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LE SAINT CONCILE VATICAN II

 

Le 09 décembre 2007 - (E.S.M.) - Les pères du Saint Concile rappellent la foi de l’Église quant à l’auteur de la création qui est Dieu. Ils réaffirment qu’il a agi en toute liberté, sans aucune contrainte.

Vatican II

LE SAINT CONCILE VATICAN II

COMMENTAIRE DE LEONCE GRATTEPANCHE  (site ami : http://lescatholiques.free.fr/)

CONSTITUTION DOGMATIQUE SUR L’ÉGLISE - Lumen Gentium

Le dessein du Père qui veut sauver tous les hommes

2 - Le Père éternel par la disposition absolument libre et mystérieuse de sa sagesse et de sa bonté a créé l’univers ; il a décidé d’élever les hommes à la communion de sa vie divine ; après leur chute en Adam, il ne les a pas abandonnés, leur apportant sans cesse les secours salutaires, en considération du Christ rédempteur « qui est l’image du Dieu invisible, premier né de toute la création » (Col.1, 25). Tous ceux qu’il a choisis, le Père, avant tous les siècles, les « a distingués et prédestinés à reproduire l’image de son Fils pour qu’il soit le premier-né parmi une multitude de frères » (Rom. 8,29) Et tout ceux qui croient eu Christ, il a voulu les appeler à former la saint Église qui, annoncée en figures dès l’origine du monde, merveilleusement préparée dans l’histoire du peuple d’Israël et dans l’Ancienne Alliance, établie enfin dans ces temps qui sont les derniers, s’est manifestée grâce à l’effusion de l’esprit- Saint et, au terme des siècles, se consommera dans la gloire. Alors, comme on peut le lire dans les Pères, tous les justes depuis Adam « depuis Abel le juste jusqu’au dernier élu », se trouveront rassemblés auprès du Père dans l’Église universelle.

Les pères du Saint Concile rappellent la foi de l’Église quant à l’auteur de la création qui est Dieu. Ils réaffirment qu’il a agi en toute liberté, sans aucune contrainte. La création matérielle manifeste sa bonté qu’on ne cesse de contempler et pour laquelle il convient de rendre grâce tous les jours de notre vie.

Elle n’est pas le fruit d’un hasard ni d’une nécessité induite par le dit hasard. Elle est le produit d’une volonté débordant d’amour qui agit dans une gratuité absolue et pour un dessein que l’on ne cessera pas de comprendre ni de contempler dans l’éternité.

Ils rappellent également que toute la création matérielle est ordonnée à l’homme qui en est le couronnement. En effet, l’homme est l’achèvement premier de la création. Il la résume et la sublime.

Dieu veut l’homme pour qu’il accède à sa vie divine ; malgré la chute dont l’évènement historique [52] se trouve reconnu et réaffirmé ; les pères enseignent que Dieu n’abandonna jamais cette humanité à elle-même en considération de la mission rédemptrice du Christ Jésus, le Verbe, seconde Personne de la Sainte Trinité.

Être chrétien, être de l’Église est une élection [53], une mission que le Père éternel dispose pour le Christ-Jésus, le divin Rédempteur : Tous ceux qu’il a choisis, le Père, avant tous les siècles, les « a distingués et prédestinés à reproduire l’image de son Fils pour qu’il soit le premier-né parmi une multitude de frères » (Rom. 8,29). Ainsi tous ceux qui sont de l’Église, - c’est-à-dire ceux qui reconnaissent et admettent que le projet de vie chrétienne est le seul qui mène au salut-, sont appelés à configurer l’image du Christ en eux-mêmes, à collaborer à la Rédemption du monde. Ils le sont par un appel mystérieux que fait entendre et reconnaître le Père éternel. L’Église est tout à la fois l’accueil de la miséricorde de Dieu et son porte-voix parmi les hommes et les femmes qui vivent encore dans les ténèbres.

Les pères reprennent l’enseignement séculaire. l’Église est l’héritière de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament ; elle en est l’heureux aboutissement. Ainsi le Saint Concile affirme sa filiation.

L’Église est offerte au monde pour le salut de tous dans ces temps qui sont les derniers ; il faut entendre par « dernier » dans la Révélation, que le temps de grâce est celui, sur cette Terre, qui correspond au temps de l’Église.

Les Temps derniers sont une mesure du temps que Dieu seul maîtrise et connaît ; mais les Temps derniers ce peut être tout autant la mort qui saisit aujourd’hui l’un d’entre nous [54].

C’est perdre son temps et se perdre en vanité que de chercher à connaître la durée des temps derniers ou d’annoncer sans cesse leur fin. Il y a comme une obsession malsaine, un piège du Malin que d’attendre, dans une fébrilité qui n’a rien à voir avec l’Espérance, le cataclysme vengeur de Dieu, dans lequel on s’autoproclame à la bonne place de la justice divine. Cela peut devenir une maladie de l’âme pouvant entraîner la perte de la foi voire développer un état dépressif.

Dieu veut de nous une confiance absolue en son amour qui est miséricorde et justice. Cette tendance est une perversion de l’âme qui touche les fondements de la foi. Elle rend le sujet impatient, si impatient qu’il en vient à souhaiter la colère de Dieu. Ainsi naît une sorte d’aliénation dans laquelle le sujet fuit le réel, annihile sa propre liberté en souhaitant que Dieu règle tout pour lui. Il ne s’aperçoit plus que Dieu a sur lui un projet conforme à sa dignité, dignité qu’il a oubliée, il en viendra à se mépriser, se haïra autant qu’il haïra Dieu [55]… L’Église a besoin de former des maîtres spirituels, elle a besoin de vrais pauvres de Dieu.

Les pères concluent ce texte par une espérance qui n’est absolue que parce que la charité est absolue, car dans l’éternité comme dit saint Paul : « il ne restera que la charité. » Oui, mais ce sera une charité enrichie de notre foi avec sa propre expérience et de notre espérance marquée par notre fidélité au baptême. Alors, comme on peut le lire dans les Pères, tous les justes depuis Adam « depuis Abel le juste jusqu’au dernier élu », se trouveront rassemblés auprès du Père dans l’Église universelle. La conclusion des Pères dans ce second texte répond à une réalité eschatologique : un jour, un autre jour de Dieu, quand le corps mystique du Christ sera achevé, que tous les sauvés seront récapitulés en Lui, Lui le Fils unique du Père, le Verbe incarné, le Fils d’Homme venu sur la née nous présentera à son Père et, plus rien qu’un immense alléluia raisonnera dans les cieux de la Gloire.

La mission du Fils

3 – Ainsi le Fils vint, envoyé par le Père qui nous avait choisis en lui avant la création du monde et prédestinés à une adoption filiale, selon son libre dessein de tout rassembler en lui (cf. Eph. 1,4-5 et 10). C’est pourquoi le Christ, pour accomplir la volonté du Père, inaugura le royaume des cieux sur la Terre, nous révéla son mystère et, par son obéissance, effectua la Rédemption. L’Église, qui est le règne de Dieu déjà mystérieusement présent, opère dans le monde, par la puissance de Dieu, sa croissance visible. Commencement et développement que signifient le sang et l’eau sortant du côté ouvert de Jésus crucifié (cf. Jean 19,34) et que prophétisent les paroles du Seigneur disant de sa mort en croix : « Pour moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tous les hommes » (Jn. 12, 32 grec). Toutes les fois que le sacrifice de la Croix par lequel le Christ notre pâque a été immolé (I Cor.5,7) se célèbre sur l’autel, l’œuvre de notre rédemption s’opère. En même temps, par le sacrement du pain eucharistique, est représentée et réalisée l’unité des fidèles qui, dans le Christ, forment un seul corps (cf. 1 Cor. 10, 17). A cette union avec le Christ, qui est la lumière du monde, de qui nous procédons, par qui nous vivons, vers qui nous tendons, tous les hommes sont appelés.

Les pères conciliaires, s’appuyant sur la théologie paulinienne, reprennent son enseignement et rappellent que de toute éternité, Dieu décida au secret de son amour libéral d’appeler le genre humain à travers son Fils unique en vue d’une adoption filiale. Une décision mystérieuse, incompréhensible dans laquelle, il faut se laisser happer plutôt que de s’efforcer de la comprendre : qui peut comprendre le dessein de Dieu, qui peut entrer dans sa volonté ? « C’est ainsi qu’il nous a choisis en lui avant la fondation du monde, pour être saints et irréprochables devant lui dans l’amour, nous ayant prédestinés à être pour lui des fils adoptifs par Jésus-Christ selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de gloire de sa grâce dont il nous a gratifiés dans le Bien-aimé. » Nous l’avons dit plus haut, la création visible est ordonnée à l’homme qui en est le couronnement, le prince, mais lui-même est ordonné au Christ-Jésus à l’intérieur duquel le Père l’a appelé. C’est donc par l’homme que toute la Création, y compris l’homme lui-même, est ordonnée au Christ et, c’est en lui que tout s’accomplit et entre dans la plénitude de l’adoption filiale du Père [56].

Quoique dans ce passage, il n’en soit pas fait mention, on perçoit que l’homme, parce qu’il est appelé à travers l’humanité à venir du Verbe incarné, sera appelé non seulement à parachever la création visible, devenant co-créateur avec Dieu et qu’il il sera également appelé à collaborer à sa propre rédemption et à celle de tous ses frères et sœurs. Ce que confirme le passage suivant : C’est pourquoi le Christ, […], inaugura le royaume des cieux sur la Terre, […], par son obéissance, effectua la Rédemption. Si donc, le royaume des cieux est inauguré sur cette Terre, c’est qu’il appelle implicitement et explicitement la collaboration de l’homme qui, à l’origine, se trouva appelé à collaborer à l’acte créateur de Dieu [57].

Les pères conciliaires mentionnent l’obéissance d’amour de Jésus-Christ sans la développer ici: « C’est pourquoi, en entrant dans le monde, [le Christ] dit : Sacrifice et offrande tu n’en as pas voulu, mais tu m’as façonné un corps ; holocaustes et sacrifices pour le péché, tu ne les as pas agréés ; alors j’ai dit : Voici, je viens – dans le rouleau du Livre il est écrit de moi – pour faire ô Dieu, ta volonté. » (Heb. 10, 4-5) L’obéissance à la loi d’amour de Dieu est la clef du salut de l’humanité ; elle le demeure pour le salut de chacun d’entre les hommes. L’obéissance à la loi de Dieu est l’école obligée de l’humilité au sein de laquelle s’épanouit le nécessaire esprit de pauvreté. Aucun pouvoir, aucun être, aucun royaume ne peut se distraire de cette obligation salutaire ; ni l’homme ni sa société ne peuvent échapper à l’impératif de l’humilité.

Il nous est enseigné que c’est par l’Église et l’Église seulement que s’opère sur cette Terre et dans ce temps-ci la croissance du royaume de Dieu, que s’établit et se développe Son règne. Dans le développement de cet enseignement les Pères centrent l’établissement et la croissance de ce royaume par le sacrement de l’Eucharistie. L’Eucharistie comme nous l’enseigne Benoît XVI dans son encyclique et dans son exhortation est le mystère vivant par lequel toute l’Église s’ordonne et vers lequel elle retourne. La célébration eucharistique quotidienne est le départ de la journée et son accomplissement, c’est par elle que tout est action de grâce.

La croissance de la filiation adoptive au Père ne peut se faire que dans la communion au Christ, communion qui passe impérativement par la manducation de son corps et de son sang : en même temps, par le sacrement du pain eucharistique, est représentée et réalisée l’unité des fidèles qui, dans le Christ, forment un seul corps (cf. 1 Cor. 10, 17). A cette union avec le Christ, qui est la lumière du monde, de qui nous procédons, par qui nous vivons, vers qui nous tendons, tous les hommes sont appelés.

L’Esprit qui sanctifie l’Église

4 – Une fois achevée l’œuvre que le Père avait chargé son Fils d’accomplir sur la terre (cf. Jn. 17, 4), le jour de Pentecôte, l’Esprit –Saint fut envoyé qui devait sanctifier l’Église en permanence et procurer ainsi aux croyants, par le Christ, dans l’unique Esprit, l’accès auprès du Père (cf. Eph. 2,18). C’est lui, l’Esprit de vie, la source d’eau jaillissante pour la vie éternelle (cf. Jn. 4, 14 et 7, 38-39), par qui le Père donne la vie aux hommes que le péché avait fait mourir, en attendant de ressusciter dans le Christ leur corps mortel (cf. Rm. 8,10-11). L’Esprit habite dans l’Église et dans le cœur des fidèles comme dans un temple (cf. Cor. 3, 16 et 6, 19), en eux il prie et atteste leur condition de fils de Dieu par adoption (cf. Gal. 4, 6 ; Rm. 8, 15-16 et 26). Cette Église qu’il introduit dans la vérité tout entière (cf. Jn. 16, 13) et à laquelle il assure l’unité dans la communion et le service, il l’équipe et la dirige grâce à la diversité des dons hiérarchiques et charismatiques, il l’orne de ses fruits (cf. Eph. 4, 11-12) ; (1 Cor. 12, 4 ; Gal. 5, 22). Par la vertu de l’Évangile, il rajeunit l’Église et il la renouvelle sans cesse, l’acheminant à l’union parfaite avec son Époux. L’Esprit et l’Épouse, en effet, disent au Seigneur Jésus : « Viens » (cf. Apoc. 22, 17)

Ainsi l’Église universelle apparaît comme un « peuple qui tire son unité de l’unité du Père et du Fils et de l’Esprit-Saint.
»

Les Pères conciliaires renouvèlent l’enseignement de l’Église sur l’Esprit-Saint qui ne peut venir dans l’Église que si le Christ nous l’envoie : « Cependant moi je vous dis la vérité : mieux vaut pour vous que moi je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le « Paraclet » ne viendra pas vers vous : mais si je pars, je vous l’enverrai. » (Jn. 16, 7) Nous sommes donc bien en présence de la Troisième Personne de la Sainte Trinité ; sans l’action de l’Esprit-Saint l’Église ne peut vivre. Elle ne serait qu’une institution humaine, elle ne porterait que des fruits humains.

L’Esprit-Saint est le sceau qui certifie que nous sommes des fils adoptifs du Père. Il établit entre nous et le Père une proximité non seulement spirituelle, mais également physique et affective. Si nous aimons Dieu, nous ne pouvons l’aimer vraiment que par l’action de l’Esprit qui suscite en nous cet amour auquel nous décidons d’adhérer avec la grâce de Dieu.

Les Pères réaffirment le rôle essentiel de l’Esprit qui maintient l’Église dans la Vérité pour laquelle elle a mission de témoigner et d’enseigner infailliblement ; elle ne peut se tromper, ni en matière dogmatique, ni en matière morale.

L’unité du corps du Christ est fondée vivante par l’Esprit qui l’achemine vers les épousailles éternelles avec le Christ.

Conclusion :

Les pères conciliaires par la rédaction de ces trois textes majeurs réaffirmèrent la foi de l’Église en un Dieu unique et trinitaire. Ils ont planté les fondements du Saint Concile dans cette foi, mais aussi dans l’amour de charité qui est la nature de notre Dieu Trine.

Nous avons sous nos yeux la preuve, s’il en était besoin, que ce concile se met résolument dans l’héritage vivant de tous les conciles à commencer par celui de Jérusalem. Quitte à nous répéter, nous redisons que si ce Saint Concile Vatican II, fut de nature pastorale, car les pères voulurent que l’Église tienne compte des transformations sociales, économiques, culturelles de ce monde, il n’en est pas moins tout autant dogmatique, théologique même s’il ne définit aucun dogme. Comme si, on pouvait séparer le renouveau pastoral de l’enracinement dogmatique. Les trois textes que nous venons de commenter infirment l’argumentation spécieuse et légaliste [58].

Nous sommes éblouis par la beauté et la lumière de ces textes.

Notes :
[52] La foi dans le péché originel est une obligation doctrinale, la théorie négationniste à son sujet ou le refus de l’événement historique en tant que tel portent en vérité atteinte à la dignité de l’homme ; en effet cela revient in fine à nier la liberté de conscience et l’usage du libre arbitre. Alors que la faculté qu’a l’homme de dire non à Dieu est le sceau de sa grandeur est souligne le caractère unique de l’homme face à toute la création.

[53] C’est avec certitude que l’on doit croire qu’être baptisé est en soi une élection, mais il s’agit non pas d’une élection de pouvoir, de domination mais bien de service
(cf. les épîtres de Pierre)

[54] La notion théologique des derniers temps portée sur la mort d’un individu est conforme à la doctrine ; en effet, le concept de derniers jours porte en général sur la fin du séjour de l’humanité sur la Terre, mais quand une personne meurt, c’est théologiquement aussi son dernier jour puisqu’elle sort du temps et de l’espace. Il faut retenir des enseignements du Christ qu’ils concernent tout au temps le temps présent que l’avenir, c’est la raison pour laquelle il ne convient de chercher à connaître la date des derniers jours, recherche condamnée par le Magistère.

[55] Il faut reprendre la théologie eschatologique qui est celle de l’espérance, car la fin des temps, les derniers jours sont l’assurance du triomphe du bien sur le mal, sont la certitude du triomphe des pauvres de Yahvé sur les puissants.
(cf. le Magnificat )

[56] Il ne s’agit pas d’une figure de rhétorique, c’est une réalité spirituelle et affective qui engage Dieu envers nous dès ce temps de la Terre : un baptisé est fils de Dieu, héritier légitime de toute la gloire de son Père et de toute sa pauvreté. On naît créature de Dieu et on devient par le baptême fils adoptif de Dieu avec les mêmes droits que Jésus-Christ.

[57] Nous sommes ici en présence d’un des points théologiques qui fondent légitimement le dogme de Marie Co-rédemptrice, Co-avocate et Co-médiatrice et pour lequel il faut prier. Les objections aujourd’hui ne sont pas d’ordre théologique mais plutôt politique en face de l’œcuménisme, argumentation fragile qui est de l’ordre de l’humain et non d’un bien supérieure. La proclamation de ce dogme est une demande de l’immaculée qu’elle formula lors de ses apparitions à Amsterdam. Ces apparitions sont reconnues conformes à la doctrine de l’Église.

[58] Les dernières décisions de Benoît XVI concernant la liturgie sont conformes à l’esprit initial de l’œcuménisme qui est avant tout une œuvre de charité. Pour autant, les résistances actuelles des traditionalistes – ne parlons pas des intégristes – sont, vis à vis du Saint Concile Vatican II, inacceptables tant sur le plan théologique qu’au regard de la rigueur intellectuelle. Les argumentations qu’ils avancent relèvent davantage d’options idéologiques voir politiques que d’un souci réel à correspondre à la Vérité… Ils ont beaucoup de qualités sauf l’humilité et un manque tragique d’espérance.

 

Sources: www.vatican.va

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 09.12.2007 - BENOÎT XVI - T/Spiritualité - T/Église

 

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