LA VIE D’UNION AU CHRIST AVEC
L’IMMACULÉE |
|
Le 08 avril 2008 - Le Rédacteur en Chef de La
Lettre Catholique, Pierre-Charles Aubrit Saint Pol, a le plaisir de vous
annoncer la diffusion progressive dans La Lettre de son nouveau livre :
|
Pierre-Charles Aubrit Saint
Pol
LA VIE D’UNION
AU CHRIST AVEC L’IMMACULÉE
OU
LA PÉDAGOGIE DE
LA MAMAN CÉLESTE
Pourquoi ce livre ?
La rédaction de ce livre "LA
VIE D’UNION AU CHRIST AVEC L’IMMACULÉE OU LA PÉDAGOGIE DE LA MAMAN CÉLESTE"
répond à plusieurs demandes du Magistère. En effet, le défunt Jean-Paul II
demanda à ce que l'on réfléchisse sur une refonte du mode écrit pour la
transmission de la Doctrine ; demande qui fut renouvelée par le Conseil Européen
des Évêques, pour la France, par Monseigneur l'Archevêque de Clermont- Ferrand,
Hippolyte Simon, membre de ce Conseil. En effet, l'un des handicaps pour la
transmission par l'écrit du contenu de la foi vient de ce que la plupart des
ouvrages restent enfermés dans un mode classique peu attractif pour les
nouvelles générations, assaillies par l'image et où domine le primat du langage,
de l'oralité. Il m'est apparut comme une évidence qu'il fallait orienter mes
recherches vers le discours dialogué, en tenant compte du niveau culturel très
effondré dans toutes les couches de la société mais plus particulièrement dans
les classes les plus démunies. Ma source d'inspiration, je suis allé la chercher
auprès de Platon qui avait à coeur autant la transmission du savoir que la
pédagogie.
Pourquoi Marie ?
La Divine Providence disposa
que je découvre un auteur peu connu sauf dans les milieux savants, le Père Émile
Neubert, religieux marianiste, docteur en théologie mariale, l'un des acteurs du
renouveau marial dès les années vingt. Son travail fut si important qu'il
contribua aux réflexions des Pères du Saint Concile Vatican II. Il se fit
connaître par la soutenance de sa thèse de doctorat "Marie dans l'Église
Anténicéenne". Une thèse, à son sujet, vient d'être soutenue avec succès au
Marianum à Rome par le Père Jean-Louis Barré, marianiste "La Mission de la
Vierge Marie d'après les écrits d'Émile Neubert.
Émile Neubert est aussi
l'auteur d'un petit livre "Mon Idéal, Jésus Fils de Marie", c'est cet ouvrage
qui m'inspire pour partie à la rédaction de mon livre.
La Sainte Vierge Marie, depuis
sa manifestation à la Chapelle Miraculeuse, rue du Bac à Paris en 1830, révèle
progressivement sa Mission Spirituelle : préparer le coeur et l'esprit de ses
enfants spirituels au retour de son Fils, Jésus-Christ. Marie depuis son "Fiat"
est associée à la Mission rédemptrice de Jésus-Christ, le Verbe Incarné, Fils de
Dieu, Dieu lui-même. Il confirma la maternité spirituelle de sa Mère sur la
Croix: "Mère voici ton fils [..], Fils voici ta Mère..."
Pourquoi le mot "pédagogie"dans le titre
?
1 - Marie est, pour tous les
maîtres de la vie intérieure, la voie la plus simple et la plus assurée pour
entrer dans la vie d'union à son Fils. De même qu'elle fut le chemin obligé pour
comprendre et défendre la divinité de son Fils dans les grandes controverses des
premiers siècles de l'Église, de même, elle est l'éducatrice des âmes qui
veulent vivre résolument de l'amitié avec Dieu, avec Jésus-Christ.
2 - Cet ouvrage en plus de cet
objectif et, tenant compte des graves lacunes doctrinales qui sévissent parmi
les membres du Corps du Christ, se propose de faire redécouvrir les fondements
doctrinaux de la Foi Chrétienne Catholique.
Extraits du livre :
1-
AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR
Entrer dans la vie d’union avec Jésus-Christ est le sens et le but de tout
chrétien sur cette Terre
« Je suis le Chemin,
la Vérité et la Vie, Jn. 14, 6 ».
C’est l’engagement que tout homme prend à la réception de son baptême et qui se
renouvellera avec tous les autres sacrements selon sa vocation.
Le but de la
Révélation Chrétienne est le Salut de l’humanité et celui de chacun d’entre les
hommes et femmes. Elle en propose le chemin et dispose universellement les
moyens de ce cheminement. Elle répond à une aspiration de transcendance qui se
traduit différemment selon les cultures et les personnes. Ce besoin est un
appétit qui attire hors de soi, vers une réalisation de la personne qui peut
prendre de multiples expressions. La Révélation Chrétienne est une proposition
de vie radicale qui permet un épanouissement sur cette terre et dans ce temps en
vue d’un accomplissement intégral dans l’éternité.[...]
Il ne suffit pas de vivre selon les Commandements, ce qui est bien et
nécessaire, ce qui est une transfiguration de la loi morale naturelle et du
droit naturel. Il faut aller plus loin :
« aimer
Dieu de tout son corps, de toute son âme et son prochain comme soi-même. »
Il
faut s’aimer au-delà de soi. Il faut aimer au-delà de l’autre. Aimer selon Dieu.
Aimer son prochain, c’est admettre et réaliser en soi une solidarité, une
solidarité universelle dans le bien et dans la peine ; dans la souffrance et
dans le bonheur. C’est admettre la nécessité de se garder de tout mal, du péché,
car si l’homme ne se sauve jamais seul, il y a une coresponsabilité à la
damnation de ses frères et sœurs : « …aimer
son prochain comme soi même. »
L’homme ne peut aimer en vérité qu’à la condition qu’il s’aime lui-même d’abord.
C’est une erreur grave que de se mépriser ; le mépris est le contraire de
l’oubli de soi, c’est un obstacle à l’amour de charité.
Il y a plusieurs
modes pour atteindre, pour parvenir à l’union transformante : l’école des
saints, les engagements religieux forts divers dans l’Église et d’autres états
de vie dont le sacerdoce et le mariage qui n’est pas une moindre vocation ou
appel. Mais au-dessus de toutes ces possibilités, il existe une voie, sans doute
la plus pauvre, mais parce qu’elle est la plus pauvre, elle est la plus
certaine ; c’est celle qui nous fait changer de peau le plus sûrement. Il s’agit
de « l’École de Marie ».
L’École de Marie,
de l’Immaculée, est l’objet de ce livre. Cet ouvrage modeste invite à y entrer,
tout y est gratuit, car de toute éternité cette école est riche de la seule
pauvreté de Dieu, qu’illumine la pauvreté de Marie. Seule cette pauvreté attire
la grâce en surabondance. Cette école fut longtemps cachée dans les reins
secrets de la Révélation, mais dès les trois premiers siècles de l’ère
chrétienne, le peule de Dieu eut l’intuition que Marie, la Théodokose, avait une
place spéciale dans le mystère de l’Économie du Salut. La grande Maîtresse est
l’Immaculée ; une institutrice charmante. Elle ne cesse pas de sourire tout en
nous éduquant de virile manière. C’est « la femme forte.» [...]
Entrons dans
l’École de Marie et, avec sa bienveillance assistance et celle de l’Esprit
Saint, je m’efforcerai de vous faire découvrir son enseignement maternel.
Bientôt, au très
fond de votre âme et de votre cœur, l’entendrez-vous murmurer, parlant de son
fils Jésus-Christ : « Faites tout ce qu’il vous dira. »
2 - Premier chant du premier livret :
MARIE, L’IMMACULÉE
IER
LIVRET
La
Mère que je me suis donné…
…
La Mère que je vous donne.
Ier
chant
Jésus : « - Clovis, Clovis !
Clovis : - Qui m’appelle ?
J : - Ton frère, Jésus.
C : - Je n’ai pas de
frère de ce nom.
J : - Vraiment !
Pourtant, c’est bien ma mère et la tienne que tu pries en ce moment !
C : - Pourquoi poses-Tu ton regard sur moi ? Que T’ai-je fait ?
J : - Ne crains pas.
Ne suis-Je pas ton Créateur et ton Sauveur ?
C : - C’est peut-être
le démon qui me fait une farce !
C’est peut-être ma
digestion !
Il n’y a pourtant
personne près de moi, et la voix que j’entends est presque dans mon oreille,
tout à côté !
Ne t’es-Tu pas trompé
de personne ?
J : - Clovis, Clovis,
ne crains pas. Je suis ton frère en Marie, ma mère.
C : - Ma mère ne s’appelle pas Marie. Elle se prénomme Valentine.
Et, je n’ai pas de frère qui s’appelle Jésus, mais un Dieu qui s’appelle Jésus.
Dieu ne peut-être mon frère et mon Créateur et mon Sauveur à la fois !
J : - Je t’aime assez
pour te susciter à la vie, pour avoir pris ta nature humaine à l’exclusion du
péché, pour mourir pour toi sur la Croix et Ressusciter pour toi. Je t’aime
assez pour te donner ma mère. Oui, tu es mon frère et je suis le tiens.
C : - Pourquoi veux-Tu me parler ?
J : - N’es-tu pas ma
créature, ne suis-Je pas mort pour toi !
C : - Oui, Jésus !
En fait, ceux que Tu
appelles ne dorment plus. Ils ne pensent plus qu’à T’aimer. Moi, je dois vivre
pour ma famille et l’aimer. Je n’ai guère de temps pour Toi. Et puis, Tu es
exigeant, Tu réclames tout.
J : - Pourquoi
pries-tu ma mère en ces lieux qui protégèrent ses apparitions tandis que
l’humanité entrait dans sa déshumanisation ?
C : - Pourquoi m’interroges-Tu sur ce point ?
J : - Tu ne Me verras
pas avant d’avoir passé de ce monde à l’éternité.
Pourquoi pries-tu ma
mère ?
C : - C’est une
étrange question ! Parce qu’elle est Ta mère et que je l’aime. Elle ne peut que
me vouloir du bien.
J : - Tu dis l’aimer !
Tu ne l’aimes pourtant pas comme Je le veux.
C : - Je l’aime comme
ma mère m’apprit à l’aimer, comme sa mère le lui a appris.
J : - Tu es attiré par
elle, car elle est un idéal inaccessible. Tu l’aimes parce que tu vois en elle
un secours sûr auprès de Moi et de mon Père.
Tu as le même amour
pour ma mère que pour ta mère de la Terre.
C : - Jésus, j’aime ta mère comme je le peux.
J : - Clovis, c’est
bien d’aimer ma mère. C’est mieux de l’aimer comme Je l’aimais au milieu de
vous.
Tu aimes ma mère comme
tu aimes la tienne quand tu étais enfant. Tu lui faisais de gros bisous et, tout
de suite après, tu faisais une grosse bêtise. Tu te souviens de ce jour où après
l’avoir câlinée, tu envoyas ton ballon dans ses géraniums. Tu ne sais rien de
l’amour que tu dois à ma mère.
C : - Jésus, que
fais-tu de ma vie privée ? Elle m’appartient et à ceux qui en furent témoins en
partie.
Qu’ai-je fait pour que
Tu t’intéresses à moi ?
J : - Ne sais-tu pas
que toute la Création est en ma présence ! Que tout de l’homme est également en
ma présence ! Je m’intéresse à tous, car Je les aime tous d’un amour égal.
C : - Pourquoi moi ?
J :
- Tu aimes ma mère.
C : - On ne peut pas
dire que Tu sois rassurant ! Avec Toi, ce n’est pas vraiment le confort.
J : - Je vois ! Tu
crois que sur ma Croix, J’étais au confort ?
C : - Non, bien sûr !
Tu sais l’homme,
surtout aujourd’hui, il aime dormir. Il n’aime pas penser. Il aime oublier,
s’étourdir, jouir des autres et de lui-même.
Je me demande si tu as
toujours une bonne notion du temps.
J : - Oh ! Clovis,
c’est vous qui à force de courir êtes pressés de tout.
C : - C’est bien
vrai ! Nous sommes si pressés de vivre que nous nous hâtons de mourir, si
possible en cachette. Tu comprends, il faut être constamment rassuré.
Nous aimons le
mouvement, nous ne savons plus jouir de la solitude. Nous nous lassons si
facilement d’aimer ! Il y a là de quoi faire tourner le lait de mes chèvres !
J : - C’est que vous
avez fait le choix de la quantité au lieu de la qualité.
Clovis, que fais-tu
avant de rendre visite à ta maman ?
C : - Tu me fais une
blague ! Tu poses des questions d’avril !
Je me change. Je me
fais propre et selon, je lui apporte des friandises ou des fleurs.
J : - Qu’as-tu fais
quand le maire accepta de te recevoir ?
C : - Je me fis
propre. Je mis mon beau costume ; c’est qu’il n’est pas facile à amadouer, il se
prend pour Louis XIV. Pourquoi cette question ?
J : - Ici Clovis, n’y
a-t-il pas plus grand que ta maman et ton maire ?
C : - Il y a Toi, Jésus.
J : - Ne crois-tu pas
que Je mérite mieux qu’un beau costume ?
C : - Comment veux-Tu
que je m’habille ? Je ne vais pas venir en queue de pie !
J : - Tu es très bien habillé.
C : - Que veux-Tu que je fasse ?
J : - Donne-Moi tes confiseries ?
C : - Tu es gourmand !
Il est vrai qu’en
Palestine de ton temps, il n’y avait guère de sucreries pour Toi. Pourquoi
veux-Tu que je te donne mes confiseries ?
J : - Donne-moi tes péchés Clovis, tes péchés !
C : - O Jésus ! Il y a si longtemps, si longtemps…
J : - Ce n’est pas si loin.
C : - Tu agis en
braconnier. Tes questions sont des pièges. Tu me connais, Tu peux me pardonner
là, à l’instant.
J : - Je ne le ferai pas.
C : - Pourquoi, ne le
ferais-Tu pas ? Tu fais grève ! Tu n’es pas fonctionnaire ! Tu sais tout de moi.
Tu n’as pas besoin que
je récite mes péchés comme on récite une litanie.
J : - Moi, Je n’en ai pas besoin, toi oui, tu en as besoin.
C : - Pourquoi veux-Tu
que je passe devant un prêtre ?
J : - C’est à l’Église
que j’ai remis tout pouvoir de pardonner, de lier et délier.
C : - Ce n’est pas
facile d’aller à confesse. Se confesser à un homme ! Tu aurais pu nous proposer
une autre façon de se faire pardonner. Tiens, un peu comme à la mode des
protestants ! Eux, ont réglé le problème.
J : - Ils n’ont rien
réglé du tout. Et ils sont coupés de beaucoup de grâces.
Un prêtre c’est un
homme, oui ! Mais c’est mon prêtre. Quand tu te confesses au prêtre, c’est à Moi
que tu te confesses. Les hommes ont besoin de se relier entre eux et avec leur
Créateur. Il faut que chacun puisse se reconnaître, et faire reconnaître son
visage !
C : - Ce n’est pas bien facile à voir !
J : - Regarde avec ta foi.
C : - Vraiment, que j’aille vers un prêtre !
J : - L’autorité que
Je donnai à l’Église, je ne la reprends pas. C’est le chemin que tout baptisé
doit prendre, car mon chemin pour venir à vous tu le connais et tu connais celui
qui va à Moi et à mon Père.
C : - Je les connais, Jésus.
J : - Clovis, m’aimes-Tu ?
C : - Oui Jésus, je T’aime. Je crois T’aimer. Je veux T’aimer.
J : - Obéis à
l’Esprit. Suis le chemin que Je traçais avec mon sourire et mon sang et tu
apprendras à M’aimer.
C : - Je le prendrai, Jésus. Tu m’aideras ?
J : - Je t’aiderai.
Sur toi, ne laisse rien de sale. Tourne-toi vers Marie. Une maman sait faire la
toilette de son enfant.
A demain, sois en paix
Clovis. »
Sources :
lescatholiques.free.fr
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.04.08 -
T/Méditation |