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19 Avril 2005
 

Benoît XVI: les dates et moments clés de sa vie

ROME, Dimanche 10 septembre 2006. Il nous a semblé utile de publier à l'intention de nos lecteurs, quelques dates et moments clés de celui qui est devenu Benoît XVI.

Le pape Benoît XVI

Benoît XVI: les dates et moments clés de sa vie

Joseph Ratzinger, un homme né au cœur de l’Europe

Quelques dates et moments clés de sa vie du futur Benoît XVI :

Dans cette ancienne terre celte ayant été conquise par les Romains, agrégée à la Province de Réthie, actuellement territoire appartenant à la Bavière, Joseph Ratzinger est né à Marktl am Inn, un Samedi Saint, le 16 avril 1927. Il a été immédiatement et le premier baptisé avec l’eau pascale nouvelle ce qu’il a toujours ressenti comme un cadeau de la Providence (cf. Ma vie, p. 8-9). Fils d’un modeste policier de campagne, il a souvent déménagé, et reconnaît avoir du mal à définir ce qu’est précisément sa terre natale. Il appartient à cette partie catholique de l’Allemagne marquée par des origines illustres – l’évangélisation due à St Boniface, l’Anglo-saxon – et dépendante de l’illustre évêché de Salzbourg, actuellement en Autriche. Des influences byzantines semblent même avoir marqué ces terres. Elles sont illustrées aussi par saint Vigile, saint Rupert, saint Corbinien dont l’histoire de l’ours se trouve insérée sur son blason d’évêque et de Pape. Il faut noter aussi parmi les influences spirituelles la béatification et la canonisation de saint Conrad de Parzham, capucin (†21 avril 1894) au Couvent d’Altötting : Pie XI a canonisé le 20 mai 1934 ce grand mystique. En outre, Altötting voisine de Marktl, est un sanctuaire marial lequel a marqué sa famille, et probablement empreint la dévotion catholique de l’enfant.1929 : Sa famille déménage à Tittmoning sur la rivière Salzach, à la frontière de l’Autriche.

1932 : Mais les paroles critiques de son père contre le parti Nazi, provoque sa mutation à Auschau am Inn, aux pieds des Alpes.

1937 : Son père obtient sa retraite et se retrouve à Hufschlag à l’extérieur de la cité de Traunstein qui fut concrètement la cité de son enfance où Joseph reçut sa formation scolaire, classique (latin, grec).

1939 : À Traunstein toujours, Joseph entre au Petit-Séminaire.

1941 : La guerre ayant éclaté, les jeunes ont l’obligation de se joindre aux Jeunesses hitlériennes. Comme tous ses condisciples séminaristes, il ne peut se dérober. De plus, les bourses d’étude dépendent de cette présence ! Et devant le refus de Joseph de participer à ce chantage, un professeur de Mathématiques nazi mais compréhensif finit par l’en dispenser (cf. Le sel de la terre, p. 52-53).

1943. À 16 ans, il est affecté à une unité de défense anti-aérienne pour des services subalternes de transmission-radio, la DCA allemande, autrement dit la Flak. Cependant, trois jours par semaine, les séminaristes d’âge mineur peuvent aller à Munich suivre les cours au Maximilians-Gymnasium, le lycée Maximilianeum. Ayant bénéficié de ces permissions, il reconnaît avoir eu un régime parfois privilégié d’indépendance. Mais la Légion Autrichienne, un corps idéologisé par les Nazis, tyrannisera les jeunes sans arrêt, en particulier les séminaristes comme Joseph qui reçut quolibets et insultes pour avoir refusé l’enrôlement à la Waffen-SS.

Septembre 1944 : Ayant atteint l’âge d’être enrôlé, il quitte Munich et rentre chez lui où il est assigné à des travaux manuels à la STO, proche de la frontière austro-hongroise. C’est la période qu’il désigne avec humour comme le temps du " culte de la bêche" (les soldats effectuaient des mouvements rituels avec une bêche, au début du travail comme avec un fusil d’apparat, et à la fin il y avait un nettoyage méticuleux).

Novembre 1944 : Il subit l’entraînement de l’infanterie allemande. Tombé malade, il en est vite dispensé. Puis l’Autorité allemande l’affecte à l’infanterie à Traunstein grâce à un officier antinazi.

Printemps (fin Avril - début Mai) 1945 : Alors que les Alliés se rapprochent, qu’Hitler s’est suicidé, Joseph blessé ‘déserte’ l’armée et rentre à Traunstein. Il échappe miraculeusement aux contrecoups de sa légitime décision.

Une fois arrivée sur place, l’armée américaine choisit, bien que modeste, la maison familiale comme quartier général. En tant que soldat sous les drapeaux allemands, Joseph Ratzinger doit remettre ses habits militaires et est incarcéré dans un camp américain, Pow camp, près d’Ulm, à Aibling un terrain d’aviation.

19 Juin 1945 : Joseph est relâché à côté de Munich, et il retourne à Traunstein à 120 Km de là. Georg, son frère, rentrera à Traunstein en Juillet.

Novembre 1945 : Georg et Joseph rentrent tardivement au Grand Séminaire de Freising lequel a servi d’hôpital durant la guerre. Le Séminaire est dans un triste état ce qui explique la rentrée tardive des séminaristes.

1947. Joseph entre au Herzogliches Georgianum, un Institut théologique en lien avec l’Université de Munich.

Été 1950 : Examen final de théologie réussi, il peut être ordonné diacre puis prêtre.

29 juin 1951 : Joseph et son frère sont ordonnés dans la cathédrale de Freising par le célèbre cardinal Michel Faulhaber, premier rédacteur de Mit Brennender Sorge à la demande du Nonce Eugenio Pacelli (le futur Pie XII). Joseph devient vicaire à la paroisse du Précieux-Sang à Munich.

1er octobre 1952. Il est nommé prêtre au service du Séminaire de Freising. Il continue un gros travail personnel en théologie en vue du doctorat.

Juillet 1953 : Joseph reçoit le titre de docteur en théologie de l’Université de Munich. Fruit de son doctorat, il publie son premier travail : " Peuple et Maison de Dieu dans la doctrine augustinienne de l’Église."

1954-55. Afin d’enseigner officiellement à un niveau universitaire, il se dédie alors à un travail supplémentaire d’habilitation (= agrégation) sur l’histoire de la révélation chez Bonaventure, en parallèle avec ses premiers cours de dogmatique, en tant que suppléant.

1956. Il heurte cependant dans les idées novatrices de cette deuxième thèse une théologien anti-moderniste, Maier, qui l’oblige au recedat a cathedra. C’est-à-dire qu’il perd le titre pour continuer son enseignement dans la chaire de théologie de Munich.

11 février 1957. C’est sur " la théologie de l’histoire de saint Bonaventure ", partie autonome de cette même deuxième thèse, qu’il obtient finalement son habilitation à l’enseignement supérieur. Maier s’incline.

15 avril 1959 : Le professeur en titre Joseph Ratzinger commence ses leçons dans sa première chaire de théologie fondamentale à l’Université de Bonn.

23 août 1959. Son père décède.

1962-65 : Durant le concile Vatican II, comme " expert (peritus)", ou conseiller théologique, il assiste le Cardinal Joseph Frings, évêque de Cologne, célèbre résistant contre le nazisme.

1963. Joseph déménage pour l’Université de Münster, ville dont la vie est encore empreinte par la figure héroïque de son évêque Clément - Auguste Von Galen béatifié depuis peu (9 octobre 2005 - Benoît XVI 2005), " le lion " qui résista à Hitler.

16 décembre 1963. Sa mère décède à son tour.

1966. Joseph Ratzinger accepte une deuxième chaire en théologie dogmatique à l’Université de Tübingen. C’est Hans Küng qui le soutient dans cette nomination. Ratzinger connaissait Küng depuis 1957 lors d’un congrès de théologiens à Innsbruck. Il s’intéressa au travail doctoral de Küng sur Karl Barth [ce dernier louera Küng ainsi : " vous avez mieux compris la théorie de la justification luthérienne que celle du Concile de Trente "]. Il découvre alors en profondeur le corps professoral protestant dans la faculté voisine. Les divergences avec Küng ne commencèrent à poindre qu’à propos de la théologie du Concile. Hans Küng s’éloignera de plus en plus de Rome jusqu’à perdre son titre de théologien catholique.

1968-69. À cause de la montée en flèche de l’idéologie marxiste à Tübingen, Ratzinger déménage de nouveau et rejoint en Bavière l’Université de Regensburg en 1969. Il devient progressivement à cette époque le principal conseiller théologique des évêques allemands.

1972. Avec Hans Urs von Balthasar, Henry de Lubac et quelques autres, il fonde le journal Communio, revue théologique trimestrielle.

24 mars 1977, Ratzinger est nommé archevêque de Munich et Freising. Pour marquer la continuité avec son travail de théologien, il prend la magnifique devise : " Coopérateur de la vérité " (3 Jn 8). Il est consacré évêque le 28 mai 1977.

* Le 27 juin 1977, dans un consistoire rapproché dont Joseph profite, le Pape Paul VI le crée cardinal de Munich.

*1980 : Après la mort de Paul VI et de Jean-Paul Ier, Jean-Paul II le nomme président du Synode spécial qui se tient à cette époque, puis l’appelle à la tête de la Congrégation pour l’Éducation Catholique. Mais Joseph Ratzinger décline l’offre ne voulant pas quitter trop vite sa mission pastorale d’archevêque de Munich.

25 novembre 1981, Ratzinger accepte finalement l’invitation de Jean-Paul II à devenir le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. C’est le temps d’un travail ingrat, enfoui, de l’humble défenseur de la vérité catholique dans l’ombre de Jean-Paul II. Une grande connivence intellectuelle relie les deux hommes. Il subit cependant un ostracisme outré de l’intelligentsia progressiste laquelle interprète unilatéralement le concile Vatican II contre toute hiérarchie et toute autorité. Il publie beaucoup de livres à cette époque : interviews, sermons et conférences en diverses langues. 146 titres sont mentionnés à la Bibliothèque Cantonale (BCU) de Fribourg en Suisse !*6 novembre 1998, Ratzinger est élu vice-doyen du collège des Cardinaux.

30 novembre 2002, le Pape approuve son élection comme doyen du Sacré Collège.

19 avril 2005, le cardinal Joseph Ratzinger est élu évêque de Rome et prend le nom de Benoît XVI.

Des articles, et l'on pouvait s'y attendre comme ce fut également le cas après le voyage en Pologne, se font encore l'écho d'un soi-disant passé du pape Benoît XVI en évoquant, ce qui a valu un blâme à Canal Plus, que le Saint-Père aurait  "volontairement" adhéré aux Jeunesses hitlériennes par "antisémitisme". Cela travestit d’une manière inacceptable la figure du Saint-Père et les valeurs qu’il incarne.

La police a fait savoir dimanche matin que des vandales avaient aspergé de peinture la façade de la maison natale du Saint-Père.

Pardon et demande de pardon :

Voici quelques paroles du pape Benoît XVI : " La projection d’aujourd’hui (Karol, un homme devenu Pape), a lieu à quelques jours du 60e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, rappelait Benoît XVI (85e anniversaire de la naissance de Jean-Paul II) Le 8 mai 1945, se concluait cette tragédie inhumaine, qui avait semé la destruction et la mort en Europe et dans le monde, dans une mesure jamais vue auparavant. Il y a dix ans, Jean-Paul II écrivit que le deuxième conflit mondial apparaît toujours plus clairement comme " un suicide de l’humanité". Chaque fois qu’une idéologie totalisante écrase l’homme, c’est l’humanité tout entière qui se trouve sérieusement menacée. Au fil des temps, les souvenirs ne doivent pas s’estomper ; ils doivent plutôt devenir une leçon sévère pour notre génération et pour les générations futures. Nous avons le devoir, a précisé Benoît XVI, de rappeler, en particulier aux jeunes, jusqu’à quelles formes de violence inouïe peuvent arriver le mépris de l’homme et la violation de ses droits."

Comment ne pas lire à la lumière d’un providentiel dessein divin le fait que sur la chaire de Pierre, ait succédé à un pontife polonais un citoyen de cette terre, l’Allemagne, où le régime nazi a pu s’affirmer avec une grande virulence, s’attaquant ensuite aux nations voisines, parmi lesquelles en particulier la Pologne? Dans leur jeunesse, ces deux papes - bien que sur des fronts adverses et dans des situations différentes - ont dû affronter la barbarie de la seconde guerre mondiale et de la violence insensée d’hommes contre d’autres hommes, de peuples contre d’autres peuples. La lettre de réconciliation que, lors des derniers jours du Concile Vatican II, les évêques polonais remirent ici, à Rome, aux évêques allemands, contenait ces célèbres paroles qui continuent, aujourd’hui encore, à retentir dans notre âme : " Nous pardonnons et demandons pardon ". Dans l’homélie de dimanche dernier, je rappelais aux nouveaux prêtres, confiait Benoît XVI, que " rien ne peut s’améliorer dans le monde si le mal n’est pas surmonté. Et le mal ne peut être surmonté qu’avec le pardon ". Que la condamnation commune et sincère du nazisme comme du communisme athée, soit pour tous un engagement à construire la réconciliation et la paix sur le pardon. " Pardonner – rappelait encore le bien-aimé Jean-Paul II – ne signifie pas oublier " et il ajoutait que " si la mémoire est la loi de l’histoire, le pardon est la puissance de Dieu, la puissance du Christ qui agit dans la vie des hommes " (Insegnamenti de Jean-Paul II, vol. XVII/2 [1994], p. 250). " La paix est avant tout un don de Dieu, concluait Benoît XVI, qui fait germer dans le cœur des hommes qui l’accueillent des sentiments d’amour et de solidarité " (Extrait du discours de Benoît XVI 19.05.2005)

Sources: Vatican

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 10.09.2006 - BENOÎT XVI

 

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