Les évêques du Brésil se montrent
solidaires avec tous les enfants victimes d’abus |
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Le 10 mars 2009 -
(E.S.M.)
- La Présidence de la Conférence des évêques catholiques du
Brésil
(CNBB), réunie à Rome ces jours-ci, a diffusé une
note pour la presse dans laquelle elle exprime son indignation suite à
la nouvelle qu’une petite fille brésilienne de 9 ans a été contrainte à
l’avortement des jumeaux qu’elle portait comme fruit de la violence
sexuelle subie par son beau-père, un fait qui a ému la société
brésilienne toute entière.
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Les évêques du Brésil se montrent
solidaires avec tous les enfants victimes d’abus
BRESIL - Les évêques expriment leur entière désapprobation de l’avortement
pratiqué sur une petite fille et se montrent solidaires avec tous les
enfants victimes d’abus
Le 10 mars 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- La Présidence de la Conférence des évêques catholiques du Brésil
(CNBB), réunie à Rome ces jours-ci, a diffusé une
note pour la presse dans laquelle elle exprime son indignation suite à la
nouvelle qu’une petite fille brésilienne de 9 ans a été contrainte à
l’avortement des jumeaux qu’elle portait comme fruit de la violence sexuelle
subie par son beau-père, un fait qui a ému la société brésilienne toute
entière. Les évêques repoussent vivement cet acte, se plaignant en même
temps du fait qu’il ne s’agit malheureusement pas d’un cas isolé, vu
l’augmentation du nombre d’attentats contre la vie des enfants, victimes
d’abus sexuels. "L’Eglise - continue le texte - exprime sa
solidarité envers cette enfant et toutes les victimes de ces actes brutaux,
et envers leurs familles". Le texte rappelle que l’Eglise est toujours
en faveur de la vie.
De même les évêques de la région Nord-est 2 de la CNBB ont diffusé un
communiqué suite à ce fait, rappelant que l’ "Eglise est toujours en
faveur de la vie, de sa conception jusqu’à sa mort naturelle". Un
principe qu’elle a toujours maintenu, même à l’époque du Régime militaire
instauré en 1964, pendant lequel elle a défendu les droits de l’homme des
persécutés, des torturés et des réfugiés politiques.
"Nous vivons dans une société pluraliste - lit-on dans le texte -
dans laquelle les Etats se structurent et se donnent une législation qui
reflète la culture dominante, qui ne respecte pas les principes éthiques
naturels". C’est pourquoi "ce qui est protégé par la loi ne peut pas
toujours être identifié avec les principes éthiques et les valeurs morales".
Pour les catholiques, rappellent les évêques, "le commandement du
Seigneur ‘tu ne tueras pas’ a toujours la priorité".
Quant au cas concret de cette enfant, les évêques expriment leur totale
désapprobation, se plaignant qu’on n’ai pas procédé avec la tranquillité
nécessaire, avec sérénité, et qu’on n’ait pas respecté le temps demandé par
la situation.

Sources : www.vatican.va
(RG)
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 10.03.2009 -
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