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19 Avril 2005
 

Le vrai visage de Benoît XVI

 

Le 08 octobre 2008 - (E.S.M.) - Comme auparavant aux Etats Unis, le voyage en Australie a contribué à dévoiler le vrai visage de Benoît XVI, qui n’est pas le masque du grand inquisiteur froid et rétrograde que lui ont imposé les médias depuis toujours, mais le visage bienveillant, capable d’émerveillement, presque comme celui d’un enfant, du théologien-pasteur plein d’attention et de sollicitude.

Le pape Benoît XVI à son arrivée à Sydney - Pour agrandir l'image Cliquer

Les voyages du pape Benoît XVI

Australie. L’analyse du directeur de L’Osservatore Romano

Le 08 octobre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - C’est la transmission de la foi qui a été au cœur du plus long voyage de son pontificat. Encore une fois, Benoît XVI s’est dépensé sans compter pour montrer la continuité et la vitalité toujours nouvelle de la tradition chrétienne.

Comme auparavant aux Etats Unis, le voyage en Australie a contribué à dévoiler le vrai visage de Benoît XVI, qui n’est pas le masque du grand inquisiteur froid et rétrograde que lui ont imposé les médias depuis toujours, mais le visage bienveillant, capable d’émerveillement, presque comme celui d’un enfant, du théologien-pasteur plein d’attention et de sollicitude. C’est-à-dire celui d’un intellectuel qui a toujours voulu et su expliquer, en véritable pasteur, les fondements de la foi chrétienne, dès l’époque où il était enseignant à l’université, puis comme évêque, et ensuite comme gardien de la doctrine catholique en tant que responsable de l’organisme romain qui en était chargé et principal conseiller théologique de Jean Paul II, et enfin aujourd’hui, comme successeur du Pape polonais auquel les médias veulent l’opposer de manière ouvertement instrumentale. Il le fait en s’adressant en premier lieu aux fidèles, mais aussi à ceux qui sont loin, avec un langage et une pensée clairs et cohérents, à travers des discours qui ne sont repris que très partiellement par les télévisions, les radios et les médias en général, alors qu’ils méritent d’être lus, tant ils sont riches. Et cette fois encore, le bilan du voyage est positif.

La réussite des voyages de Benoît XVI – qui rappelle celle des voyages du cardinal Ratzinger en tant que préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, choix sans précédent qui le mena dans différents continents en compagnie du secrétaire du dicastère, l’archevêque Tarcisio Bertone, son actuel secrétaire d’État – s’explique avant tout par le soin avec lequel ils sont préparés. Cette fois, les catholiques australiens n’ont pas été les seuls à se mettre à l’œuvre, c’est l’Église tout entière, à l’échelle planétaire, qui s’est mobilisée pour a célébration de la Journée Mondiale de la Jeunesse. Certes, l’entreprise n’était pas facile, mais elle aussi, elle a réussi, grâce à l’habituelle générosité de l’engagement du Conseil Pontifical pour les Laïcs et à la participation de centaines d’évêques, de prêtres et de religieux qui ont rencontré des myriades de filles et de garçons venus de tous les coins du monde, « jusqu’aux confins de la terre », selon l’expression biblique si souvent répétée au long des journées de Sydney. Enfin la réussite du voyage a trouvé un appui fondamental en la personne de l’archevêque de la métropole, le cardinal George Pell, et un large soutien de la part du gouvernement dirigé par Kevin Rudd, qui est intervenu deux fois, avec une chaleur non protocolaire, pour accueillir le Pape et les jeunes pèlerins et pour sceller la conclusion de la visite papale par la nomination du premier ambassadeur résident près le Saint-Siège, Tim Fischer, éminent responsable de l’opposition, donnant par là un excellent exemple de choix bipartisan.

Dans ce cadre, prédisposé comme nous l’avons dit par une excellente préparation, Benoît XVI a tout de suite abordé – dès sa rencontre avec les journalistes qui l’accompagnaient en avion, comme il l’avait fait dans son vol vers les États-Unis – les questions les plus urgentes de l’agenda australien: la question de l’environnement, la présence des populations aborigènes, le scandale des abus sexuels dans l’Église catholique, mais surtout la désertification spirituelle.

Questions qui, comme on le voit, dépassent largement les frontières du “tout nouveau” continent, dans le cadre d’un rendez-vous vraiment global, et qui ont permis au Pape de répéter avec une douce et claire fermeté que le monde contemporain a soif de Dieu et que, par conséquent, la réponse offerte à chaque être humain par le Christ et par Son Église est vraie. Loin d’avoir été des manifestions isolées et spectaculaires, le voyage australien, long et absorbant, – un événement que le rabbin Jeremy Lawrence a défini “historique” – et la Journée Mondiale de la Jeunesse se sont donc révélés importants.

De plus, dès le premier jour, Benoît XVI a constamment voulu aller au cœur des questions dans le corpus de ses discours australiens. Si, dès son arrivée, il a placé sa visite dans le cadre d’une Australie engagée dans l’effort de purifier sa propre histoire – le premier ministre Rudd avait admis plusieurs fois, dans les mois précédents, les fautes commises contres les populations aborigènes –, dès le second jour de sa visite, il a tourné son regard vers l’unique Seigneur, en rencontrant les représentants des confessions chrétiennes, ceux des autres religions et, juste le jour où se déroulait une émouvante – et réussie – version moderne du Chemin de Croix dans les rues de Sydney, une communauté de réhabilitation. Le Pape a placé le Christ et ce qu’Il signifie au centre, tout d’abord pour les rapports entre les différentes Églises et confessions chrétiennes. Faisant appel à la franchise des Australiens, Benoît XVI en a souligné l’importance pour faire avancer le mouvement œcuménique en reconnaissant le fondement du baptême commun, mais en visant plus haut, à la communion eucharistique commune, tout en ayant conscience du fait que l’œcuménisme est arrivé à un “point critique”, et que la doctrine ne peut être considérée comme un obstacle dans le progrès œcuménique. Le caractère central du Christ a également été évoqué ouvertement par le Pape dans la rencontre très cordiale avec les représentants de différentes religions, dans le cadre de la liberté religieuse et dans une «harmonieuse corrélation entre religion et vie publique», d’autant plus importante qu’on tend de plus en plus à représenter la religion comme une source de division, comme on le fait souvent, agressivement, dans de nombreuses sociétés occidentales. Les religions peuvent en effet procéder ensemble, surtout dans le domaine de l’éducation, en enseignant la sobriété et l’attention à la dimension spirituelle. Enfin Jésus est revenu dans le discours aux jeunes d’une communauté de Sydney: c’est en effet le Christ – origine de toute réalité, créée par Lui et donc bonne – qui veut la vie, vie qui ne peut être obtenue en adorant “d’autres dieux”, que Benoît XVI identifie avec les biens matériels, l’amour possessif et le pouvoir: toutes réalités bonnes en elles-mêmes, mais qui ne doivent pas être adorées comme des idoles.

Attentif aux signes, dans la messe pour la consécration du nouvel autel de la cathédrale de Sydney concélébrée avec les évêques, le Pape a appelé de ses vœux une nouvelle édification de l’Église australienne et, au cours de la veillée avec les jeunes, il leur a demandé d’ouvrir leur cœur à l’Esprit Saint, centre de la Journée Mondiale de la Jeunesse. Comme le nouvel autel, sur lequel ressort un bas-relief original qui s’inspire de l’image du Saint Suaire, les chrétiens, eux aussi, sont consacrés, c’est-à-dire qu’ils participent au Royaume de Dieu, a souligné l’évêque de Rome, dans un monde qui, au contraire, voudrait mettre Dieu de côté. Mais la consécration des chrétiens est exigeante, et c’est pour cela que Benoît XVI a encore une fois exprimé sa honte et son affliction pour les cas d’abus sexuels sur les mineurs avec une douleur et une force qui ne laissent aucune marge de doute sur son attitude, et en faisant suivre ses paroles, comme il l’avait déjà fait aux États-Unis, d’une rencontre avec différentes victimes, qui s’est déroulé dans un climat de discrétion compréhensible. Enfin le Pape a consacré à l’Esprit Saint « la personne de la Très Sainte Trinité oubliée de différentes façons », une longue méditation qui suivait en partie les traces de saint Augustin, au cours de la veillée avec les jeunes. Il leur a fait remarquer – mais il parlait aussi à l’Église tout entière – que l’Esprit de Dieu est dans la vie de chaque être humain et qu’il attire vers ce qui est réel, vers ce qui est durable, vers ce qui est vrai, au-delà de tout ce qui passe, bien au-delà de la folie consumériste.

C’est donc la transmission de la foi qui a été au cœur du plus long voyage de son pontificat. En somme, Benoît XVI s’est encore une fois dépensé sans compter pour montrer la continuité et la vitalité toujours nouvelle de la tradition chrétienne, dans le panorama d’un “désert spirituel” qui ne cesse de s’étendre. Aux centaines de milliers de jeunes réunis à Sydney, et à travers eux à toute l’Église, le Pape a posé des questions radicales: « Vivez-vous vos vies de manière à faire de la place à l’Esprit au milieu d’un monde qui veut oublier Dieu, ou même le rejeter au nom d’un faux concept de liberté? », dans la conviction qu’un bon nombre – parmi les chrétiens, mais aussi parmi de très nombreux croyants et non croyants – répondront positivement, pour construire «un monde où la vie soit accueillie, respectée et soignée».

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Sources : par Giovanni Maria Vian
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  08.10.2008 - T/JMJ

 

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