entre le pape Paul VI et Mgr Lefebvre, campé dans son séminaire d’Écône en Suisse ; en 1977, l’occupation de l’église Saint-Nicolas du Chardonnet ; en 1988, le sacre de quatre évêques, suivi d’une excommunication par Jean-Paul II ; mais aussi, en 2006, la fondation par Rome de l’Institut du Bon Pasteur, composé d’anciens disciples de Mgr Lefebvre parmi les plus mordants

Rencontre entre Benoît XVI et Mgr Bernard Fellay, le 29 août 2005

Les éditions Entrelacs, en raison de ce retentissement médiatique du «traditionalisme catholique»,notamment depuis la rencontre du 29 août 2005 entre le pape Benoît XVI et Mgr Bernard Fellay (Supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, fondée par Mgr Lefebvre), ont pris l’initiative de proposer un ouvrage sur ce sujet. Celui-ci a été programmé dans une collection qui repose sur la confrontation entre deux interlocuteurs ayant des points de vue différents, comme le volume sur la drogue intitulé Le flic et le thérapeute. Dans cette collection, il y a une part de présentation autobiographique et une part, évidemment plus importante, de confrontation d’idées.

Les deux protagonistes retenus pour ce livre sont Olivier Pichon et l’abbé Grégoire Celier. Olivier Pichon, titulaire d’une agrégation d’Histoire et d’un DEA d’économie, après avoir mené une carrière d’enseignant, est actuellement journaliste de presse et de radio. L’abbé Grégoire Celier est prêtre de la Fraternité Saint-Pie X, ancien professeur de philosophie, aujourd’hui éditeur religieux. Il est l’auteur d’une dizaine de livres de philosophie, de théologie et d’histoire religieuse.

Un journaliste interroge un prêtre «traditionaliste»

Car, malgré tout ce qu’on a déjà pu dire sur eux, les catholiques «traditionalistes» restent en partie un mystère. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi Benoît XVI s’y intéresse-t-il d’aussi près ? Les «traditionalistes» sont-ils disposés à signer ces accords que leur propose le Vatican ?

Afin de comprendre leur état d’esprit, Olivier Pichon a voulu aller à la source. Il a pour cela longuement interrogé l’abbé Grégoire Celier, qui dirige aujourd’hui la principale maison d’édition catholique «traditionaliste» française (éditions Clovis), ainsi que la revue de la Fraternité Saint-Pie X (Fideliter). Il lui a demandé d’expliquer la position de la Fraternité Saint-Pie X sur les propositions d’accords venant de Rome. Il n’a pas hésité à lui poser toutes les questions et objections qui sont celles du grand public.

Histoire de deux cheminements inattendus

Le livre Benoît XVI et les traditionalistes comprend trois parties, intitulées respectivement «Présent», «Passé» et «Futur». La première partie, «Présent», a pour but de poser le problème. Elle démarre avec la rencontre du 29 août 2005, qui a suscité de nombreuses réactions dans les médias. Puis vient la présentation autobiographique des protagonistes, selon l’esprit de la collection. Les deux auteurs y exposent leur «cheminement» intellectuel et spirituel, puisque chacun d’eux n’a eu l’occasion de connaître ce fameux «traditionalisme catholique» qu’après de fort longs, et parfois bien surprenants détours.

Genèse de la crise de l’Église et émergence du «traditionalisme»

La deuxième partie, «Passé», veut expliquer la genèse de la crise actuelle et de l’apparition de ce fameux «traditionalisme». Sans ce retour vers le passé, le présent est à peu près inintelligible. Que comprendre de l’agitation récente sur la possible libéralisation de la messe d’avant Vatican II, sans raconter comment cette messe a été proscrite en 1970 ? En cette partie, deux chapitres exposent donc succinctement l’histoire du concile Vatican II, donnent des éléments d’appréciation et expliquent les principales critiques de la Fraternité Saint-Pie X à son encontre. Deux chapitres racontent l’histoire de la Fraternité Saint-Pie X et, en général, de ce que l’abbé Celier appelle la «Résistance catholique», avec notamment la condamnation de la Fraternité en 1975 et les sacres de 1988. Deux chapitres, enfin, traitent de la question liturgique, avec un bref retour sur l’histoire de la liturgie, le déroulement de la réforme liturgique, et l’explication du rejet de la nouvelle liturgie par la Fraternité Saint-Pie X.

Le Motu proprio sur la messe en latin, et les projets d’accords avec Rome

Le deuxième chapitre s’intitule (on comprendra pourquoi en le lisant) «Messe pipaule». Ce chapitre traite en priorité des «discussions doctrinales», qui doivent être, selon la Fraternité Saint-Pie X, la deuxième étape du processus de réconciliation. En répondant aux interrogations d’Olivier Pichon, l’abbé Celier essaie d’y montrer, à travers quelques exemples historiques, qu’aux yeux de la Fraternité Saint-Pie X il serait possible dès aujourd’hui d’avancer dans ces discussions avec Rome. Ce chapitre, le plus novateur de l’ouvrage, propose également pour l’Église des perspectives d’avenir étonnantes voire détonantes de la part d’un prêtre «traditionaliste».

Le troisième chapitre, intitulé «Fable du héron», a pour but de répondre à l’objection centrale d’Olivier Pichon : «N’est-ce pas maintenant qu’il faut signer, car l’élection de Benoît XVI est pour vous une chance historique ? Si vous ne signez pas aujourd’hui, ne risquez-vous pas de tout perdre ?» Après avoir fait l’historique des accords précédents, l’abbé Celier explique en détail pourquoi, dans les circonstances actuelles, la Fraternité Saint-Pie X n’envisage pas de signer un accord à court terme avec Rome, même si elle considère que la situation peut brutalement et rapidement changer en sa faveur, ce qui motiverait alors la signature d’un tel accord.

Un dialogue sans langue de bois, qui aborde ouvertement les questions cruciales

Entre le prêtre et le journaliste, c’est un dialogue parfois brutal, sans concession ni langue de bois, mais très éclairant, qui nous renseigne enfin sur les positions réelles de la mystérieuse mouvance «traditionaliste». On y découvre des jugements assez inattendus sur l’Église de Pie XII, sur l’autorité du concile Vatican II, sur la façon d’aborder ce concile et de le considérer (notamment en rapport avec le discours de Benoît XVI le 22 décembre 2005), sur l’avenir de l’Église, sur la personnalité de Mgr Lefebvre, sur les rapports avec Rome, sur la personnalité du pape Benoît XVI, sur les évêques de France, sur la place de la Fraternité Saint-Pie X dans l’Église, sur la question de la messe en latin et de l’évolution de la liturgie (la «réforme de la réforme»), sur la récente fondation de l’Institut du Bon Pasteur, sur les diverses solutions envisageables pour une réconciliation entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X, etc.

Un livre qui appelle au débat et ouvre des horizons inédits !
 

Sources: Virgo Maria E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 12.04.2007 - BENOÎT XVI - EGLISE

 

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