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19 Avril 2005
 

Le pape Benoît XVI sera bientôt en nos murs

 

Le 10 septembre 2008 -  (E.S.M.) - Benoît XVI sera bientôt en nos murs souhaitons, et prions, même si l’on est incapable de gagner son altitude, intellectuelle et spirituelle, que les paroles qu’il nous adressera fassent trembler nos  incertitudes. Chronique hardie de Jacques de Guillebon.

Prions pour le Saint-Père - Pour agrandir l'image Cliquer

Le pape Benoît XVI sera bientôt en nos murs

Indispensable humilité     

Le 10 septembre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - « L’Église est la seule à pouvoir poser au monde des questions que le monde lui-même ne conçoit pas ». C’est Karol Wojtyla, archevêque de Cracovie, qui énonçait cette vérité, ou qui jetait ce défi, ou qui proférait cette prophétie, au cours d’un Concile trop fameux. Peut-être a-t-elle paru malsonnante, malvenue, absurde ou erronée pendant les trente ou quarante ans qui ont suivi Vatican II : au contraire, semblait-il, c’était le monde qui non seulement posait des questions à l’Église sur elle-même, mais plus, qui y répondait à sa place. C’était du moins ce que nous soufflait le désespoir et ce que nombre d’esprits qui avaient fini par investir dans le désespoir ne se privaient pas de propager. La liturgie ? Désarticulée. La tradition ? Bannie, oubliée. Les vérités de la foi ? Vendues pour une bouchée de dialogue et une pincée de liberté religieuse. C’est ce qu’on disait, c’est ce que l’on se résignait à croire. L’Église était venue au monde et l’Église était devenue le monde, qu’on disait. On feignait de ne plus se souvenir, pour Paul VI qu’il avait publié Humanae Vitae, pour Jean-Paul II qu’il avait contribué à la déchéance du communisme. Le magistère romain ressemblait à cette plaisanterie stupide du type qui entre dans un bar et dit : « C’est moi ». Et en fait, c’était pas lui.

Et puis, il a bien fallu ouvrir les yeux. Il a bien fallu qu’un jour l’Esprit fasse tomber les écailles dont nous avions accoutré notre regard, ou dont, peut-être, la providence nous avait affublés, soit pour nous rappeler encore à l’humilité, soit pour nous apprendre que la seule vertu du désespoir, c’est son dépassement. Car enfin, nous en avons vu des saints vivre et mourir au milieu de nous ; car enfin, nous avons vu, alors que c’était impossible, des vocations naître en pagaille à côté de nous ; car enfin, le dépôt sacré de la foi, n’a pas dans toutes ces tribulations humaines subi la moindre éraflure et au contraire, il s’est encore déployé, avec par exemple cette « théologie du corps » chère au pape Jean-Paul II, ou avec cette « écologie humaine » que développe actuellement Benoît XVI, l’immense esprit qui a été fait pape. Car enfin, qui, de son aiguillon lumineusement heuristique, remue la jeunesse du monde entier et lui promet de l’aider à s’élever, qui, s’adressant aux représentants de toutes les nations du monde, leur parle un tel langage de raison et d’amour qu’il les fait se lever ensemble pour une standing ovation ? Qui sait réunir dans la même logique la Création entière, l’homme et son environnement ? Qui donne l’impulsion première à une discussion véritable entre l’Occident et l’islam quand les spécialistes du métissage généralisé s’y cassaient encore et encore les dents ?

Certes, on ne l’ignore pas, comme d’habitude tout va très mal marcher, et un monde qui n’a même pas compris Soljenitsyne, est encore loin de pouvoir concevoir la hauteur des exigences des vrais disciples du Christ (Ndlr: c'est le sujet qu'a développé le pape Benoît XVI dans son audience de ce jour, dédiée à Saint Paul, l'apôtre par excelle). L’amour, le don, la charité ? Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire dans un monde de rapaces et de charognards, demande toujours en nous le Judas qui ne sommeille jamais ? Comme Pierre aussi, toujours après avoir confessé la foi en Christ, nous refusons qu’il soit crucifié. Nous souhaitons qu’en nous, Il ne soit pas toujours crucifié ; ni que sur Lui nous soyons crucifiés. Nous réclamons la libération immédiate, la restauration rapide, le règne spontané du bien. Grands inquisiteurs, s’il fallait choisir, nous dirions la vérité plutôt que Jésus. Après Soljenitsyne qui fustigeait notre pusillanimité d’occidentaux tellement sûrs de leur raison qu’ils en ont oublié le sacrifice, l’honneur et le courage, Benoît XVI sera bientôt en nos murs et souhaitons, et prions, même si l’on est incapable de gagner son altitude, intellectuelle et spirituelle, que les paroles qu’il nous adressera fassent, de la même manière, trembler nos  incertitudes.

Par Jacques de Guillebon

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Source : La Nef n°196 de septembre 2008
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  10.09.2008 - T/Méditations

 

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