Le pape Benoît XVI rappelle
l'importance du Chapelet |
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Rome, le 08 mai 2008 -
(E.S.M.) - Le pape Benoît XVI, dans la ligne
ininterrompue de ses Prédécesseurs, a voulu rappeler l’importance de
cette prière pour toute l’Église et pour chaque fidèle, en rappelant
combien elle était consolante et efficace.
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Aller vers Jésus par
Marie -
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Benoît XVI rappelle l'importance du Chapelet pour toute l’Église et pour
chaque fidèle
“Veni Sancte Spiritus, Veni per Mariam”
par Mgr Luciano Alimandi
« Aujourd’hui, ensemble, nous confirmons que le Chapelet n’est pas une pieuse pratique
reléguée au passé, comme une prière d’autres temps à laquelle on pense avec
nostalgie. Le Chapelet connaît en revanche comme un nouveau printemps. C’est
là, à n’en point douter un des signes les plus éloquents de l’amour que les
jeunes générations nourrissent pour Jésus et pour Marie sa Mère (…). Le
Chapelet, quand il est prié de manière authentique, et non pas de manière
mécanique et superficielle, mais profonde, apporte en effet la paix et la
réconciliation. Il contient en lui la puissance de guérison du Très Saint
Nom de Jésus, invoqué avec foi et avec amour au centre de chaque Ave Maria
(…) spécialement en ces jours qui nous préparent à la Solennité de la
Pentecôte, en demandant pour l’Église une effusion nouvelle du Saint-Esprit
». (Benoît
XVI, 3 mai 2008). Ces passages intenses sont extraits du
discours prononcé par le Pape Benoît XVI, le premier Samedi du Mois de Mai,
après la récitation du Chapelet dans la Basilique de Sainte Marie Majeure.
Le Saint-Père, dans la ligne ininterrompue de ses
Prédécesseurs, a voulu rappeler l’importance de cette prière pour toute
l’Église et pour chaque fidèle, en rappelant combien elle était consolante
et efficace. La prière du Chapelet nous met en « communication » avec Jésus
et avec Marie, en nous faisant méditer les grands mystères de notre
Rédemption. Prendre le chapelet entre les mains, est déjà, en un certain
sens, un geste qui prépare à entrer dans cette atmosphère particulière
spirituelle qui entoure et pénètre la récitation du Chapelet, qui est si
ancienne et qui est toujours nouvelle.
En priant le Chapelet, nous réalisons une sorte de « visitation » : c’est
aller vers Jésus par Marie « Ad Jesum per Mariam », mais c’est aussi
s’approcher de Marie, accompagnés par Jésus, comme portés par Lui dans un «
ad Mariam per Jesum ». Qui, en effet, mieux que le Fils, pourrait
nous présenter sa Mère, nous La faire connaître et aimer, nous enseigner à
La respecter et à L’honorer de tout notre cœur ! Il renouvelle, comme Il le
fit alors, à chacun de nous l’invitation, faite au disciple Jean : « Voici
ta Mère » (Jean 19, 27)
Chaque fois que nous prions le Chapelet, c’est comme si nous recueillions
cette Parole, comme si nous actualisions Son Testament d’amour, en donnant
une place, dans notre vie, à la présence salutaire de Marie notre Mère.
« Ave Maria », répétons-nous, parce que Dieu l’a saluée ainsi, il l’a aimée
« pleine de grâce », et il nous l’a donnée, par son Fils, comme Mère.
Il l’a choisie parce qu’il l’a aimée profondément avec
Son amour, et pour que, en Elle, nous trouvions un réconfort dans nos
tribulations, une lumière dans nos moments obscurs, un soutien dans nos
fragilités.
L’histoire du Christianisme nous témoigne, de manière ininterrompue, depuis
les Catacombes, cette dévotion mariale qui jaillit, comme l’eau de source,
du cœur des fidèles guidés par l’amour de Dieu. Là où il y a un amour
authentique pour Marie, grandissent aussi la foi et l’amour pour Jésus. Les Sanctuaires mariaux dans le monde entier
en sont la preuve ! De cette
présence maternelle de Marie, si forte et si ressentie, tous les peuples de
la terre en donnent le témoignage, au point que l’on peut parler d’une «
géographie mariale » dans l’Église, comme le déclarait le Serviteur de Dieu
Jean Paul II aux fidèles d’Albano, à l’occasion de l’Année Mariale : « Il y
a vraiment une géographie mariale dans ce monde, et cette géographie mariale
est très dense ici aussi dans votre Diocèse » (Jean Paul
II, 5 septembre 1987).
L’amour envers Marie est inné dans la foi catholique, elle ne pourrait faire
défaut sous aucun prétexte. Comment en effet la Mère du Rédempteur
pourrait-elle être oubliée ou réduite, si Dieu l’a élevée à cette hauteur !
La proclamation des dogmes mariaux est une preuve éloquente qui montre
combien la Mère « marche » de pair à côté de son Fils, protège le Peuple de
Dieu des dérives de la foi, l’oriente vers l’amitié profonde avec Jésus.
Un grand dévot de la Sainte Vierge, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort,
que beaucoup désirent qu’il devienne un jour « Docteur de l’Église »,
écrivit ces paroles lumineuses sur une des raisons principales pour laquelle
le Saint-Esprit veut faire connaître Marie : « Parce qu’elle est le moyen
sûr, et la voie droite et immaculée, pour aller à Jésus-Christ, et pour le
trouver sûrement. Par Elle donc, les âmes saintes doivent le trouver, qui
doivent resplendir de sainteté. Celui qui trouve Marie, trouve la vie, c’es-à-dire
Jésus-Christ, Voie, Vérité, Vie. Or, on ne peut trouver Marie sans la
chercher, ni la chercher sans la trouver ; parce que l’on ne cherche pas et
l’on ne désire pas, un objet inconnu. Il faut donc que Marie soit connue
plus que jamais, pour la plus grande connaissance et pour la plus grande
gloire de la Très Sainte Trinité » (TRAITE
DE LA VRAIE DÉVOTION, n° 50).
Dans l’attente de la Pentecôte, avec foi, nous prions en disant : « Veni
Sancte Spiritus, Veni per Mariam » : « Viens Esprit Saint, Viens par
Marie ». Cette oraison jaculatoire, déclara Mgr Giussani, est « la formule
la plus complète que l’on puisse concevoir de point de vue chrétien.
Sources :
www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.05.08 -
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