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Benoît XVI  invite les jeunes à retrouver la valeur de la famille

 

Cité du Vatican, le 10 septembre 2008  - (E.S.M.) - Le Saint-Père Benoît XVI a rappelé la rencontre de son Prédécesseur, le Pape Jean Paul II, avec les jeunes venus de toute la Sardaigne, le 20 octobre 1085. « La famille, la formation et la foi. Voilà, chers jeunes de Cagliari et de toute la Sardaigne, moi aussi, comme le Pape Jean Paul II, je vous laisse ces trois paroles, trois valeurs à faire vôtres avec la lumière et la force de l’Esprit du Christ »

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI invite les jeunes à retrouver la valeur de la famille

Visite pastorale du Pape Benoît XVI à Cagliari

Le 10 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - « Le prêtre, pour l’Église et dans l’Église, est un signe humble de l’unique et éternel Prêtre qu’est Jésus. Il doit en proclamer avec autorité la Parole, en renouveler les gestes de pardon et d’offrande, pratiquer sa sollicitude aimante au service de son troupeau, en communion avec les Pasteurs »

Le 7 septembre dans l’après-midi, le Pape Benoît XVI a rencontré, dans la Cathédrale de Cagliari, les prêtres, les séminaristes, et la communauté de la Faculté Pontificale de Théologie de la Sardaigne. « La Sardaigne a connu des prêtres qui, en maître authentiques de foi, ont laissé des exemples merveilleux de fidélité au Christ et à l’Église, a déclaré le Saint-Père dans son discours. Le même trésor inestimable de foi, de spiritualité et de culture, est confié aujourd’hui à vous ; il est mis dans vos mains, pour que vous en soyez des administrateurs sages. Ayez-en soin, et gardez-le avec joie et avec une passion évangélique ! ».

S’adressant à la communauté du Séminaire et de la Faculté de Théologie, le Saint-Père a remercié en particulier les éducateurs et les professeurs qui, « se consacrent quotidiennement à un travail apostolique aussi important » ; il a rappelé la nécessité de guider les séminaristes « vers une expérience personnelle de Dieu, par la prière quotidienne, personnelle et communautaire, surtout, par l’Eucharistie, célébrée et ressentie comme le centre de toute sa propre existence ». Aux séminaristes et aux étudiants de la Faculté de Théologie, la Pape a rappelé : « La formation théologique est une œuvre, ô combien complexe et importante » qui présente la double exigence « de connaître la totalité des vérités chrétiennes, et de connaître ces vérités comme des vérités qui ne sont pas séparées l’une de l’autre, mais de manière organique, comme une unité, comme une unique vérité de foi en Dieu. En outre, durant ces années, chaque activité et chaque initiative doit disposer à communier à la charité du Christ Bon Pasteur. Vous êtes appelés à devenir demain ses ministres et ses témoins : ministres de sa grâce, et témoins de son amour ». C’est pourquoi, à côté de l’étude et des expériences pastorales et apostoliques, le Saint-Père a recommandé aux séminaristes de « mettre au premier plan la recherche constante d’une communion intime avec le Christ ».

« Chers prêtres, chers aspirants au sacerdoce et à la vie consacrée, Dieu vous veut tous pour lui, et il vous appelle à être des ouvriers dans sa vigne, comme il a fait avec de nombreux hommes et femmes tout au long de l’histoire chrétienne de votre belle Ile. Ils ont su répondre avec un ‘oui’ généreux à son appel ». Puis le Saint-Père a rappelé l’œuvre d’évangélisation réalisée par les différents Instituts religieux, et la grande « floraison de vocations religieuses féminines », qui ont permis de « répandre l’amour du Christ dans les villages, dans les familles, dans les écoles, dans les hôpitaux, dans les prisons, et des lieux de travail », sans oublier la présence des religieuses dans les monastères de clôture.

Le Saint-Père a assuré tous les prêtres de Sardaigne de sa proximité spirituelle, pour qu’ils « puissent répondre à l’appel du Seigneur avec une fidélité totale », comme, récemment encore, l’ont fait plusieurs de leurs confrères, dont l’Abbé Graziano Muntoni, prêtre du diocèse de Nuoro, assassiné la veille de Noël 1998, et le Père Salvatore Carzedda du PIME, assassiné en 1992 à Zamboanga aux Philippines, « qui a donné sa vie pour que les fidèles de toutes les religions s’ouvrent à un dialogue sincère, soutenu par l’amour ».

« Que les difficultés ne vous effraient pas et ne vous découragent pas, il est important d’être de bons grains qui, tombés en terre, portent du fruit. Approfondissez la conscience de votre identité : Le prêtre, pour l’Église et dans l’Église, est un signe humble de l’unique et éternel Prêtre qu’est Jésus. Il doit en proclamer avec autorité la Parole, en renouveler les gestes de pardon et d’offrande, pratiquer sa sollicitude aimante au service de son troupeau, en communion avec les Pasteurs, et fidèlement dociles aux enseignements du Magistère. Ravivez donc chaque jour le charisme que vous avez reçu par l’imposition des mains, en vous identifiant avec Jésus-Christ dans sa triple fonction de sanctifier, d’enseigner et de paître le troupeau ».

« La famille, la formation et la foi. Voilà, chers jeunes de Cagliari et de toute la Sardaigne, moi aussi, comme le Pape Jean Paul II, je vous laisse ces trois paroles, trois valeurs à faire vôtres avec la lumière et la force de l’Esprit du Christ »

La dernière rencontre pastorale du Pape Benoît XVI en Sardaigne a été réservée aux jeunes sardes. Sur la Place Yenne, après les saluts apportés par deux représentants des jeunes, qui ont exposé les problèmes et les espérances des jeunes de leur âge, le Saint-Père a déclaré : « Chers jeunes gens et chères jeunes filles, vous représentez l’avenir plein d’espérance de cette Région, malgré les difficultés que nous connaissons tous. Je connais votre enthousiasme, les désirs que vous nourrissez, et les efforts que vous faites pour les réaliser. Et je n’ignore pas les difficultés et les problèmes que vous rencontrez ». Parmi eux, le Saint-Père a cité la plaie du chômage et la précarité du travail, l’émigration, l’exode des forces les plus fraîches et entreprenantes, avec le déracinement du milieu qui en découle, et qui comprend aussi des dégâts psychologiques et moraux, avant même ceux qui sont d’ordre social.

« Que dire ensuite du fait que, dans la société actuelle de consommation, le gain et le succès sont devenus les nouvelles idoles devant lesquelles se prosternent tant de gens ?  La possession des biens matériels et les applaudissements des gens ont remplacé cette activité sur soi-même qui sert à tremper l’esprit et à former une personnalité authentique. On risque d’être superficiels, de parcourir des raccourcis dangereux à la recherche du succès, en remettant ainsi sa vie à des expériences qui suscitent des satisfactions immédiates, mais qui sont, en elles-mêmes, précaires et fallacieuses ».

Le Saint-Père a rappelé ensuite la rencontre de son Prédécesseur, le Pape Jean Paul II, avec les jeunes venus de toute la Sardaigne, le 20 octobre 1085. « Ce sont des indications, combien actuelles aujourd’hui encore, que je reprends volontiers. Vous expérimentez tous l’importance de la famille, comme enfants et comme frères ; mais la capacité de former une nouvelle famille, ne peut être donnée pour escomptée. Il faut s’y préparer. Dans le passé, la société traditionnelle était beaucoup plus apte à former et à garder une famille. Il n’en est plus ainsi aujourd’hui, ou alors, elle l’est sur le ‘papier’, mais, dans les faits, domine une mentalité différente. On admet d’autres formes de vie en commun, on utilise parfois même le terme de ‘famille’ pour des unions qui, en réalité ne sont pas une famille. Et surtout, dans notre contexte, la capacité des époux à défendre l’unité du noyau familial au prix de grands sacrifices, s’est réduite de beaucoup ». Le Saint-Père a alors invité les jeunes à retrouver la valeur de la famille : « Aimez-la, non seulement par tradition, mais par un choix mûr et conscient ; aimez votre famille d’origine, et préparez-vous à aimer aussi celle que, avec l’aide de Dieu, vous formerez vous-mêmes ».

La deuxième valeur comprend une sérieuse formation intellectuelle et morale, indispensable pour faire des projets et pour construire son avenir personnel et celui de la société. « Ceux qui font des ‘remises’ sur cela, ne veulent pas votre bien. La crise d’une société commence quand on ne sait plus transmettre son patrimoine culturel et ses valeurs fondamentales aux nouvelles générations ». Le pape Benoît XVI a parlé à nouveau de “l’urgence éducative actuelle, qui pour être affrontée requiert des parents et des formateurs capables de partager tout ce qu’ils ont expérimenté de bon, et tout ce qu’ils ont approfondi personnellement. Cela nécessite des jeunes ouverts intérieurement, curieux d’apprendre et de ramener tout aux exigences et aux évidences premières du cœur. Soyez vraiment libres, c’est-à-dire passionnés par la vérité. Le Seigneur Jésus a déclaré :’La vérité vous fera libres’ (Jean 8,32). Le nihilisme moderne, en revanche, prêche l’opposé, c’est-à-dire que c’est la liberté qui vous rend vrais. Il y a même ceux qui soutiennent qu’il n’existe aucune vérité, ouvrant ainsi la voie pour vider de leur contenu les concepts de bien et de mal, et en les rendant même échangeables ».

Enfin, la nourriture dont on doit être affamé, dont on doit se nourrir pour sa croissance personnelle et pour celle de la famille et de la société – et c’est la troisième grande valeur – c’est une foi sincère et profonde. « Quand on perd le sens de la présence et de la réalité de Dieu, tout ‘s’aplatit’ et se réduit à une seule dimension. Tout reste ‘écrasé’ au plan matériel. Quand chaque chose n’est considérée qu’en raison de son utilité, on ne saisit plus l’essence de ce qui nous entoure, et surtout des personnes que nous rencontrons. Quand on a perdu le sens de Dieu, on perd aussi le mystère de tout ce qui existe : les choses et les personnes ne m’intéressent que dans la mesure où elles satisfont mes besoins, et non point pour elles-mêmes. Tout cela constitue un fait culturel, que l’on respire dès la naissance, et qui produit des effets intérieurs permanents. La foi, en ce sens, avant d’être une croyance religieuse, est une manière de voir la réalité, une manière de penser, une sensibilité intérieure qui enrichit l’être humain en tant que tel ».

Citant l’expérience de Saint Augustin, le Saint-Père a souhaité que chacun puisse « redécouvrit Dieu comme sens et fondement de toute créature » ; il a invité les jeunes à être dociles à la force de l’Esprit : « Il vous rendra témoins du Christ. Non pas en paroles, mais dans les faits, avec un nouveau genre de vie. Et si vous avez réellement découvert Dieu dans le visage du Christ, vous ne penserez plus à l’Église comme étant une institution extérieure à vous, mais comme votre famille spirituelle, comme nous la vivons en ce moment, maintenant ».
Puis, le Saint-Père a terminé cette rencontre avec les jeunes en ces termes : « La famille, la formation et la foi. Voilà, chers jeunes de Cagliari et de toute la Sardaigne, moi aussi, comme le Pape Jean Paul II, je vous laisse ces trois paroles, trois valeurs à faire vôtres avec la lumière et la force de l’Esprit du Christ. Que Notre-Dame de Bonaria, Patronne Principale et douce Reine des Sardes, vous guide, vous protège et vous accompagne toujours ! ».
Puis, le Saint-Père s’est rendu à l’aéroport de Cagliari pour rentrer à Rome.

Tous les articles Benoît XVI à Cagliari en Sardaigne - le 07 septembre 2008
 

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Sources : www.vatican.va (S.L.)-  E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité) - 10.09.2008 - T/Église

 

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