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Par le pouvoir de son amour, nous dit Benoît XVI, le Christ a mis la mort en échec

 

Cité du Vatican, le 10 mars 2008  - (E.S.M.) - Dans ses salutations aux polonais, le pape Benoît XVI a rappelé que dans la liturgie de ce dimanche, le Christ dit : « Je suis la Résurrection et la vie ». Accueillons avec foi cette affirmation, pour que persiste en nous l'espérance de la vie nouvelle dans sa gloire, nous demande le Saint-Père.

Le pape Benoît XVI à l'Angélus

Par le pouvoir de son amour, nous dit Benoît XVI, le Christ a mis la mort en échec

Dans ses salutations aux polonais, le pape Benoît XVI a rappelé que dans la liturgie de ce dimanche, le Christ dit : « Je suis la Résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ». Accueillons avec foi cette affirmation, pour que persiste en nous l'espérance de la vie nouvelle dans sa gloire. Vivre les mystères de la passion et de la mort du Seigneur nous mène à participer aux fruits du salut.

S'exprimant ensuite en allemand, le Saint-Père souligne que Jésus Christ est venu, pour nous apporter la vie éternelle. Par le pouvoir de son amour, il a mis la mort en échec. "Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, vivra, même s'il meurt" dit le Seigneur. Dans la foi envers le Christ, nous participons déjà à la résurrection. Avec lui, nous voulons prendre le chemin de notre vie, réaffirme Benoît XVI.

Paroles du saint Père avant la prière de l'Angélus Benoît XVI nous parle du pouvoir absolu de Dieu vis-à-vis de la mort

5ème dimanche de Carême (les lectures)
Méditation des lectures de ce jour

Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu (Évangile, Jean 11,4)

Comment une maladie, comment une mort peuvent-elles être pour la gloire de Dieu ? "Lazare est mort et je me réjouis de n'avoir pas été là, pour que vous croyiez" (v.14).

Marthe d'abord (v.21), puis Marie sa sœur (v.32), reprochèrent, dans un premier mouvement, à Jésus de n'avoir pas été là pour empêcher leur frère Lazare de mourir. Jésus en souffrit, Jésus en fut bouleversé, Jésus pleura parce qu'il aimait cet ami, cette famille et ceux qui les entouraient: Voyez comme il l'aimait ! s'étaient exclamés les Juifs (v.36). Mais d'autres, s'étaient révolté contre Jésus, ils l'avaient critiqué: Puisqu'il a ouvert les yeux de l'aveugle, pourquoi n'a-t-il pas empêché cet homme de mourir ? (v. 37).

Et nous ? Comment réagissons-nous à la maladie, à la mort; pour nous, pour les autres ? "Ah, si Dieu existait, mon fils, ma sœur ne seraient pas malades; il n'y aurait pas de guerres!" Nous prions (mais, le plus souvent, nous ne prions pas ou du bout des lèvres et pas trop longtemps). Nous croyons et Dieu ne nous protège pas, ne nous guérit pas! Il en protège et il en guérit beaucoup, mais s'il ne le fait pas, comme pour son ami Lazare, c'est pour un plus grand bien.

Un plus grand bien, de souffrir et de mourir ? Oui, parce que c'est pour nos âmes qu'il agit, c'est le salut éternel de nos âmes qui lui importe d'abord et pour lequel Il est mort, lui-même, sur la croix (Mieux vaut pour toi entrer dans la Vie manchot ou estropié que d'être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel… Mt 18,8-9; Mc 9,47).

Nous sommes souvent à nous-mêmes des tombeaux, par nos péchés. C'est nous qui, alors, sommes les artisans de notre mort et de notre corruption. "Le Seigneur Dieu va ouvrir nos tombeaux et nous en faire sortir" en "mettant en nous son esprit pour (re) vivre" (Ezechiel 37, 12-14; Ière lecture).  Il faut délivrer, purifier notre esprit (limité, obscurci par l'ignorance et par l'erreur), qui est souvent sous l'emprise de la chair, en le mettant sous l'emprise de l'Esprit. Alors si notre corps est voué à la mort à cause du péché, l'Esprit sera notre vie, Lui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts (St Paul aux Romains 8, 9-11; IIème lecture).

 Nous ne devons pas craindre de supplier avec le psalmiste: Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Que ton oreille se fasse attentive au crie de ma prière… Près de toi se trouve le pardon… J'espère le Seigneur de toute mon âme, Mon âme attend le Seigneur plus qu'un veilleur ne guette l'aurore… (Ps. 129 – De profundis)

Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? (Jn 11, 25-26).

Tout est dit. C'est l'Espérance absolue. Le mal, la mort vaincus. A nous d'affirmer notre Foi, comme Marthe: Oui, Seigneur, je le crois !

abbé Christian LAFFARGUE, curé

Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins francophones

Je vous salue, chers amis de langue française, particulièrement vous, les citoyens haïtiens venus, à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de la visite de Jean-Paul II en Haïti, qui coïncide avec la visite ad limina de vos Évêques. Il me plaît de rappeler en cette circonstance particulièrement significative l’invitation lancée par mon Prédécesseur : Que Dieu vous permette avec toutes les forces vives de vôtre Nation pleine de jeunesse de construire pour chaque personne un avenir digne de l’homme, digne de la foi chrétienne (9. 3.1983). Avec ma Bénédiction apostolique.

Texte original du discours du Saint Père PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS
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Tous les textes du temps de Carême Table Carême

Sources : www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 09.03.2008 - T/Méditations

 

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