Benoît XVI invite les jeunes à
retrouver le sens religieux |
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Cité du Vatican, le 08 septembre 2008 -
(E.S.M.)
- Benoît XVI est arrivé à 18 h 45' Place Yenne pour y rencontrer
la jeunesse sarde. Après le salut de divers jeunes, le Saint-Père s'est
adressé à l'assemblée:
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Benoît XVI invite les jeunes à retrouver le sens religieux
Synthèse du discours du Saint-Père
Le 08 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Benoît XVI est arrivé à 18 h 45' Place Yenne pour y rencontrer la jeunesse
sarde. Après le salut de divers jeunes, le Saint-Père s'est adressé à
l'assemblée: "Chers jeunes -a dit le Pape- vous êtes l'avenir plein
d'espérance de cette région malgré les difficultés que nous connaissons
tous. Je connais votre enthousiasme, les désirs que vous nourrissez et
l'engagement que vous prenez pour les réaliser. Et je n'ignore pas les
difficultés et les problèmes que vous rencontrez" comme "la plaie du chômage
et de la précarité du travail qui mettent en danger vos
projets, l'émigration et l'exode des forces plus fraîches et entreprenantes
avec la perte conséquente de ses racines qui cause parfois des dommages
psychologiques et moraux avant même les dommages sociaux".
"Et que dire - a-t-il poursuivi - du fait que dans l'actuelle société de
consommation, le gain et le succès sont devenus les nouvelles idoles devant
lesquelles tant se prosternent? On est ainsi amené à donner de la valeur à
celui qui, comme l'on entend dire, a fait fortune et dispose d'une
notoriété, et non à celui qui doit se battre péniblement avec la vie chaque
jour. On risque d'être superficiels, de suivre des chemins de traverse
dangereux à la recherche du succès en cherchant la vie dans des expériences
qui donnent des satisfactions immédiates mais qui sont elles-mêmes précaires
et fausses. La tendance à l'individualisme s'accroît et quand on se
concentre seulement sur soi-même, on devient inévitablement fragile, et
s'affaiblit alors la patience de l'écoute, phase indispensable pour
comprendre l'autre et travailler ensemble".
Benoît XVI a rappelé ensuite les trois valeurs réaffirmées par Jean-Paul II
au cours de sa visite en Sardaigne 23 ans plus tôt, qui restent des
"indications encore actuelles aujourd'hui". La première est "la valeur de la
famille qu'il faut garder comme un héritage ancien et sacré", par le
passé, la société traditionnelle aidait davantage à former et à conserver
une famille. Aujourd'hui, d'autres formes de cohabitations sont admises,
et parfois le mot famille est utilisé pour des unions qui, en réalité, ne
sont pas une famille".
"Réappropriez-vous, chers jeunes, la valeur de la famille -a ajouté le
Saint-Père- aimez-la non seulement par tradition mais dans un choix mûr et
réfléchi", et il a rappelé que le Concile Vatican II appelle la famille
"petite Église car le mariage est un sacrement, c'est-à-dire un signe saint
et efficace de l'amour que Dieu nous donne dans le Christ à travers l'Église".
La deuxième valeur est "la formation intellectuelle et morale. La crise
d'une société -a poursuivi le Pape- commence quand elle ne sait plus
transmettre son patrimoine culturel et ses valeurs fondamentales aux
nouvelles générations. Et je ne parle pas seulement du système scolaire. La
question est plus large. Jésus a dit: La vérité vous rendra libre. Le
nihilisme moderne prêche pourtant le contraire, qu'en fait, c'est la liberté
qui nous rend vrais. Il y a aussi ceux qui soutiennent qu'il n'existe aucune
vérité ouvrant ainsi la route à la disparition des concepts du bien et du
mal et en les rendant interchangeables".
La troisième valeur est une foi sincère et profonde. "Lorsque le sens de la
présence et de la réalité de Dieu se perd, tout s'aplatit en se réduisant à
la seule dimension matérielle. Le mystère de l'existence disparaît, les
choses et les personnes ne sont intéressantes, non plus pour elles-mêmes
mais dans la mesure de nos intérêts. C'est là un fait culturel qui est
perceptible dès la naissance et qui produit sans cesse des effets
intérieurs. Ainsi, avant d'être une croyance religieuse, la foi est une
manière de voir la réalité et de penser, une sensibilité qui enrichit notre
être. Auprès de Jésus, en le fréquentant amicalement dans la lecture de l'Évangile
et dans les sacrements, on apprend sous une forme nouvelle que le sens
religieux ne peut être donné par la société... Puissiez-vous tous découvrir
que Dieu est en toute créature, lumière de vérité, appel à la charité, lien
d'unité. Ainsi ne craindrez-vous pas de perdre votre liberté puisque vous
vivrez dans la plénitude de la vie offerte par amour. Vous ne serez pas
attachés aux biens matériels puisque vous partagerez la joie de les
partager. Vous ne serez pas touchés par la tristesse de ce monde puisque
vous souffrirez du mal et vous réjouirez du bien, dans la miséricorde et la
pardon avant tout. Si l'on reconnaît vraiment dans le Christ le visage de
Dieu, on ne voit pas l'Église comme une institution étrangère à soi mais
comme une famille spirituelle".
Après sa rencontre avec la jeunesse, Benoît XVI a rejoint l'aéroport de
Cagliari, où il a été salué par les diverses autorités. L'avion papal a
atterri à Rome Ciampino à 20 h 30', d'où le Saint-Père a gagné la résidence
de Castel Gandolfo.
Texte intégral du
discours du Saint-Père
►
Comme le Pape Jean-Paul II, je vous laisse ces trois mots, famille, formation et foi
Autre synthèse
► Benoît XVI aux jeunes : Il vaut mieux manquer de pain plutôt que de justice - 08.09.08
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Sources : www.vatican.va
VIS 080908 (810)
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E.S.M.
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité) - 08.09.2008 -
T/Benoît XVI |