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Le « Family Day »

 

ROME, le 11 Mai 2007 - (E.S.M.) - VATICAN - LES PAROLES DE LA DOCTRINE par l’Abbé Nicola Bux et l’abbé Salvatore Vitiello - Vers le « Family Day », ou Dies Familiae » « la Journée de la Famille »

Nous sommes pour la réalité, pour la Famille

Le « Family Day », ou Dies Familiae » « la Journée de la Famille »

Dans deux jours environ, le « Family Day « est convoqué à Rome : expression du laïcat catholique, soutenu par la Conférence Épiscopale Italienne, ainsi que par de nombreuses Associations non confessionnelles qui toutefois se reconnaissent dans les raisons de cette convocation. Mais comment en est-on arrivé à cela ? Comment en est-on arrivé à devoir manifester pour défendre et promouvoir l’identité de cette société qui, avant même tout credo religieux et tout option politique, est la société la plus naturelle : la famille ?

Son organisation, même si elle apparaît rapide et soudaine, a des racines profondes. Elles résident dans cette « dictature du relativisme », sur laquelle le cardinal Ratzinger désormais pape Benoît XVI a insisté à plusieurs reprises, qui caractérise notre époque et en particulier l’Occident. Le rapport entre relativisme et la mise en discussion de la nature de l’institution de la famille concerne à la fois la cause et la fin.

En effet, le relativisme n’admet pas qu’il existe des vérités objectives universellement partageables, et, en conséquence, il tend à annuler progressivement toutes les différences, y compris celles auxquelles on ne peut renoncer, comme la différence sexuelle. Pour cette raison, le relativisme est une « cause » principale de la proposition inacceptable de « nouveaux modèles de famille » que l’on puisse comparer juridiquement à la Famille, et qui lui soient assimilés.

Dans le même temps, nous faisons tous l’expérience, et nous l’avons faite, que la Famille est un fait réel, qu’elle est l’endroit du réalisme par excellence : le milieu humain, affectif, éducatif et spirituel, dans lequel l’individu apprend à se mesurer avec la réalité, avec la différence, à accepter ce qui est autre, en entrant ainsi dans cette dynamique de choix entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux, qui caractérise toute sa propre existence.

La perspective du réalisme est aux antipodes du relativisme et elle est bannie par lui : il est impossible pour les relativistes d’affirmer qu’une chose est bonne ou mauvaise, et moins encore qu’elle soit vraie ou fausse.

Attaquer la Famille, ce n’est pas alors vouloir seulement défendre de soi-disant droits inexistants de reconnaissance dans le domaine du droit public, de questions qui peuvent être réglées tranquillement par le droit privé. Derrière cela, il y a beaucoup plus.

L’attaque contre la famille, avec la conséquence qui en découle d’une « famille faible » (parce qu’elle est engagée faiblement dans le domaine public), est une agression contre le dernier endroit qui reste, peut-être le seul, et dans lequel on peut apprendre à être réaliste. La fin du relativisme culturel consiste à faire en sorte qu’il n’y ait plus de barrières à sa propre « dictature », et la barrière la plus grande, imprenable parce qu’elle est authentique, est la Famille. En ce sens, le rapport entre relativisme et attaque contre la Famille concerne aussi la fin.

Mais la présentation relativiste culturelle, est non seulement contradictoire en elle-même, mais elle montre tout son propre caractère invivable, et l’asphyxie de l’existence : il n’est pas possible de vivre sans jamais distinguer entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux. Le cœur de l’homme, fait pour le bien, le vrai, le juste, le beau, saura réagir à cette nouvelle dictature, en retrouvant des domaines de liberté et de certitude. Nous sommes pour la réalité, pour la Famille, pour le « Family day », que nous préférerions appeler « Dies Familiae ».
 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 11.05.2007 - BENOÎT XVI - LA FAMILLE

 

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