Les évêques africains au terme de la
rencontre avec le Cardinal Martino |
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Le 10 septembre 2008 - (E.S.M.) -
Une Afrique consciente de sa riche culture et de sa diversité, de ses
aspirations les plus profondes, pour dépasser l’influence négative des
idéologies étrangères qui lui ont été imposées.
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Une
Afrique consciente de sa riche culture et de sa diversité -
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Les évêques africains au terme de la rencontre avec le Cardinal Martino
Le 10 septembre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- “Une Église qui reste particulièrement attentive à la
situation des femmes africaines, des jeunes et des personnes les plus
désavantagées de la société, fidèle à sa vocation d’une option
préférentielle pour les pauvres”: les évêques africains au terme de la
rencontre avec le Cardinal Martino
Une Afrique unie, pacifiée, solidaire et respectueuse de l’État de droit, de
la dignité de la personne humaine créée à l’image de Dieu qui vit dans
l’esprit du Christ qui est venu “réconcilier à soi toutes les choses”. Telle
est la vision de l’Afrique souhaitée par le communiqué final de la
conférence organisée par le Conseil pontifical pour la justice et la paix et
par le Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar
(SECAM). La conférence, qui
s’est tenue à Dar es Salaam, capitale de la Tanzanie, du 27 au 30 août,
avait pour but la présentation par le Cardinal Raffaele Martino, Président
du Conseil pontifical pour la justice et la paix, le
Compendium de la Doctrine sociale de l’Église catholique en préparation
du second
Synode
pour l'Afrique qui se tiendra en 2009.
Les participants ont examiné des thèmes relatifs à la justice et à la paix,
et au rôle de l’Église et des catholiques dans la promotion d’une société
pacifique et prospère sur le continent africain.
Dans le document final, arrivé à l’Agence Fides, on souhaite « une
Afrique consciente de sa riche culture et de sa diversité, de ses
aspirations les plus profondes, pour dépasser l’influence négative des
idéologies étrangères qui lui ont été imposées, et engagée à se réconcilier
avec elle-même, avec toute l’humanité, et avec Dieu tout-puissant, le
Créateur. Une Afrique avec des chefs guidés par le sens de la justice, de la
paix et de la créativité. Une Afrique vraiment démocratique, avec des
frontières ouvertes pour ses peuples, dans l’esprit du partage du bien
commun, qui promeut la solidarité, la subsidiarité, et la dignité de chaque
personne ».
“L’Église comme Famille de Dieu - affirme le communiqué - correspond à la
culture et aux traditions de notre population et est le coeur de l’Exhortation
apostolique “Ecclesia
in Africa”. Cette Église soutient la philosophie traditionnelle du «
Je suis parce que nous sommes, et nous sommes donc je suis ». C’est
dans cette Église que la promotion des valeurs de la famille, devient une
réalité, surtout les valeurs fondamentales de la réconciliation, de l’amour
et de l’unité. Une Église qui travaille pour la conversion continuelle des
chrétiens catholiques et qui est au service de la réconciliation de tous les
hommes.
Les chefs de l’Église catholique africaine réaffirment leur engagement à
travailler pour que le message évangélique se traduise par des œuvres de
justice : "Tandis qu’elle est au service de la conversion et de
l’évangélisation, l’Église continue sa mission prophétique de stimuler le
peuple de Dieu, en particulier les chefs africains, à être un instrument
pour la transformation du continent. Une Église qui prend au sérieux ce
devoir et qui reconnaît le rôle et la responsabilité des laïcs dans la
mission d’évangélisation du monde, en conformité avec le Concile Vatican II.
Une Église qui reste particulièrement attentive à la situation des femmes
africaines, des jeunes et des personnes les plus désavantagées de la
société, fidèle à sa vocation d’une option préférentielle pour les pauvres”.
(A.F.)
Nouvelles d'Afrique :
SEMAINE DE L’AFRIQUE: MISSIONNAIRES, “QUE L’EUROPE
AIDE LE CONGO"
Instituer un observatoire permanent sur le commerce des matières premières,
promouvoir une révision du rôle de la mission de l’Onu dans le pays
(Monuc), s’engager pour une
solution durable du problème des réfugiés rwandais et soutenir, dans le
contexte du processus électoral, les associations de la société civile sont
certaines des demandes que les organisations missionnaires présentes en
République démocratique du Congo
(Beati i Costruttori di Pace, Chiama l'Africa, Rete
Pace per il Congo et la Commission Justice et Paix de la Conférence des
instituts missionnaires en Italie)
ont adressé aux euro parlementaires à l’occasion de la
Semaine africaine inaugurée il y a quelques jours au parlement de l’Union
européenne à Bruxelles. Tout en se réjouissant de l’attention accordée par
l’institution à l’Afrique, la lettre ouverte souligne que la population
congolaise est encore “bien loin de bénéficier de conditions de vie
conformes aux droits humains”. Jusqu’ici, “70%
des 60 millions de Congolais vivent avec moins d’un dollar par jour et 1.200
personnes meurent chaque jour car elles n'ont pas accès aux soins médicaux
de base”, poursuit le texte en énonçant les problèmes et
défis que le pays est appelé à affronter, soulignant aussi que “nombre
des aides promises par la communauté internationale ne sont restées que de
simples promesses” et que “la corruption locale
agit avec la complicité de celle internationale”.
(Agence Misna)
L'Église en Afrique
Table :
L'Eglise en Afrique
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Sources : www.vatican.va
(L.M.)
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(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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10.09.2008 -
T/Afrique
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