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Le pape Benoît XVI et la sauvegarde de la création

 

Le  08 septembre  2009  - (E.S.M.) - Le pape Benoît XVI seul, s’élève comme sentinelle, comme toujours dans l’histoire, sur les traces de Grégoire le Grand, pour inviter les hommes non croyants mais raisonnables, à se confronter de nouveau sérieusement avec la religion, et à vivre « comme si Dieu existait ». Et la Grâce continuera encore à promouvoir des expériences de conversion au Seigneur : seule racine qui produit la paix et le salut dans l’homme et autour de l’homme.

Abbé Nicolas Bux

Le pape Benoît XVI et la sauvegarde de la création

VATICAN - LES PAROLES DE LA DOCTRINE par l’Abbé Nicolas Bux et l’Abbé Salvatore Vitiello - La paix et le monde créé ne peuvent faire abstraction du Créateur

Le 08 septembre 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Le Pape Benoît XVI a consacré l’Angelus du dernier dimanche du mois d’août à la sauvegarde du monde créé, un thème, a-t-il déclaré, qui a vu converger au plan œcuménique de nombreux chrétiens, en même temps que le thème de la paix. Il s’agit d’argument qui, dans des temps récents, sont passés au rang de « valeurs premières », presque absolues, détachées littéralement de toute référence objective à de toute hiérarchie des valeurs.

Par exemple, le thème du monde créé – quand il n’est pas considéré comme tel, c’est-à-dire ‘fait par le Créateur’ – peut être compris comme un ensemble indistinct d’environnement, animaux et hommes ; ensemble dans lequel ces derniers n’ont aucun relief particulier, et son t même considérés comme des ennemis de la nature. D’autre part, la paix, réduite de façon notoire et détachée de la justice, est devenue fréquemment un irénisme, en entraînant avec elle un Saint comme François qui aimait et considérait la paix et le monde créé seulement en référence à Dieu « ubi Deus ibi pax », « là où est Dieu, il y a la paix », lit-on à l’entrée de l’ermitage des « Carceri ».

Il faut donc se demander ce qui a permis cette dérive, qui en est arrivée jusqu’à l’adoption du drapeau ambigu de l’arc-en-ciel par des groupes catholiques, et qui est même devenu une nappe d’autel. La séparation toujours possible de la Révélation des valeurs qui y sont nées, qui subsistent positivement seulement si elles y restent, pourrait être une des racines lointaines d’une telle équivoque. C’est « la fin de l’époque moderne » préconisée par Romano Guardini en 1950, et qui en est arrivé à son terme.

La culture non chrétienne, et trop souvent antichrétienne, qui a commencé avec la fin de l’époque moderne, a conduit à « un christianisme sans Christ », expérience inconcevable pour l’histoire même du Christianisme, et aggravée par le fait que parfois même ceux qui devraient annoncer « le Christ comme Unique Sauveur », sont devenus des « prédicateurs de valeurs », en se rangeant aux côtés, même involontairement, de ceux qui avaient faites leurs ces valeurs humaines, en menant, dans le même temps, une bataille farouche contre le Christ, et surtout contre Son Eglise, unique moyen pour attaquer vraiment le Christ.

« Ils défendaient, écrit Guardini, les fruits que le Christ avait apportés, en les séparant de l’origine », c’est-à-dire de Lui-même.

Dans ces perspectives, on considère trop souvent l’homme et le monde créé comme exempts de toute sorte de « défaut originel », bons en soi naturellement, et raison pour laquelle la « sauvegarde » du monde créé se réaliserait non « par le péché » mais par l’homme même ; en revanche, la création « gémit dans les douleurs de l’enfantement » comme l’écrit Saint Paul, tant qu’elle n’a pas été libérée par Celui qui, seul, peut la libérer

C’est à présent le temps du désenchantement, la sécularisation a avancé et touche même l’Église ; tout est plus clair, et plus rude dans le même temps : le jeu de ceux qui avaient séparé le « Jésus de l’histoire » du « Christ de la foi » est arrivé à la fin, parce qu’il n’a produit ni « plus de christianisme », ni plus d’humanisme ou de moralité. Nous sommes en plein relativisme et en plein nihilisme de masse. Le Saint-Père, seul, s’élève comme sentinelle, comme toujours dans l’histoire, sur les traces de Grégoire le Grand, pour inviter les hommes non croyants mais raisonnables, à se confronter de nouveau sérieusement avec la religion, et à vivre « comme si Dieu existait ». Et la Grâce continuera encore à promouvoir des expériences de conversion au Seigneur : seule racine qui produit la paix et le salut dans l’homme et autour de l’homme.

 

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 08.09.09 - T/Doctrine

 

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