Conférence : "l'Urgence éducative" organisée par le
Cercle culturel Jean-Paul II |
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Le 12 février 2009 -
(E.S.M.)
- Congrès de la Fondation universitaire européenne sur l’urgence
éducative : famille, institutions civiles et communautés chrétiennes
sont les trois domaines fondamentaux pour l’éducation
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L'Archevêque Rino
Fisichella, Recteur Magnifique de l’Université pontificale du Latran -
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Conférence : "l'Urgence éducative" organisée par le
Cercle culturel Jean-Paul II
Le 07 février 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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A une époque historique et culturelle dans laquelle les
jeunes et les mineurs sont de plus en plus fréquemment et tristement
protagonistes de faits divers – viols, violences, actes de racisme – le
thème de l’éducation représente un terrain essentiel et nécessaire de
discussion et de confrontation. Tel a été l’engagement de la conférence
intitulée « Urgence éducative », organisée par le Cercle culturel «
Jean-Paul II » de la Fondation universitaire européenne, et modérée par
le Père Paolo Scarafoni, Légionnaire du Christ, Recteur Magnifique de
l’Université européenne de Rome.
« Nous nous trouvons devant un grand défi culturel et de formation,
car nous sommes appelés à comprendre sur quels concepts de base
viendront s’affronter les prochaines générations », a commencé, en
partant de la conscience des profonds changements de la société, l’Archevêque
Rino Fisichella, Recteur Magnifique de l’Université pontificale du
Latran et Président de l’Académie Pontificale pour la vie. Et il a
poursuivi en expliquant que « les concepts fondamentaux sur lesquels
est construite la culture et la pensée de l’Occident, sont désormais
fragmentés ». La fragmentation a créé une difficulté dans la
construction de nouveaux concepts, et donc un problème encore plus
important, comme l’a affirmé le Recteur de l’Université du Latran : «
on ne réussit pas à construire un avenir en étant privé de la tradition
». Et il a cité le cas du Moyen-âge, qui loin d’être une
période obscure et statique, comme beaucoup l’ont considéré, a été, au
contraire, le berceau des universités, de la construction des grandes
cathédrales, de la culture.
« Il est nécessaire d’améliorer la formation
pour dépasser l’aspect fragmentaire; mais on ne peut aller outre
s’il manque les racines ou l’identité, s’il manque l’appartenance à une
culture et une formation de base », a continué Mgr Fisichella.
L’engagement doit alors tendre pleinement à développer un esprit
critique, une connaissance critique, c'est-à-dire la possibilité de
pouvoir arriver à des certitudes de base, dont chaque homme a besoin ;
l’homme a besoin non d’une fragmentation, mais d’un fondement.
Mgr Fisichella a ensuite rappelé la passion que l’Église a toujours eue
pour les dynamiques éducatives, et qu’elle avait été la première à
reconnaître l’existence d’un problème éducatif.
(Le pape Benoît XVI lors d'une visite à
l'Université Pontificale Grégorienne rappelait que privé de sa référence
à Dieu, l'homme ne peut pas répondre aux questions fondamentales qui
agitent et agiteront toujours son coeur sur la fin
et donc sur le sens de son existence (...) Le destin de l'homme
sans sa référence à Dieu ne peut être que
la désolation de l'angoisse qui conduit au désespoir.)
Son intervention a aussi été l’occasion de lancer l’idée d’une
“circularité formative”, qui parte de la famille, s’étende aux
institutions civiles et atteigne la communauté chrétienne, trois
domaines fondamentaux pour l’éducation, qui doivent être comme des vases
communicants : mêmes contenus, transmis de façon différente. « Le but
aujourd’hui est de donner le plus de sens possible à la curiosité
intellectuelle de nos jeunes, le défi est de
provoquer la question du sens de la vie » a conclu Mgr
Fisichella, qui, empruntant les paroles de don Giussani, a affirmé : «
nous devons reprendre le risque éducatif, c'est-à-dire la capacité de
savoir risquer sur l’essentiel ; ce qui signifie, en premier lieu,
donner de l’épaisseur et de la force à la raison ».
Le témoignage de Gianluca Guida, Directeur de l’Institut pénal des
mineurs de Nisida, dans la province de Naples, sur le phénomène de la
déviance et de la criminalité des jeunes, a suscité un vif intérêt ; «
En prison – a affirmé Guida – nous rééduquons les jeunes à la
liberté et à la discipline ». Parmi les intervenants, il y a eu
aussi la Pr. Rosa Alberoni, sociologue et écrivain, et le Pr. Antonio
Palma, Directeur de la Fondation universitaire européenne.
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Sources : www.vatican.va
(P.C.)
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(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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12.02.2009 -
T/Église
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