Le 11 mars 2009  - (E.S.M.) - Demain jeudi 12 mars à midi sera publiée une lettre de Benoît XVI à tous les Évêques, dans laquelle il explique la levée des excommunications des Évêques lefebvristes et aborde les polémiques engendrées par ce geste et les déclarations négationniste de Williamson.

Le pape Benoît XVI

Benoît XVI sur la levée des excommunications : Une lettre humble et forte aux évêques

Pour lire la lettre : ► Lettre de Benoît XVI aux Évêques suite à la levée de l'excommunication des 4 évêques lefebvristes

Le 11 mars 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Toujours informé, le vaticaniste Tornielli écrit sur son blog que jeudi 12 mars à midi sera publiée une lettre de Benoît XVI à tous les Évêques, dans laquelle le pape explique la levée des excommunications des Évêques lefebvristes et aborde les polémiques engendrées par ce geste et les déclarations négationniste de Williamson.

La lettre de Benoît XVI, dit toujours Tornielli, est longue de sept pages et le contenu est « humble et fort ». Benoît XVI y reconnaît la gravité de la crise, mais il explique pourquoi il a tendu la main à la Fraternité Saint Pie X, considérant que l’unité était l’une des priorités de son pontificat.

Récusant l’accusation qu’on lui a faite de vouloir revenir sur le Concile, il affirme que, pour la FSPX, "il doit être bien clair que l’on ne peut congeler l’autorité magistérielle de l’Église à l’année 1962".

Concernant l'affaire Williamson, qui s'est superposée à la levée des excommunications, le pape souligne qu'il s'est agi d'une "mésaventure que je ne pouvais prévoir" : "Le geste discret de miséricorde envers quatre évêques (...) est apparu subitement comme une chose totalement différente : comme un démenti de la réconciliation entre chrétiens et juifs, et donc comme la remise en cause de ce que, en la matière, le Concile avait clarifié pour le chemin de l'Eglise". ► La lettre en allemand (demain en français)

Selon le journal américain on line Newsmax par contre (mais ici la nouvelle devient moins certaine), suite à la mauvaise gestion de la part de la Curie du cas Williamson, le cardinal Castrillòn Hoyos devrait se voir "mis à la retraite" avant Pâques, donc avant l'accomplissement de son quatre-vingt-huitième anniversaire, âge canonique de la retraite pour les chefs des conseils et commissions pontificaux (tandis que pour les préfets de congrégation cet âge est fixé à 75 ans). Cela devrait se passer lors d'une réorganisation de la Commission Ecclesia Dei, qui devrait intégrer la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, aujourd'hui dirigée par le  Cañizares Llovera.

Quelques fonctionnaires « de second rang » du Secrétariat d'État devrait être touchés : fort probablement parmi ceux-là, toujours d'après  Rodari : l'archevêque Paulo Sardi, qui pendant des années a écrit les textes des discours de Jean Paul II, destiné à devenir patron de l'ordre de Malte (tâche restée vacante depuis la mort du  card. Laghi), Carlo Maria Viganò, Fernando Filoni, Pietro Parolin et Gabriele Giordano Caccia.
 

Sources : Raffaela
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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 11.03.2009 - T/Brèves