Laissons-nous conquérir
par Celui qui nous a comblés |
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Cité du Vatican, le 08 septembre 2007 -
(E.S.M.) -
"L'impulsion a donné vie à la foi chrétienne, et le commencement de l'Eglise
de Jésus-Christ a été possible - a fait observer le pape Benoît XVI - parce qu'il y
avait en Israël des personnes qui regardaient plus loin à la recherche de quelque chose
de plus grand et ont pu reconnaître
Jésus comme l'envoyé de Dieu".
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Le pape Benoît XVI -
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Laissons-nous conquérir par Celui qui nous a comblés
La foi chrétienne s'oppose à la résignation - Synthèse de l'homélie -
( texte
intégral en deuxième partie)
A son arrivée, le Pape Benoît XVI a été reçu par l'Abbé de Lambrecht,
monastère bénédictin dont dépend le sanctuaire, et par le Recteur de ce
dernier. Puis il est entré dans l'église où avaient pris place 2.000
personnes. Après avoir prié devant la statue de la Vierge, il est monté sur
l'estrade dressée à coté de la basilique pour célébrer la messe de la
Nativité de la Vierge, fête liturgique du sanctuaire de Mariazell.
"Depuis 850 ans - a dit le Saint-Père à l'homélie - des personnes de tous
les peuples et de tous les pays viennent ici prier pour leurs pays. Aller en
pèlerinage veut dire, marcher vers un but. Cela confère également une beauté
particulière au cheminement et à ses fatigues".
Le Pape a rappelé ensuite que parmi les pèlerins qui appartiennent à la
généalogie du Christ, certains ont perdu le sens de l'orientation mais il y
en a toujours eu d'autres qui ont su donné un sens à leur vie, motivés par
"la nostalgie du but".
"L'impulsion a donné vie à la foi chrétienne, et le commencement de l'Eglise
de Jésus-Christ a été possible -a fait observer Benoît XVI- parce qu'il y
avait en Israël des personnes qui ne se sont pas contentées de la routine
quotidienne, mais qui regardaient plus loin à la recherche de quelque chose
de plus grand " et "comme leur cœur était à l'écoute, ils ont pu reconnaître
Jésus comme l'envoyé de Dieu".
"Il faut que nous ayons ce cœur inquiet et ouvert.
C'est la clef de voûte de ce pèlerinage. Il ne suffit pas non plus
d'être et de penser comme les autres. Le projet de notre vie va bien
au-delà. Ne nous privons pas de ce Dieu qui nous a montré son visage et qui
a ouvert son cœur, Jésus Christ. En effet, il y a de grandes personnalités
dans l'histoire qui ont vécu de belles et émouvantes expériences de Dieu. Ce
sont cependant, des expériences humaines, avec leurs limites humaines. Lui
seul est Dieu, et c'est pour cela que seulement lui est le pont qui met en
contact immédiat Dieu et l'homme".
Si nous appelons le Christ "unique médiateur du salut
valable pour tous", a dit le Saint-Père, "cela ne signifie aucunement
déprécier les autres religions ni l'orgueilleux absolutisme de notre pensée,
mais cela exprime notre désir d'être conquis par celui qui nous a touchés au
plus profond de nous et comblés de dons pour que nous puissions faire de
même avec les autres".
"De fait, notre foi s'oppose radicalement à la résignation qui considère
l'homme incapable de vérité, comme si elle était trop grande pour lui. Cette
résignation face à la vérité est le centre de la crise de l'occident, de
l'Europe. S'il n'existe pas une vérité pour l'homme, alors il ne peut
distinguer entre le bien et le mal. Par conséquent les grandes et
merveilleuses découvertes de la science se font ambiguës: elles peuvent
déboucher sur de grandes perspectives pour l'homme, mais elles peuvent aussi
se transformer en une terrible menace".
"Nous avons besoin de vérité. Mais à la racine de notre histoire, nous avons
peur que la foi en la vérité, conduise à l'intolérance. Si cette peur, qui a
ses racines historiques, agit en nous, il est alors temps de regarder Jésus
comme nous le voyons ici dans le sanctuaire de Mariazell. Comme un
enfant dans les bras de sa mère et comme le crucifié. Ces deux images nous
disent que la vérité s'affirme non par le pouvoir extrême, mais qu'elle se
concède à l'homme par le biais du pouvoir intérieur d'être véritable. La
vérité se dévoile dans l'amour".
Et à la demande "Montre-nous Jésus ! " a dit le Pape, "Marie répond en le
présentant avant tout comme un enfant. Dieu s'est fait petit pour nous, il
ne vient pas avec la force extérieure mais comme l'impuissance de son amour
qui constitue sa force".
"L'Enfant Jésus nous rappelle évidement tous les enfants du monde. Si
l'Europe est pauvre d'enfants, nous voulons tout pour eux et nous n'avons
probablement pas assez confiance en l'avenir. Mais la terre sera privée de
futur seulement si s'éteignent les forces du cœur et de la raison illuminée
par le cœur, tant que le visage de Dieu ne resplendira pas sur la terre.
Là où il y a Dieu, il y a un avenir".
Puis montrant le crucifix, le Pape a affirmé: "Dieu n'a pas libéré le monde
avec l'épée mais avec la croix. Jésus, mourant, a un geste d'accueil par
lequel il veut nous attirer à lui".
"Regardez le Christ! Si nous le faisons nous nous rendons compte que le
christianisme est différent et est plus qu'une morale, qu'une série de
commandements et de règles. C'est le don d'une amitié qui dure dans la vie
et la mort et qui porte en soi une très grande force morale dont nous avons
tant besoin face aux défis de notre époque. Si nous relisons avec le Christ
et son Eglise le Décalogue du Sinaï, nous nous rendons compte que c'est 'un
oui à Dieu qui nous aime et qui nous guide et toutefois nous laisse notre
entière liberté (les trois premiers commandements), qui nous laisse un amour
responsable (sixième commandement), la responsabilité sociale et la justice
(septième commandement), la vérité (huitième commandement), le respect des
autres et de ce qui leur appartient (neuvième et dixième commandements). En
vertu de la force de notre amitié avec Dieu vivant, nous vivons ce multiple
oui tout en le portant comme un signe de notre souvenir du monde ".
La ville mariale, dans les monts de Styrie, a été fondée en 1157, après le
miracle de la Vierge au moine Magnus (un rocher qui interdisait le passage
au moine, s'est ouvert après avoir invoqué Marie). Au XIII siècle, un prince
de Moravie a construit la première église pour remercier la Vierge de sa
guérison. En 1399, le Pape Boniface IX a concédé l'indulgence plénière pour
l'octave de l'Assomption, ce qui s'est traduit par une forte augmentation
des pèlerinages. En 1907, l'église a été élevée en basilique mineure et en
1908, l'image de la Vierge reçut le couronnement papal.
Au XVIIe siècle, le sanctuaire a été reconstruit dans le style baroque,
conservant son portail gothique. A l'intérieur de l'église, la chapelle des
grâces a été construite par le roi Louis Ier de Hongrie après sa victoire
sur les Turcs. On y vénère la statue d'époque romane de la Vierge, qui est
enveloppée d'un manteau d'apparat. Ce sanctuaire marial est l'un des plus
célèbres et des plus fréquentés d'Europe.
Texte intégral de l'homélie du Saint Père
Chers frères et sœurs,
Avec notre grand pèlerinage à Mariazell, nous célébrons la fête patronale de
ce Sanctuaire, la fête de la Nativité de Marie. Depuis 850 ans, des
personnes de divers peuples et nations se rendent ici, des personnes qui
prient en apportant avec elles les désirs de leurs cœurs et de leurs pays,
leurs préoccupations et leurs espérances les plus profondes. Mariazell est
ainsi devenue pour l'Autriche, et bien au-delà de ses frontières, un lieu de
paix et d'unité réconciliée. Nous faisons ici l'expérience de la bonté
réconfortante de la Mère; ici, nous rencontrons Jésus Christ, à travers
lequel Dieu est avec nous, comme l'affirme aujourd'hui le passage
évangélique - Jésus, dont nous avons entendu dire dans la lecture du
prophète Michée: Il sera la paix (cf. 5,
4). Aujourd'hui, nous nous inscrivons dans le grand pèlerinage
séculaire. Nous faisons une halte devant la Mère du Seigneur et nous la
prions: Montre-nous Jésus. Montre-nous, à nous pèlerins, Celui qui est à la
fois le chemin et le but: la vérité et la vie.
Le passage évangélique, que nous venons d'écouter, ouvre encore davantage
notre vision. Il nous présente l'histoire d'Israël à partir d'Abraham comme
un pèlerinage qui, suivant des montées et des descentes, à travers des voies
courtes et des voies longues, conduit enfin au Christ. La généalogie, avec
ses figures lumineuses et obscures, avec ses succès et ses échecs, nous
démontre que Dieu peut écrire droit également sur les lignes tortueuses de
notre histoire. Dieu nous laisse notre liberté et, toutefois, il sait
trouver dans notre échec des voies nouvelles pour son amour. Dieu n'échoue
pas. Ainsi, cette généalogie est une garantie de la fidélité de Dieu; une
garantie que Dieu ne nous laisse pas choir et une invitation à orienter
notre vie toujours à nouveau vers Lui, à marcher toujours à nouveau vers le
Christ.
Aller en pèlerinage signifie être orientés dans une certaine direction,
marcher vers un objectif. Cela confère également au chemin et à ses
difficultés une beauté qui leur est propre. Parmi les pèlerins de la
généalogie de Jésus, certains avaient oublié l'objectif et voulaient se
présenter eux-mêmes comme cet objectif. Mais le Seigneur a toujours suscité
à nouveau également des personnes qui se sont laissées entraîner par la
nostalgie de l'objectif, en orientant leur propre vie vers lui. L'élan vers
la foi chrétienne, le début de l'Eglise de Jésus Christ a été possible,
parce qu'existaient en Israël des personnes dont le cœur était en quête -
des personnes qui ne se sont pas installées dans l'habitude, mais qui ont
regardé au loin, à la recherche de quelque chose de plus grand: Zacharie,
Elisabeth, Siméon, Anne, Marie et Joseph, les Douze et beaucoup d'autres.
Leur cœur étant en attente, ils pouvaient reconnaître en Jésus Celui que
Dieu avait envoyé et devenir ainsi le début de sa famille universelle.
L'Eglise des nations est devenue possible car, que ce soit dans la région de
la Méditerranée et dans la proche ou la moyenne Asie, là où arrivaient les
Messagers de Jésus, il y avait des personnes en attente qui ne se
contentaient pas de ce que tous faisaient et pensaient, mais qui cherchaient
l'étoile qui pouvait leur indiquer la voie vers la Vérité même, vers le Dieu
vivant.
Nous avons besoin de ce cœur inquiet et ouvert. C'est le noyau du
pèlerinage. Aujourd'hui aussi, il ne suffit pas d'être et de penser en
quelque sorte comme tous les autres. Le projet de notre vie va au-delà. Nous
avons besoin de Dieu, de ce Dieu qui nous a montré son visage et ouvert son
cœur: Jésus Christ. Jean, à juste titre, affirme qu'Il est le Fils unique de
Dieu qui est dans le sein du Père (cf. Jn
1, 18); ainsi, Lui seul, du plus profond de Dieu lui-même,
pouvait nous révéler Dieu - nous révéler également qui nous sommes, d'où
nous venons et vers où nous allons. De nombreuses et grandes personnalités
ont vécu, au cours de l'histoire, des expériences de Dieu belles et
émouvantes. Elles restent cependant des expériences humaines, avec leur
limites humaines. Lui seul est Dieu et donc Lui seul est le pont, qui met
vraiment Dieu et l'homme en contact direct. Et donc, si nous chrétiens
l'appelons l'unique Médiateur du salut valable pour tous, qui concerne
chacun et dont, en définitive, tous ont besoin, cela ne signifie pas du tout
un mépris des autres religions ni une absolutisation orgueilleuse de notre
pensée, mais seulement que nous avons été conquis par Celui qui nous a
intérieurement touchés et comblés de dons, afin que nous puissions à notre
tour faire des dons également aux autres. De fait, notre foi s'oppose
décidément à la résignation qui considère l'homme incapable de la vérité -
comme si celle-ci était trop grande pour lui. Cette résignation face à la
vérité est, selon ma conviction, le cœur de la crise de l'Occident, de
l'Europe. Si, pour l'homme, il n'existe pas de vérité, celui-ci, au fond,
n'est même pas capable de distinguer entre le bien et le mal. Les grandes et
merveilleuses connaissances de la science deviennent alors ambiguës: elles
peuvent ouvrir des perspectives importantes pour le bien, pour le salut de
l'homme, mais également - et nous le voyons - devenir une menace terrible,
la destruction de l'homme et du monde. Nous avons besoin de la vérité. Mais,
certainement en raison de notre histoire, nous avons peur que la foi dans la
vérité ne conduise à l'intolérance. Si cette peur, qui a ses bonnes raisons
historiques, nous assaille, il est temps de tourner notre regard vers Jésus
comme nous le voyons ici au Sanctuaire de Mariazell. Nous le voyons sous
deux aspects: comme un enfant dans les bras de sa Mère et, au-dessus de
l'autel principal de la Basilique, comme le crucifié. Ces deux images de la
basilique nous disent: la vérité ne s'affirme pas à travers un pouvoir
extérieur, mais elle est humble et ne se donne à l'homme qu'à travers le
pouvoir intérieur du fait qu'elle est vraie. La vérité se démontre elle-même
dans l'amour. Elle n'est jamais notre propriété, notre produit, de même que
l'amour ne peut pas être produit, mais seulement se recevoir et se
transmettre comme don. Nous avons besoin de cette force intérieure de la
vérité. En tant que chrétiens, nous avons confiance dans cette force
intérieure de la vérité. Nous en sommes les témoins. Nous devons la
transmettre en don, de la même manière que nous l'avons reçue, de la même
façon que celle-ci s'est donnée.
"Regarder vers le Christ" est la devise de cette journée. Cette invitation,
pour l'homme en quête, se transforme toujours à nouveau en une question
spontanée, une question adressée en particulier à Marie, qui nous a donné le
Christ comme son Fils: "Montre-nous Jésus!". Nous prions ainsi aujourd'hui
de tout notre cœur; nous prions ainsi également en d'autres moments,
intérieurement à la recherche du Visage du Rédempteur. "Montre-nous Jésus!".
Marie répond, en nous le présentant tout d'abord comme un enfant. Dieu s'est
fait petit pour nous. Dieu ne vient pas avec la force extérieure, mais il
vient dans l'impuissance de son amour, qui constitue sa force. Il se donne
entre nos mains. Il nous demande notre amour. Il nous invite à devenir nous
aussi petits, à descendre de nos trônes élevés et à apprendre à être des
enfants devant Dieu. Il nous offre le "Toi". Il nous demande d'avoir
confiance en Lui et d'apprendre ainsi à vivre dans la vérité et dans
l'amour. L'Enfant Jésus nous rappelle naturellement aussi tous les enfants
du monde, à travers lesquels il veut venir à notre rencontre. Les enfants
qui vivent dans la pauvreté; qui sont exploités comme soldats; qui n'ont
jamais pu faire l'expérience de l'amour de leurs parents; les enfants
malades et qui souffrent, mais aussi ceux qui sont joyeux et sains. L'Europe
est devenue pauvre en enfants: nous voulons tout pour nous-mêmes, et
peut-être n'avons-nous pas tellement confiance en l'avenir. Mais la terre ne
sera privée d'avenir que lorsque s'éteindront les forces du cœur humain et
de la raison illuminée par le cœur - quand le visage de Dieu ne resplendira
plus sur la terre. Là où se trouve Dieu, là se trouve l'avenir.
"Regarder vers le Christ": jetons encore brièvement un regard sur le
Crucifié au-dessus de l'autel majeur. Dieu a racheté le monde non par
l'épée, mais par la Croix. Mourant, Jésus ouvre les bras. C'est tout d'abord
le geste de la Passion, avec lequel Il se laisse clouer pour nous, pour nous
donner sa vie. Mais les bras étendus sont en même temps l'attitude de
l'orant, une position que le prêtre prend lorsque, dans la prière, il ouvre
les bras: Jésus a transformé la passion - sa souffrance et sa mort - en
prière, et il l'a ainsi transformée en un acte d'amour envers Dieu et envers
les hommes. C'est pourquoi les bras ouverts du Crucifié sont, à la fin,
également un geste d'étreinte, avec lequel Il nous attire à Lui, il veut
nous embrasser entre les mains de son amour. Ainsi, Il est une image du Dieu
vivant, il est Dieu lui-même, nous pouvons nous confier à Lui.
"Regarder vers le Christ!". Si nous le faisons, nous nous rendons compte que
le christianisme est quelque chose de plus et de différent qu'un système
moral, qu'une série de requêtes et de lois. Il est le don d'une amitié qui
perdure dans la vie et dans la mort: "Je ne vous appelle plus serviteur,
mais amis" (cf. Jn 15, 15), dit
le Seigneur aux siens. Nous nous confions à cette amitié. Mais précisément
parce que le christianisme est plus qu'une morale, il est justement le don
d'une amitié, c'est pour cela qu'il contient également en lui une grande
force morale dont nous avons tant besoin face aux défis de notre temps. Si
avec Jésus Christ et avec son Eglise nous relisons de manière toujours
nouvelle le décalogue du Sinaï, en pénétrant dans ses profondeurs, alors il
se révèle à nous comme un grand enseignement, valable et permanent. Le
Décalogue est tout d'abord un "oui" à Dieu, à un Dieu qui nous aime et nous
guide, qui nous conduit et qui, toutefois, nous laisse notre liberté, plus
encore, en fait une liberté véritable (les trois premiers commandements).
C'est un "oui" à la famille (quatrième commandement), un "oui" à la vie
(cinquième commandement), un "oui" à un amour responsable (sixième
commandement), un "oui" à la solidarité, à la responsabilité sociale et à la
justice (septième commandement), un "oui" à la vérité (huitième
commandement) et un "oui" au respect des autres personnes et de ce qui leur
appartient (neuvième et dixième commandements). En vertu de la force de
notre amitié avec le Dieu vivant, nous vivons ce multiple "oui" et, dans le
même temps, nous le présentons comme indicateur de l'itinéraire à cette
époque du monde.
"Montre-nous Jésus!". Avec cette requête à la Mère du Seigneur, nous nous
sommes mis en marche vers ce lieu. Cette même question nous accompagnera
lorsque nous reprendrons notre vie quotidienne. Et nous savons que Marie
exauce notre prière: oui, à chaque moment, lorsque nous tournons notre
regard vers Marie, elle nous montre Jésus. Ainsi, nous pouvons trouver le
juste chemin, le suivre pas à pas, remplis de la certitude joyeuse que le
chemin conduit à la lumière - à la joie de l'Amour éternel. Amen.
***
A l'issue de la Messe:
Chers frères et sœurs!
Avant la rencontre avec les Conseils paroissiaux et avant de vous remettre
l'Evangile et les Actes des Apôtres, je voudrais reprendre ce que j'ai déjà
dit dans les intentions de prière. Beaucoup de personnes, ici en Autriche,
souffrent, ces jours-ci, à cause des inondations et ont subi des dommages.
Je voudrais assurer à nouveau toutes ces personnes de ma prière, de ma
sollicitude et de ma douleur et je suis certain que tous ceux qui en auront
la possibilité feront preuve de solidarité et leur viendront en aide.
Je voudrais ensuite rappeler également les deux pèlerins qui sont morts ici,
aujourd'hui - j'ai évoqué leur mémoire dans ma prière au cours de la Messe.
Nous pouvons être certains que la Mère de Dieu les a conduits directement
devant le Seigneur, étant donné qu'ils étaient venus en pèlerinage pour
rencontrer Jésus avec Elle.
Chers pèlerins hongrois, je connais votre dévotion traditionnelle
pour la Vierge de Mariazell. J'invoque sa protection sur vous tous. Loué
soit Jésus Christ.
Chers frères et sœurs venus de Slovénie, que la Vierge Marie protège
toujours votre peuple et vos familles. Loué soit Jésus Christ.
De tout cœur je vous salue également, chers pèlerins croates! Que
vous accompagne la puissante intercession et l'assistance de la Bienheureuse
Vierge Marie, afin que vous demeuriez toujours fidèles au Christ et à son
Eglise. Loués soient Jésus et Marie!
Je salue cordialement les pèlerins de la République tchèque également. Je
vous confie tous à la protection maternelle de la Bienheureuse Vierge Marie.
Loué soit Jésus Christ.
Je salue cordialement les pèlerins slovaques. Chers amis, que la
Mater Gentium Slavorum vous aide à demeurer toujours fidèles au Christ et à
l'Eglise.
Je salue les Polonais venus à Mariazell pour un pèlerinage de foi et
d'union. A travers l'intercession de Marie, je demande à Dieu sa Bénédiction
pour vous et pour vos familles.
Texte original de
l'homélie prononcée par le Saint Père
►
Allemand - Italien - Anglais
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Père
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Benoît XVI à Mariazell - du 7 au 9 septembre
2007
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voyage
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Sources: www.vatican.va
070908 (1140) -
E.S.M.
© Copyright du texte original : Librairie Editrice Vaticane
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.09.2007 - BENOÎT XVI |