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19 Avril 2005
 

Benoît XVI, aie le courage d’oser avec Dieu !

 

 

Aie le courage d’oser avec Dieu ! N’aie pas peur de lui ! Aie le courage du risque, avec la foi ! Aie le courage du risque, avec la bonté, aie le courage du risque, avec le cœur pur. Engage-toi avec Dieu, alors tu verras que ta vie deviendra ample et éclairée, pas ennuyeuse, mais pleine de surprises infinies, parce que la bonté infinie de Dieu ne s’épuise jamais

ROME, Jeudi 8 décembre 2005 Homélie de Benoît XVI lors de la célébration de la messe en la basilique Saint-Pierre pour le 40e anniversaire de la fin du concile et la fête de l’Immaculée Conception de Marie

Le pape a commencé cette journée qu’il disait toute consacrée à Marie, par la célébration de la messe en la basilique Saint-Pierre pour le 40e anniversaire de la fin du concile.

Rappelons que le pape a accordé une indulgence plénière (et non « des » indulgences), aux conditions habituelles de confession sacramentelle, de communion eucharistique et de prière aux intentions du pape, pour encourager la dévotion à la Vierge Marie et la prise de conscience de l’importance du concile.   ( Les 40 ans de Vatican II, occasion d’une indulgence plénière )

Dans une longue homélie de 25 minutes, dont voici quelques extraits, le pape a médité sur la présence de Marie dans le concile tout d’abord :

La Vierge Marie entoure tout le concile, disait en substance le pape.

Il racontait ce souvenir personnel : « Un moment reste imprimé dans ma mémoire de façon indélébile: celui où, en entendant ces paroles : "Mariam Sanctissimam declaramus Matrem Ecclesiae" – « Nous déclarons Marie, la Très sainte, Mère de l’Eglise », les Pères se sont levés spontanément tout à coup de leurs sièges et ont applaudi debout, rendant hommage à la Mère de Dieu, et notre Mère, à la Mère de l’Eglise ».

Dans son homélie le pape n’a donc pas voulu faire un bilan du concile (il y a avait eu un congrès entier sur ce thème en février 2000), mais il a développé la doctrine mariale du concile, en lien avec l’enseignement du concile sur le Christ et sur l’Eglise.

L’aspect « hiérarchique » de l’Eglise est « inclus » dans l’aspect marial, a expliqué le pape Benoît XVI.

A propos de l’Eglise, le pape soulignait tout particulièrement cet aspect : c’est l’Eglise « mariale » – mystique – qui contient, enserre, l’Eglise « pétrinienne », c’est à dire l’Eglise sous son aspect hiérarchique, et non pas l’inverse.

Le pape affirmait en effet: « L’aspect «pétrinien» de l’Eglise est inclus dans [l’aspect] marial. En Marie, l’Immaculée, nous trouvons l’essence de l’Eglise de façon non déformée. D’elle nous devons apprendre à devenir nous-mêmes des «âmes ecclésiales», selon l’expression des Pères, pour pouvoir nous aussi, selon les paroles de saint Paul, nous présenter «immaculés» devant le Seigneur, comme il l’a voulu dès le commencement ».

Le pape a abordé la question de la liberté de l’homme face au mal.

Qui s’abandonne entre les mains de Dieu ne devient pas un « pantin » , souligne Benoît XVI. Le pape a abordé la question de la liberté de l’homme face au mal.

« Le mal, disait-il, empoisonne toujours, au lieu d’élever l’homme, il l’abaisse, l’humilie, il ne rend pas l’homme plus grand, plus pur, plus riche, mais il l’abîme, le fait devenir plus petit ».

Or, insistait le pape, l’homme qui s’abandonne totalement à Dieu « ne perd pas sa liberté ».

Le pape évoquait ce soupçon « qu’une personne qui ne pèche pas serait, au fond, ennuyeuse, qu’il manquerait quelque chose dans sa vie, la dimension dramatique de l’être autonome; que cela fait partie du véritable être de l’homme que la liberté de dire non; que nous devons mettre cette liberté à l’épreuve, même contre Dieu pour pouvoir devenir totalement nous–mêmes ».

« En un mot, expliquait le pape, nous pensons qu’au fond le mal est bon, que du mal nous avons au moins un peu besoin pour faire l’expérience de la plénitude de l’être ».

Après avoir cité le « Faust » de Goethe, le pape diagnostiquait: « Nous pensons que négocier un peu avec le mal, se réserver un peu de liberté, contre Dieu, au fond, c’est bien, et même peut-être nécessaire ».

« Mais en regardant le monde autour de nous, ajoutait-il, nous pouvons voir qu’il n’en est pas ainsi. Et que le mal au lieu d’élever l’homme, l’empoisonne toujours ».

« C’est, concluait le pape, ce que nous devons apprendre le jour de l’Immaculée: l’homme qui s’abandonne totalement dans les mains de Dieu ne devient pas un pantin de Dieu, une ennuyeuse personne consentante, il ne perd pas sa liberté, seul l’homme qui se confie totalement à Dieu trouve la vraie liberté, la grande ampleur et la créativité de la liberté du bien ».

« L’homme qui se tourne vers Dieu, insistait Benoît XVI, ne devient pas plus petit, mais plus grand, parce que, grâce à Dieu, et avec lui, il devient grand, il devient divin, il devient vraiment lui-même ».

Proche de Dieu, proche des autres: le modèle de Marie Immaculée

Proche de Dieu, proche des autres: à l’exemple de Marie Immaculée, le chrétien qui se confie à Dieu « ne s’éloigne pas des autres », au contraire, a fait observer le pape Benoît XVI

« L’homme qui se confie aux mains de Dieu ne s’éloigne pas des autres, ne se retire pas dans son salut privé, au contraire, c’est seulement à ce moment-là que son cœur se réveille vraiment et il devient une personne sensible, bienveillante et ouverte ».

Le pape ajoutait en donnant l’exemple de la Vierge Marie: « Plus l’homme est proche de Dieu et plus il est proche des hommes ».

Il concluait par cette exhortation: « Aie le courage d’oser avec Dieu ! N’aie pas peur de lui ! Aie le courage du risque, avec la foi ! Aie le courage du risque, avec la bonté, aie le courage du risque, avec le cœur pur. Engage-toi avec Dieu, alors tu verras que ta vie deviendra ample et éclairée, pas ennuyeuse, mais pleine de surprises infinies, parce que la bonté infinie de Dieu ne s’épuise jamais ».

Les applaudissements ont éclaté à la fin de cette homélie de 25 minutes, écoutée jusque là dans un profond silence.

 

 

Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 09.12.2005 : BENOIT XVI

 

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