Benoît XVI rappelle que Jésus est
bien plus que Spartacus |
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Cité du Vatican, le 11 janvier 2008 -
(E.S.M.)
- Dans ce jugement du Saint-Père, on entend les pages du livre de
Joseph Ratzinger-Benoît XVI « Jésus de Nazareth », quand l’Auteur, se
demandant ce que Jésus avait apporté de nouveau dans le monde, répond
avec une candeur immédiate : « Jésus nous a donné Dieu ».
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Le pape Benoît XVI -
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Benoît XVI rappelle que Jésus est bien plus que Spartacus
« Jésus n’était pas Spartacus » ("Spe Salvi"
, 4)
Dans la deuxième Encyclique du Pape Benoît XVI, « Spe
Salvi », sont présents, en plusieurs passages, des jugements synthétiques et
efficaces, qui aident la compréhension du lecteur. Même ceux qui ont moins
de familiarité avec les disciplines théologiques, peuvent tirer de ces brefs
passages synthétiques, la clef de lecture de tout le document, et trouver
une boussole pour s’orienter clairement, y compris pour avoir un jugement
les autres milieux et les autres situations.
Un de ces passages se trouve au numéro 4 de l’Encyclique, où il est écrit :
« Jésus n'était pas Spartacus, il n'était pas un combattant pour une
libération politique, comme Barabbas ou Bar-Khoba. Ce que Jésus,
personnellement mort sur la croix, avait apporté, était quelque chose de
totalement différent: la rencontre avec le Seigneur de tous les seigneurs,
la rencontre avec le Dieu vivant, et ainsi la rencontre avec l'espérance qui
était plus forte que les souffrances de l'esclavage et qui, de ce fait,
transformait de l'intérieur la vie et le monde
»
(Spe Salvi, 4)
Jésus n’était pas Spartacus. Voilà un jugement ô combien synthétique,
évident, pourraient penser certains, mais qui est d’autant plus nécessaire,
à une époque où semblent refleurir, dans de nombreuses parties et d’une
manière orchestrée avec art, « des lectures réductrices » de Jésus de
Nazareth : à partir de ceux qui voudraient en nier l’historicité
authentique, à ceux qui s’emploient habilement à inventer, de toutes pièces,
des histoires sans fondement, à ceux aussi qui, en s’en tenant à l’histoire
et à la « lettre » de la foi en Jésus-Christ, en montrent une dimension
spécifique tellement unilatérale, que le risque est grand de perdre
l’essence de Sa personne et de Son message.
« Jésus n’était pas Spartacus » veut dire que le Verbe fait chair, dans le
temps et dans l’histoire des hommes, n’est pas venu apporter une révolution
politique faite de « luttes et de justice sociale », comme le déclare le
Pape : Jésus « n’était pas un combattant pour une libération politique ».
S’il avait apporté une telle libération, il aurait donné trop peu aux
hommes. Comme l’a affirmé sans relâche la Bienheureuse Teresa de Calcutta,
‘Celui qui ne donne pas Dieu, donne trop peu’.
Dans ce jugement important du Saint-Père, on entend les pages du livre de
Joseph Ratzinger-Benoît XVI «
Jésus de Nazareth », quand l’Auteur, se
demandant ce que Jésus avait apporté de nouveau dans le monde, répond avec
une candeur immédiate : « Jésus nous a donné Dieu ». L’Église, dans sa
sagesse surnaturelle, éclairée par l’Esprit, n’a jamais cédé, au long de
siècles, aux différentes tentatives de réduire la portée du Christianisme,
en satisfaisant aux suggestions des temps et des cultures dominantes. Mais,
au contraire, en se maintenant fidèle à sa propre identité, elle a pu et su,
progressivement, féconder toutes les cultures rencontrées, en mettant en
valeur tout ce qui, en elles, était positif, raisonnable, et conforme à la
révélation et, dans le même temps, en invitant constamment à purifier les
aspects trop marqués par la limite et par le péché des hommes.
Jésus est alors bien plus que Spartacus. Et la parole du Pape le rappelle
avec une grande clarté. Le Christianisme, fidèle à Son Seigneur
Jésus-Christ, est la permanence dans le temps de la « prétention » même de
Jésus : être la présence de Dieu dans le monde, et en conséquence la
présence d’une Espérance définitive.
L'Encyclique ►
"Spe Salvi" du pape Benoît XVI
Sources:
www.vatican.va - L’Abbé Nicola Bux et l’Abbé
Salvatore Vitiello
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 11.01.2008 - BENOÎT XVI -
T/Sp.S |