Plusieurs centaines de milliers de personnes étaient rassemblées sur la Marienplatz, la grande place au coeur de Munich, où le pape Benoît XVI devait s'exprimer publiquement en fin d'après midi.

Présent sur la Marienplatz, l'évêque protestant de Bavière, Johannes Friedrich, a souligné que l'oecuménisme était certes une réalité pour de nombreux chrétiens de base, mais se heurtait à des problèmes dans le dialogue entre autorités des deux Eglises.

Il a demandé au pape de donner aux évêques catholiques allemands le courage d'autoriser la communion commune pour les couples, nombreux en Allemagne, formés d'un catholique ou d'une protestante, ou réciproquement, estimant que ce serait un "signe" concret d'un progrès oecuménique.

A l'aéroport de Munich, le président Horst Köhler, qui est protestant, avait lancé un appel au pape: "Saint-père, précisément d'Allemagne, le pays où la Réforme est née, le voeu de nombreux chrétiens s'exprime pour la compréhension oecuménique, et pour le dire plus directement pour le progrès oecuménique".

"Comme chrétien de l'Eglise évangélique, j'exprime l'espoir que le développement oecuménique se poursuivre, dans le respect réciproque et dans la reconnaissance des positions communes profondes et essentielles. Ce qui nous rapproche est bien plus important que ce qui nous sépare", a-t-il souligné.

Benoît XVI, sortant du texte préparé de son discours, lui a répondu: "vous me parlez du fond du coeur. Même si on ne peut barrer cinq cents ans d'un trait de plume, nous nous efforcerons avec coeur et courage d'aller les uns vers les autres".

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Sources: La Croix

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 09.09.2006 - BENOÎT XVI

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