Le testament spirituel de
Jean-Paul II: faire connaître la "Divine Miséricorde" |
 |
ROME, le 09 avril 2007 -
(E.S.M.) -
Dimanche 15 avril, l'Eglise fête le dimanche de la Divine Miséricorde
institué par le pape Jean Paul II et c'est à point nommé qu'on apprend
que le cardinal archevêque de Vienne, Christoph Schönborn a annoncé que
le premier congrès
mondial sur la miséricorde aura lieu au Vatican du 2 au 6 avril 2008.
|
Vénérons le tableau de Jésus
miséricordieux portant l'inscription « Jésus, j'ai confiance en Toi »
Le testament spirituel de Jean-Paul II: faire connaître la "Divine
Miséricorde"
Premier congrès mondial sur la miséricorde au Vatican du 2 au 6 avril 2008
Dimanche 15 avril, l'Eglise fête le dimanche de la Divine Miséricorde.
Rappelons que c'est le pape Jean Paul II qui a institué la Fête de
la Miséricorde, le 30 avril 2000
C’est le jour où sœur
Faustine a été canonisée par Jean-Paul II. En même temps, le pape décide
que, dorénavant, dans toute l’Église, ce dimanche prendra le nom de «
Dimanche de la Miséricorde divine ».
En juillet 2005, une retraite internationale de prêtres et équipes
pastorales a eu lieu au Sanctuaire de la Divine Miséricorde à
Lagiewniki-Cracovie, Pologne sur le thème " La
Miséricorde, Unique Espérance pour le Monde. "
La retraite a été organisée par les Missionnaires de la Miséricorde et a été
prêchée par le Cardinal Schönborn, le Cardinal Barbarin, Mgr de Monléon et
le Père
Patrice Chocholski. Elle a rassemblé environ 300 personnes de tous les
continents. Lors de la conclusion de la retraite l’idée d’un Congrès Mondial
sur la Miséricorde a été présentée aux cardinaux et aux retraitants et a été
accueillie positivement.
En février 2006, au cours d’une audience avec sa Sainteté le Pape Benoît
XVI, le cardinal Christophe Schönborn mentionne le projet d’un Congrès
Mondial de la Miséricorde. Le Saint Père accueille l’idée avec bienveillance
et accorde sa bénédiction
Le cardinal archevêque de Vienne, Christoph Schönborn lors d’une conférence
de presse, à Vienne, le 2 avril dernier a annoncé que ce premier congrès
mondial sur la miséricorde aura lieu au Vatican du 2 au 6 avril 2008.
L’ouverture du congrès coïncidera avec le jour anniversaire de la mort de
Jean-Paul II, l’essentiel de son testament spirituel étant précisément un
appel à être « témoins de la Miséricorde
», a souligné le cardinal
autrichien.
Le cardinal Schönborn a précisé que la miséricorde est le noyau de l’Evangile
que l’on doit redécouvrir.
Le congrès de Rome en 2008 devrait être suivi d’autres initiatives
continentales, nationales ou diocésaines.
Ce congrès aura une forte orientation interreligieuse. Les organisateurs
prévoient la présence de juifs, de musulmans et de bouddhistes.
Cette rencontre devrait permettre de créer des ponts vers les autres
religions, a déclaré le cardinal Schönborn, mais surtout vers les personnes
agnostiques ou athées. Pour de nombreux hommes et femmes aujourd’hui, a-t-il
expliqué, l’Eglise n’est pas le reflet de la « Miséricorde ». On lui
reproche plutôt d’avoir des vues doctrinales « trop étroites » et « une
morale trop rigide ».
Le cardinal a rappelé les paroles prononcées par le pape Jean-Paul II à
l’occasion de la
bénédiction du sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie-Lagiwniki en l’an 2002 : «
En dehors de la Miséricorde de Dieu, il
n’y a pas d’autre source d’espoir pour les hommes ».
Le père Patrice Chocholski, organisateur du congrès, est convaincu que « la
Miséricorde pourrait transformer le monde ».
Il explique que d’autres Eglises chrétiennes et communautés religieuses
s’intéressent à ce congrès ainsi que des bouddhistes et des hindouistes.
Le P. Chocholski a également rencontré les responsables orthodoxes de Moscou
qui se déclarent enthousiastes.
Le cardinal Schönborn a expliqué que l’initiative de faire redécouvrir la
miséricorde de Dieu est née lors des missions dans les grandes villes.
Celle-ci s’est prolongée dans une rencontre à Lagiewniki en 2004 mais c’est
le testament spirituel de Jean-Paul II - faire connaître la « Divine
Miséricorde » à tous - qui lui a donné son élan décisif.
"Que de personnes, à notre époque également, sont à la recherche de Dieu, à
la recherche de Jésus et de son Eglise, à la recherche de la divine
miséricorde, et attendent un "signe" qui touche leur esprit et leur coeur!"
a déclaré le pape Benoît XVI.
Dispositions intérieures du missionnaire de la
miséricorde
Le nouvel élan missionnaire fondé sur l’annonce de la Miséricorde Divine ne
peut se vivre qu’en présence de l’Esprit Saint, car le simple fait de parler
de Dieu implique que la personne de l’Esprit Saint et son souffle de Vie
agissent en nous, lui qui est l’Amour en Personne, fruit éternel de l’Amour
entre Dieu le Père et Dieu le Fils.
Annoncer Dieu Miséricorde, c’est choisir de laisser l’Esprit Saint parler,
agir et aimer à travers soi ; c’est aussi l’invoquer à tous les instants, et
particulièrement dans chaque mission ; et c’est faire preuve d’une grande
attention à son action dans sa vie quotidienne, sur l’Eglise et sur le
Monde.
Annoncer Dieu, Père Miséricordieux, c’est aussi
rejoindre la Parabole du Fils Prodigue
(cf. D.M. n. 5-6) :
→ la joie du père qui retrouve son fils est aussi celle qu’éprouve le
missionnaire lorsqu’il permet à une personne d’aller vers Dieu ;
→l ’élan et les bras ouverts du père vers son fils doivent être l’attitude
du missionnaire qui annonce la Miséricorde de Dieu : disponibilité,
compréhension et compassion envers ceux qui souffrent ;
→ la confiance du fils envers son père lui permet de retourner auprès de lui
et d’implorer son pardon : être missionnaire de la Miséricorde de Dieu,
c’est créer le même climat de confiance entre le souffrant et Dieu.
La lecture de la Parole de Dieu
La Parole de Dieu constitue le fondement de la révélation du dessein de
Salut de Dieu. Le missionnaire de la Miséricorde aura donc à cœur la lecture
et l’étude de l’Ecriture, en la saisissant dans la perspective de la
révélation unique de la Miséricorde du Père. En ce sens, la parabole du fils
prodigue - ou plus justement du Père miséricordieux - peut constituer une
clé de lecture et d’étude de l’Ecriture Sainte pour aujourd’hui.
La Participation aux Sacrements
Etre témoin de la Miséricorde de Dieu ne peut se comprendre et se vivre qu’à
la lumière de la vie du Christ, lui-même premier évangélisateur du monde. Le
missionnaire qui veille à une vie de prière et qui participe aux sacrements
montre son désir de se conformer au Christ et permet ainsi à Dieu de le
façonner à son image.
Le missionnaire doit d’abord faire l’expérience de la Miséricorde de Dieu
pour lui-même, s’il veut l’annoncer avec confiance et respect.
Eucharistie et adoration du Saint-Sacrement, Sacrement du Pardon lui sont
donc des nourritures indispensables pour l’annonce de Dieu Miséricorde et
Amour : proche de Dieu et proche des hommes, le missionnaire devient un
canal privilégié pour amener une personne au Saint-Sacrement.
Il répondra aussi à la demande du Pape dans
Dives in Misericordia que " ce
document sur la miséricorde se transforme en une ardente prière : " qu’il se
transforme continuellement en un cri qui implore la miséricorde selon les
nécessités de l’homme dans le monde contemporain " (D.M. n. 15).
CONCLUSION
C’est l’appel de Dieu à faire connaître aux hommes sa miséricorde
inépuisable qui retentit dans le monde entier. Nous sommes invités avant
tout à prier pour accueillir pour nous-mêmes la grâce de la miséricorde,
afin d’en devenir les témoins.
Pour plus de renseignements sur le congrès ►
www.worldcongressmercy.org
Comment répandre la dévotion au Christ Miséricordieux
Sources:
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 09.05.2007 - BENOÎT XVI - T. Christ
Miséricordieux |