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19 Avril 2005
 

Benoît XVI : "Regardons Marie qui brille comme un signe d'espérance"

 

ROME, le 08 décembre 2006 - (E.S.M.) - Devant les milliers de fidèles et de pèlerins qui se sont réunis ce midi place saint Pierre pour l'Angélus à l'occasion de la solennité de la l'Immaculée Conception de Marie très sainte, le Pape Benoît XVI a fait remarquer que, après avoir accueilli avec foi Jésus et après avoir fait don de Lui par amour du monde, elle nous montre la vocation et la mission de l'Église.

Vierge à l'enfant et les anges - Andréa Verrocchio et Léonard

Benoît XVI : "Regardons Marie qui brille comme un signe d'espérance"

Apprends-nous à prononcer un Oui sans réserve à Dieu, demande le Pape devant l'Immaculée Conception

Devant les milliers de fidèles et de pèlerins qui se sont réunis ce midi place saint Pierre pour l'Angélus à l'occasion de la solennité de la l'Immaculée Conception de Marie très sainte, le Pape Benoît XVI a fait remarquer que, après avoir accueilli avec foi Jésus et après avoir fait don de Lui par amour du monde, elle nous montre la vocation et la mission de l'Église.

En ce jour de l'Immaculée Conception, "l'une des fêtes la plus belle et la plus populaire de la Bienheureuse Vierge Marie ", le Saint Père  a rappelé que "Marie  n'a non seulement pas commis de péché, mais a été préservée de cette hérédité commune au genre humain qui est la faute originelle. Et cela grâce à la mission pour laquelle depuis toujours, Dieu l'a destinée : être la Mère du Rédempteur ".

Le pape Benoît XVI a souligné que nous ne pouvons pas savoir pourquoi Dieu, d'entre toutes les femmes, a choisi Marie : "C'est un mystère insondable de la volonté divine". Cependant, a-t-il continué, "il y a une raison que l'Évangile met à une évidence : son humilité".

"La Vierge dans le Magnificat, son chant d'éloge, a-il-dit : "Mon âme exulte le Seigneur parce qu'il a vu l'humilité de sa servante". Oui,  Dieu a été attiré par l'humilité de Marie, qui a trouvé grâce à ses yeux", comme le fait remarquer l'Évangile de Luc, a expliqué le Pape Benoît XVI.

Plus loin, le Saint Père a rappelé que cette fête "illumine comme un phare le temps de l'Avent, qui est le temps de vigilance et d'espérance confiant dans le Sauveur". "Tandis que nous avançons à la rencontre de Dieu qui vient, nous regardons Marie qui "brille comme signe d'espérance sûre et de consolation pour le peuple de Dieu sur le chemin'".

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38.

Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'.
Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. »Alors l'ange la quitta.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Texte intégral des paroles de Benoît XVI à l'Angélus

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui nous célébrons l’une des plus belles fêtes de la Bienheureuse Vierge Marie, et l’une des plus populaires : l’Immaculée Conception. Non seulement Marie n’a commis aucun péché, mais elle a même été préservée de l’héritage commun à tout le genre humain : la faute originelle. Et cela en raison de la mission à laquelle Dieu l’a destinée depuis toujours : être la Mère du Rédempteur. Tout cela est contenu dans la vérité de foi de l’« Immaculée Conception ». Le fondement biblique de ce dogme se trouve dans les paroles que l’Ange adressa à la jeune fille de Nazareth : « Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1, 28). « Comblée de grâce » - dans l’original grec kecharitoméne - est le plus beau nom de Marie, le nom que Dieu lui-même lui a donné, pour indiquer qu’elle est depuis toujours et pour toujours l’aimée, l’élue, celle qui a été choisie pour accueillir le don le plus précieux, Jésus, « l’amour incarné de Dieu » (Deus Caritas Est, 12).

Nous pouvons nous interroger : pourquoi, parmi toutes les femmes, Dieu a choisi précisément Marie de Nazareth ? La réponse est cachée dans le mystère insondable de la volonté de Dieu. L’Évangile met cependant une raison en évidence : son humilité. Dante Alighieri la souligne bien dans le dernier Chant du Paradis : « Vierge Mère, fille de ton Fils,/ humble et élevée plus qu'aucune créature,/ terme fixe d'un éternel conseil (Par. XXXIII, 1-3). La Vierge elle-même dans le Magnificat, son cantique de louange, dit ceci : « Mon âme exalte le Seigneur… Il s’est penché sur son humble servante » (Lc 1, 46.48). Oui, Dieu a été attiré par l’humilité de Marie, qui a trouvé grâce à ses yeux (cf. Lc 1, 30). Elle est ainsi devenue la Mère de Dieu, image et modèle de l’Eglise, choisie parmi les peuples pour recevoir la bénédiction du Seigneur et la répandre sur la famille humaine tout entière. Cette « bénédiction » n’est autre que Jésus Christ lui-même. C’est Lui la Source de la grâce, dont Marie a été comblée dès le premier instant de son existence. Elle a accueilli Jésus avec foi et l’a donné au monde avec amour. Ceci est également notre vocation et notre mission, la vocation et la mission de l’Eglise : accueillir le Christ dans notre vie et le donner au monde, « pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jn 3, 17).
Chers frères et soeurs, la fête de l’Immaculée, que nous célébrons aujourd’hui, illumine comme un phare le temps de l’Avent, qui est un temps d’attente vigilante et confiante du Sauveur. Tout en avançant à la rencontre de Dieu qui vient, tournons notre regard vers Marie qui « brille, devant le Peuple de Dieu en marche, comme un signe d'espérance certaine et de consolation » (Lumen gentium, 68). Avec cette conviction, je vous invite à vous unir à moi lorsque, cet après-midi je renouvellerai place d’Espagne le traditionnel acte d’hommage à cette douce Mère par grâce et de la grâce. Nous nous adressons maintenant à Elle avec la prière qui rappelle l’annonce de l’Ange.

Paroles que le pape Benoît XVI a adressées aux pèlerins francophones:

J’accueille avec plaisir les pèlerins de langue française présents pour la prière de l’Angélus. Puissiez-vous, en ce jour où l’Église célèbre l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, accueillir comme elle la grâce de Dieu, dans la docilité à la Parole du Seigneur, pour grandir en sainteté et pour annoncer par toute votre vie les merveilles de Dieu. Avec ma Bénédiction apostolique!

Benoît XVI va prier la Vierge dans le centre historique de Rome

Le pape Benoît XVI s'est rendu ensuite Piazza di Spagna (place d'Espagne) pour la traditionnelle bénédiction à Rome de la statue de la Vierge à l'occasion de la fête catholique de l'Immaculée Conception.

Le Pape a saisi cette occasion pour revenir sur l'un de ses thèmes favoris, celui des racines chrétiennes de l'Europe, en demandant dans sa prière à la Vierge qu'elle "se montre la mère et la gardienne de l'Italie et de l'Europe pour que leurs peuples trouvent dans leurs anciennes racines chrétiennes la nouvelle sève leur permettant de construire leur présent et leur avenir".

"Nous savons que seuls les coeurs convertis à l'Amour (...) peuvent construire un avenir meilleur pour tous ", a déclaré Benoît XVI.

La haute colonne de pierre soutenant la statue noire de la Vierge, objet du traditionnel pèlerinage des papes le jour de l'Immaculée conception, avait été comme à l'accoutumée abondamment décorée de fleurs.

En voiture découverte Benoît XVI s'est ensuite rendu dans une autre basilique de son diocèse de Rome, celle de Sainte-Marie Majeure, pour une prière privée avant de regagner le Vatican. (La croix)

Texte intégral  de la prière de Benoît XVI

O Marie, Vierge Immaculée,

Cette année encore nous nous retrouvons, avec un amour filial, au pied de ta statue, pour te renouveler l’hommage de la communauté chrétienne et de la ville de Rome. Nous nous recueillons ici, en poursuivant la tradition inaugurée par les papes précédents, en ce jour solennel où la liturgie célèbre ton Immaculée Conception, mystère qui est source de joie et d’espérance pour tous les rachetés. Nous te saluons et t’invoquons avec les paroles de l’Ange : « Comblée de grâce » (Lc 1, 28), le plus beau nom, par lequel Dieu lui-même t’a appelée depuis toute éternité.

Marie, tu es « comblée de grâce », comblée de l’amour divin depuis le premier instant de ton existence, providentiellement prédestinée à être la Mère du Rédempteur, et intimement associée à Lui dans le mystère du salut. Dans ton Immaculée Conception resplendit la vocation des disciples du Christ, appelés à devenir, avec sa grâce, saints et immaculés dans l’amour (cf. Ep 1, 4). En toi brille la dignité de tout être humain, qui est toujours précieux aux yeux du Créateur. Celui qui tourne son regard vers toi, O Mère Très Sainte, ne perd pas la sérénité, quelle que soit la difficulté des épreuves de la vie. Même si l’expérience du péché, qui défigure la dignité de fils de Dieu, est triste, celui qui a recours à toi redécouvre la beauté de la vérité et de l’amour, et retrouve le chemin qui conduit à la maison du Père.

Marie, tu es « comblée de grâce », toi qui en accueillant les projets du Créateur par ton « oui », nous as ouvert la voie du salut. A ton école, apprends-nous à prononcer nous aussi notre « oui » à la volonté du Seigneur. Un « oui » qui s’unit à ton « oui » sans réserve et sans ombre, dont le Père céleste a voulu avoir besoin pour engendrer l’Homme nouveau, le Christ, unique Sauveur du monde et de l’histoire. Donne-nous le courage de dire « non » aux pièges du pouvoir, de l’argent, du plaisir ; aux gains malhonnêtes, à la corruption, à l’hypocrisie, à l’égoïsme et à la violence. « Non » au Malin, prince trompeur de ce monde. « Oui » au Christ, qui détruit la puissance du mal par la toute puissance de l’amour. Nous savons que seuls des cœurs convertis à l’Amour, qui est Dieu, peuvent construire un avenir meilleur pour tous.

Marie, tu es « comblée de grâce ».Ton nom est pour toutes les générations un gage d’espérance sûre. Oui ! Parce que, comme l’écrit le grand poète Dante, pour nous mortels Tu « es la vraie fontaine d’espérance » (Par., XXXIII, 12). Pèlerins confiants, nous venons encore une fois puiser la foi et le réconfort, la joie et l’amour, la sécurité et la paix, à cette source, la source de ton Cœur immaculé. Vierge « comblée de grâce », montre-toi comme une Mère tendre et douce pour les habitants de cette ville qui est la tienne, afin que les comportements soient animés et orientés par un authentique esprit évangélique ; montre-toi comme une Mère et une gardienne vigilante pour l’Italie et l’Europe, afin que les peuples sachent puiser une nouvelle sève pour construire leur présent et leur avenir aux antiques racines chrétiennes ; montre-toi comme une Mère prévoyante et miséricordieuse pour le monde entier, afin que, dans le respect de la dignité humaine et le rejet de toute forme de violence et d’exploitation, soient fixées des bases solides pour la civilisation de l’amour. Montre-toi comme une Mère spécialement pour ceux qui en ont le plus besoin : les sans défense, les personnes marginalisées et les exclus, les victimes d’une société qui trop souvent sacrifie l’homme au profit d’autres buts et intérêts.

Montre-toi comme une Mère pour tous, O Marie, et donne-nous le Christ, l’espérance du monde ! « Monstra Te esse Matrem, O Vierge Immaculée, comblée de grâce ! Amen !

© Copyright Libreria Editrice Vaticana

Repères:

L’Église nous enseigne que Marie est conçue de manière Immaculée. Pie IX a proclamé ce dogme en 1854. A partir du jour de cette proclamation, le chrétien catholique est tenu de croire à l’Immaculée Conception, mais qu’est-ce que cela signifie ?

De manière très simple, Marie, à la différence de toute l’humanité, est conçue sans qu’il y ait transmission du péché originel sur sa personne. Elle ne subit donc pas les conséquences du péché originel, à savoir la convoitise. Marie ne connaît pas cette tendance au mal qui est en chacun de nous et qui fait dire à Paul en Rm 7, 15 : « Vraiment, ce que je fais, je ne le comprends pas : car je ne fais pas ce que je veux, mais je fais ce que je hais. » Mais alors, si Marie est sans tâche, elle n’avait donc pas besoin d’être sauvée ? Or Dieu n’est-il pas venu pour sauver tous les hommes (1 Tm 2, 4) ? Effectivement, à Marie aussi Dieu a fait Miséricorde (Lc 1, 28.48), mais d’une manière toute particulière. Dès sa conception, Marie a bénéficié par anticipation des mérites de la Croix.

Mais d’où nous vient une telle croyance ? La trouve-t-on explicitement dans la Bible ? En découvrant comment ce titre marial est apparu, nous allons voir comment Marie agit en tant qu’Immaculée Conception et cela en deux étapes. Tout d’abord Marie est celle qui est présente, elle est la force des Témoins du Christ. Il existe quatre dogmes qui concernent la Vierge Marie (Mère de Dieu, Virginité, Immaculée Conception et Assomption). Tous trouvent leur origine dans la piété populaire. Marie, Mère de Dieu, apparaît pour la première fois au début du troisième siècle dans un cantique. Un siècle après le dogme est proclamé. La première fête liturgique de l’Immaculée Conception apparaît au 10ème siècle. La dévotion autour de ce titre ne cesse de s’accroître et c’est au 19ème siècle que l’Église le proclame comme dogme. Marie se révèle d’abord à son peuple en prière, les théologiens suivent et finalement l’Église authentifie en proclamant le dogme. Il est important de réaliser que ce processus est propre à Marie. Il en est tout autrement pour les dogmes relatifs au Christ des premiers siècles. Les théologiens discutaient beaucoup sur les natures et la personne du Christ...mais le peuple ne comprenait rien à tous ces débats. Notre connaissance de Marie nous vient donc de la piété à son égard. Lorsque nous la prions, Marie nous enseigne elle-même. Elle est présente lorsque ses enfants crient vers elle. Dans la bible nous la voyons au pied de la Croix lors de la Passion, avec les apôtres avant la Pentecôte, c’est à dire dans les moments les plus pénibles. C’est parce que Marie est là au cœur de la souffrance que les fidèles se tournent vers elle et qu’elle les enseigne aussi sur elle-même, sur la puissance de son intercession.

Ensuite, Marie est le refuge des pécheurs. Cela peut paraître paradoxal. Elle, la toute pure, est le refuge des impurs. C’est un mystère certes, mais c’est bien ainsi que la Vierge agit. Déjà, dans les évangiles, les deux femmes qui sont le mieux connues sont Marie, mère de Jésus et Marie de Magdala ; d’un côté, la toute pure et de l’autre celle de laquelle est sorti sept démons (Lc 8, 2). Elles suivent Jésus (Lc 8, 2) et sont toutes deux au pied de la Croix (Mt 27, 56). De façon mystérieuse, Marie l’Immaculée attire les pécheurs. Les pécheurs trouvent en elle cet accueil, ce refuge où l’absence de jugement est guérison.

Laissons l’Immaculée nous accueillir en son sein, nous accueillir dans toutes nos indignités, nos impuretés et nos fautes afin que par son intercession elle nous transforme en véritable témoin de la Miséricorde du Père (2 Co 1, 3).

Par Frère Clément de Rome

Le pape Benoît XVI a rappelé, en ce premier Dimanche de l'Avent, que pour vivre de manière authentique et salutaire cette période, la liturgie nous exhorte à regarder Marie très sainte, et à cheminer avec idéal vers la Grotte de Bethléem. Lorsque Dieu frappa à la porte de sa vie, alors qu'elle était jeune, elle l'accueillit avec foi et amour ► Benoît XVI nous exhorte à regarder Marie très sainte

Sources: www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 08.12.2006 - BENOÎT XVI

 

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