Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI nous livre sa réflexion entre joie authentique et fausses évasions

 

Cité du Vatican, le 10 août 2008  - (E.S.M.) - Une réflexion sur les risques du vide que comportent certains aspects de la « société du bien-être », au centre des paroles du Pape Benoît XVI qui à l'Angélus a également exprimé sa gratitude pour la période de repos et de méditation.

Le pape Benoît XVI lors de l'Angélus à Bressanone

Benoît XVI nous livre sa réflexion entre joie authentique et fausses évasions

Paroles du saint-Père

Chers frères et soeurs,

Il y un point de l'Évangile de Marc où il raconte qu'après plusieurs jours de stress, le Seigneur a dit à ses disciples: "Venez avec moi dans un lieu isolé et reposez-vous un peu" (cf. 6, 31). Et comme la Parole du Christ n'est jamais liée au seul moment où elle est prononcée, j'ai appliqué à moi-même cette invitation aux disciples et je suis venu dans ce lieu beau et tranquille pour me reposer un peu. Je dois remercier Mgr Egger et tous ses collaborateurs, toute la ville de Bressanone et la région, parce qu'ils m'ont préparé ce lieu tranquille, où au cours de ces deux semaines j'ai pu me détendre, penser à Dieu et penser aux hommes et récupérer ainsi de nouvelles forces. Dieu vous en rende grâce!

Je devrais remercier un grand nombre de gens personnellement, mais je ferai une chose plus simple: je vous recommande tous à la bénédiction de Dieu. Il connaît chacun de vous par son nom et Sa bénédiction touchera chacun personnellement. Je demande cela de tout coeur, et que cela soit mon remerciement pour tous.

L'Évangile de ce dimanche nous reconduit, depuis ce lieu de repos, à la vie quotidienne. Il raconte comment, après la multiplication des pains, le Seigneur va sur la montagne pour demeurer avec le Père. Entre temps, les disciples sont sur le lac et, avec leur frêle embarcation, ils s'efforcent en vain de tenir tête au vent contraire. Peut-être déjà cet épisode est-il apparu à l'évangéliste comme une image de l'Église de son temps: comme cette petite barque, qui était l'Église d'alors, et qui se trouvait dans le vent contraire de l'histoire et il semblait que le Seigneur l'avait oubliée. Nous aussi nous pouvons y voir une image de l'Église de notre temps, qui en de nombreux lieux de la terre se trouve en difficulté pour avancer malgré les vents contraires et il semble que le Seigneur soit très loin. Mais l'Évangile nous donne la réponse, le réconfort et l'encouragement et dans le même temps il nous indique la voie. Il nous dit en effet: oui, c'est vrai, le Seigneur est auprès du Père, mais c'est précisément pour cela qu'il n'est pas loin, mais qu'il voit chacun, parce qu'il est auprès de Dieu, il ne part pas, mais il est auprès de notre prochain. Et en réalité le Seigneur les voit et, au moment propice, vient vers eux. Et lorsque Pierre, allant au-devant de lui, risque de se noyer, il le prend par la main et il le ramène à l'abri, sur la barque. A nous aussi le Seigneur tend constamment la main: il le fait à travers la beauté d'un dimanche, il le fait à travers la liturgie solennelle, il le fait dans la prière par laquelle nous nous adressons à lui, il le fait dans la rencontre avec la Parole de Dieu, il le fait dans de multiples situations de la vie quotidienne - il nous tend la main. Et ce n'est qu'en prenant la main du Seigneur, en nous laissant guider par lui, que notre route sera juste et bonne.  (Pour lire une synthèse des lectures Ici)

C'est pourquoi nous voulons le prier, afin de réussir à toujours de nouveau trouver sa main. Et cela implique dans le même temps une exhortation: qu'en son nom, nous tendions notre main aux autres, à ceux qui en ont besoin, pour les conduire à travers les eaux de notre histoire.

Ces derniers jours, chers amis, j'ai encore repensé à l'expérience vécue à Sydney, où j'ai rencontré les visages joyeux de si nombreux jeunes garçons et filles de tous les lieux du monde. Ainsi a mûri en moi une réflexion sur cet événement que je voudrais partager avec vous. Dans la grande métropole de la jeune nation australienne ces jeunes ont été un signe de joie authentique, parfois bruyante, mais toujours pacifique et positive. Malgré leur nombre, il n'ont pas créé de désordres ni fait de dégâts. Pour être joyeux, ils n'ont pas eu besoin de recourir à des manières grossières et violentes, à l'alcool et à des stupéfiants. Il y avait en eux la joie de se rencontrer et de découvrir ensemble un monde nouveau. Comment ne pas faire de rapprochement avec les jeunes de leur âge qui, à la recherche de fausses évasions, font des expériences dégradantes qui débouchent souvent sur des tragédies bouleversantes ? Voilà un produit typique de l'actuelle soi-disant "société du bien-être" qui, pour combler un vide intérieur et l'ennui qui l'accompagne, conduit à tenter des expériences nouvelles, plus chargées d'émotions, plus "extrêmes". Même les vacances risquent ainsi de se dissiper en une vaine recherche de mirages de plaisirs. Mais de cette manière, l'esprit ne se repose pas, le coeur n'éprouve pas de joie et ne trouve pas de paix, au contraire il finit par être encore plus las et triste qu'auparavant. J'ai évoqué les jeunes, parce qu'ils sont les plus assoiffés de vie et d'expériences nouvelles et courent pour cette raison davantage de risques. Mais cette réflexion vaut pour tous: la personne humaine ne se régénère véritablement que dans la relation avec Dieu, et on rencontre Dieu en apprenant à écouter sa voix dans la sérénité intérieure et dans le silence (cf. 1 R 19, 12).

Prions pour que dans une société où l'on est toujours pressé, les vacances soient des jours de détente véritable au cours desquels on sache trouver des moments pour le recueillement et la prière, indispensables en vue de se retrouver profondément soi-même et les autres. Nous le demandons par l'intercession de la Très Sainte Vierge Marie, Vierge du silence et de l'écoute.

A l'issue de l'Angélus du dimanche 10 août 2008, le Pape s'est adressé en allemand, en dialecte local du Haut-Adige et en italien aux pèlerins réunis à Bressanone. Il a conclu en saluant les journalistes présents:

Je salue également les journalistes et les professionnels des médias qui m'ont suivi pendant mon séjour. Chers amis, je vous remercie de votre travail et je vous assure de mes prières pour vos intentions familiales et professionnelles. Merci!


Dix-neuvième dimanche, 10 août 2008 (les lectures)

OURAGAN OU BRISE LÉGÈRE ? (synthèse des lectures)

La première lecture nous parle de tonnerre, d'ouragan, de tempête - toutes manifestations d'une nature déchaînée où les hommes ont longtemps vu l'action de puissances supérieures. Élie, le prophète du Seigneur, s'est opposé violemment à ceux qui rendaient un culte à Baal, le dieu phénicien de la nature et de la fécondité. Pourchassé après le massacre des prêtres du faux dieu, il s'est réfugié dans la montagne où Dieu était apparu au peuple de l'Alliance. Il ne comprend pas que le Dieu dont il a contribué à révéler la puissance n'étende pas sa domination sur le peuple élu. Le contraste de l'ouragan et de la brise vient lui enseigner qui est le Seigneur : un Dieu qui respecte l'homme, qui se refuse à lui faire violence mais, au contraire, l'invite doucement à ouvrir son cœur.

Au soir de la multiplication des pains (évangile), Jésus renvoie ses disciples à leur travail de pêcheurs, tandis qu'il prendra congé de la foule. Pas question de tirer parti du miracle pour obtenir à bon compte une adhésion factice. Et voici que les disciples, laissés seuls, sont en proie au doute. Même Pierre, persuadé de pouvoir suivre Jésus et de marcher sur les eaux de la mort, perd pied et s'enfonce. La marche sur les eaux apparaît donc comme une annonce des difficultés qui attendent les premières communautés après le départ du maître. Renoncer au pouvoir que miracles et prodiges donnent sur les foules, apprendre à affronter la contradiction et tenir bon, garder sa confiance en un Christ apparemment absent, cet apprentissage difficile fut celui des premiers chrétiens ; ce chemin reste encore le nôtre aujourd'hui. Pour cela, le croyant n'est pas sans ressources : avant de s'embarquer pour l'autre rive, les disciples, comme la foule, s'étaient rassasiés du pain et de la parole. Aujourd'hui encore, en chaque eucharistie, le Christ vient à notre rencontre pour conforter notre foi.

  Regarder la vidéo en Italien

Appel de Benoît XVI sur la situation en Ossétie méridionale

Les vacances du Saint-Père à Bressanone C'est ici
Les photos du pape en vacances

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 10.08.2008 - T/Bressanone

 

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante