Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Le cardinal Danneels représentera le pape Benoît XVI aux cérémonies du Luxembourg

 

Cité du Vatican, le 11 mars 2008  - (E.S.M.) - Un communiqué du Vatican annonce que le Cardinal Danneels sera l’envoyé spécial du pape Benoît XVI aux cérémonies du 1350e anniversaire de la naissance de saint Willibrord au Luxembourg, du 11 au 13 mai. Le cardinal célèbrera la grand-messe en la fête de Pentecôte.

Saint Willibrord

Le cardinal Danneels représentera le pape Benoît XVI aux cérémonies du Luxembourg

Brèves

Le cardinal Danneels représentera le pape Benoît XVI aux cérémonies de la mi-mai au Luxembourg

Aujourd’hui, lundi 10 mars, un communiqué du Vatican annonce que le Cardinal Godfried Danneels sera l’envoyé spécial du pape Benoît XVI aux cérémonies du 1350e anniversaire de la naissance de saint Willibrord au Luxembourg, du 11 au 13 mai.

Vendredi dernier, le Saint-Père avait reçu le premier ministre luxembourgeois, M. Jean-Claude Juncker. Lors de sa visite, Monsieur Juncker a offert deux cadeaux à Benoît XVI dont une médaille commémorative de Saint Willibrord. Saint Willibrord est le premier évêque d'Utrecht, apôtre des Pays-Bas et  patron du Grand-Duché du Luxembourg. Ill fonda l'abbaye d'Echternach au Luxembourg et c'est à partir de là qu'il accomplit des missions.

Le programme détaillé et actualisé de l'Année Jubilaire Saint Willibrord peut être consulté sur le site http://www.willibrord.lu
Les célébrations qui ont commencé le 4 novembre 2007, verront leur point d'orgue, le dimanche 11 mai, Fête de la Pentecôte, avec la Grand-messe en présence du cardinal Danneels qui sera porteur d'un message de Benoît XVI.

L'an dernier, le Pape avait déjà désigné le cardinal Danneels comme représentant à l'occasion de la célébration du millénaire de la basilique Saint-Rémi à Reims en France. Le card. Danneels, représentant de Benoît XVI pour le millénaire de la basilique de Reims

Saint Willibrord

Saint Willibrord naquit en Northumbrie en 658 de parents récemment convertis au christianisme. Son père Wilgils remit le jeune enfant comme oblat au monastère de Ripon et se retira comme ermite sur le promontoire du fleuve Humber. Willibrord grandit sous l’influence de St Wilfrid, évêque d’York, qui avait réussi à imposer le respect des traditions romaines vis-à-vis du particularisme insulaire. A l’âge de 20 ans, Willibrord passa à Rathmelsigi en Irlande, «l’île des saints», pour s’astreindre, sous l’autorité de son maître Egbert, à une dure ascèse avant de recevoir l’ordination sacerdotale en 688. Imprégné du goût de la «peregrinatio», cette mystique qui préconisait le renoncement à la patrie terrestre pour aller prêcher l’Évangile aux populations païennes, Willibrord partit en 690 sur le continent avec 11 compagnons pour évangéliser les Frisons, peuple assez rebelle jusque-là à toute conversion. A l’opposé des tentatives sporadiques des moines iro-scotiques, Willibrord aborda son entreprise avec un très grand pragmatisme en cherchant d’abord la protection de Pépin II qui avait réussi à refouler le roi des Frisons Radbod au-delà du Rhin. De plus, il entendait agir en étroit contact avec l’autorité papale de Rome. Voilà pourquoi il entreprit par deux fois le voyage pénible à Rome où, en 695, il fut sacré archevêque d’Utrecht par le pape Serge Ier. Comme la noblesse franque, sur l’instigation des Pippinides, voulut encourager le jeune missionnaire dans son entreprise, elle le combla de riches donations qui lui permirent de fonder des églises et des monastères. En 698, Irmine, abbesse d’un couvent à Oeren/Trèves, mère de Plectrude, épouse de Pépin II, fit don à Willibrord de la moitié d’une propriété à Echternach, donation complétée par celle de l’autre moitié appartenant à Pépin II, ce qui permit à Willibrord d’y fonder une abbaye. C’est de là qu’il partit pour annoncer l’Évangile dans la Frise non soumise encore, même au Danemark et en Thuringue. Il dut essuyer bien des revers jusqu’au moment où Charles Martel eut écrasé Radbod, l’adversaire farouche opposé à toute christianisation. En 719, Willibrord fut rejoint par Winfrid, plus connu sous le nom de Boniface, qui resta presque 3 ans auprès de lui avant de partir annoncer l’Évangile en Germanie.

La fin de la vie de St Willibrord est moins connue. Avant de mourir à l’âge très exceptionnel pour l’époque de 81 ans, il avait réglé ses affaires en répartissant son immense patrimoine foncier. Au moment de fêter son 70e anniversaire, il avait inscrit en marge de son calendrier les principales étapes de sa vie missionnaire pour conclure par la formule «in dei nomine feliciter» où se lit toute sa confiance reconnaissante en Dieu. Il mourut le 7 novembre 739 à l’abbaye d’Echternach où il fut enterré selon son désir.

Assez tôt après sa mort, son tombeau fut fréquenté par des pèlerins de plus en plus nombreux, de sorte que la petite église mérovingienne dut être remplacée vers l’année 800 par une église à trois nefs d’une longueur de plus de 60 mètres. Les biographies rédigées par Alcuin vers la même époque et par l’abbé Thiofrid trois siècles plus tard répandirent par leurs légendes et leurs récits de miracles nombreux la renommée du saint dans les églises et les monastères de l’Europe cisalpine. Les fontaines dites de Saint Willibrord qui jalonnent la route du missionnaire et témoignent de son activité baptismale furent l’objet de la vénération du peuple chrétien qui cherchait la guérison de certaines maladies nerveuses constatées en particulier chez les enfants. Un grand nombre d’églises, surtout dans les paroisses belges, néerlandaises ou rhénanes dépendant autrefois de l’abbaye d’Echternach conservent le patronage du saint. Leur attachement s’exprime par des pèlerinages faits à Echternach sur la tombe du saint et surtout lors de la Procession dansante, phénomène religieux extraordinaire dont l’origine assez mystérieuse remonte très loin dans le temps et qui a survécu jusqu’à notre époque. Elle se célèbre chaque année avec ferveur le Mardi de la Pentecôte et attire des milliers de participants et autant de spectateurs pour honorer la mémoire de ce saint d’envergure européenne qu’on appelle souvent l’Apôtre du BENELUX.
 

Sources : E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 11.03.2008 - T/Brèves

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante