Jean Paul II, un modèle pour les jeunes |
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Rome, le 08 septembre 2007 -
(E.S.M.) - Jean-Paul II a donné un très bel
exemple durant toute sa vie, d'abord avec l'activité physique et ensuite
avec l'obstination avec laquelle il a accompli sa mission malgré sa
maladie. C'est pour cette raison, je crois, qu'il doit être donné en
exemple pour de nombreuses personnes, mais surtout pour les jeunes.
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Le pape Jean Paul II
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C'est ici
Jean Paul II, un modèle pour les jeunes
II fut la révélation italienne aux Jeux Olympiques de Turin en 2006, avec
trois médailles obtenues en patinage de vitesse, deux d'or, dans les 1500
mètres et dans la poursuite par équipes et une de bronze, dans les 5000
mètres. Mais pour Enrico Fabris, né en 1981, le tremplin a été l'Universiade
d'Innsbruck, en 2005, où il a obtenu deux médailles d'or et une de bronze. À
côté de son activité principale d'athlète - commencée dès l'âge de six ans -
il est également policier et étudiant. Le champion vénitien, qui ces
jours-ci s'entraîne avec son équipe en vue de la prochaine saison sportive,
se raconte à Totus Tuus.
Est-ce qu'il y a un lien entre ton engagement dans le sport et ta foi? De
quel type?
Disons qu'avec ma vie de "nomade" je suis pratiquant jusqu'à un certain
point, mais je dois dire que la foi
m'aide souvent à affronter les jours les plus noirs qui semblent sans issue,
cela me donne une décontraction bénéfique à tous points de vue. La foi n'est
pas étroitement liée au sport mais plus avec ma vie en général.
Pour Jean-Paul II - qui même en tant que Pape nageait et skiait - le sport
peut "être un support valide à l'entente pacifique entre les peuples et
contribuer à l'affirmation de la nouvelle civilisation de l'amour dans le
monde". Selon toi est-ce vrai?
C'est vrai, et on peut le percevoir particulièrement pendant les Jeux
Olympiques; dans le village Canto del sole inesauribile et même à
l'extérieur on se rend compte qu'un événement sportif d'une telle ampleur
puisse effacer les différences entre les peuples et donner à chacun d'eux la
possibilité de rivaliser de façon loyale avec les autres. Les compétitions
font inévitablement des vainqueurs et des vaincus mais en même temps cela
renforce les liens entre eux.
En 2006 tu as participé à la Journée Mondiale de la Jeunesse à Rome avec
Benoît XVI et de nombreux jeunes. Quels souvenirs as-tu de cette journée?
Ce fut vraiment émouvant: une journée unique. Tout d'abord parce que j'étais
sur la Place Saint-Pierre pour parler devant une foule de jeunes, mais
surtout parce que j'ai pu rencontrer et saluer le Saint-Père: chose qui
n'arrive pas à tout le monde!
L'importance du corps dans le témoignage de Jean-Paul II - d'abord la force
physique et ensuite l'infirmité de la maladie - a-t-elle
eu un écho dans ta vie? Quel est pour toi le sens de ce témoignage?
Jean-Paul II a donné un très bel exemple durant toute sa vie, d'abord avec
l'activité physique et ensuite avec l'obstination avec laquelle il a
accompli sa mission malgré sa maladie. C'est pour cette raison, je crois,
qu'il doit être donné en exemple pour de nombreuses personnes, mais surtout
pour les jeunes qui devraient peut-être, être un peu plus humbles et ainsi
comprendre ce que signifie être de grands hommes.
Fabrizio Assandri
Initié au patinage dès son plus jeune âge par son père et premier entraîneur
Valerio Fabris, Enrico, 26 ans est considéré comme le meilleur patineur
italien. Vainqueur de nombreux titres et nommé Commandeur de l'ordre du
mérite de la République italienne en 2006 par le président de la République
Carlo Azeglio Ciampi, l'athlète fournit sûrement un exemple excellent de
compétitivité pacifique et constructive.
Sources:
www.vatican.va
-totus tuus -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.09.2007 - Jean Paul II |