AED : deuxième édition de la Nuit des
Témoins, veillée de prière |
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Le 08 mars 2010
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(E.S.M.)
- Tous les ans, le 24 mars (date anniversaire
de l’assassinat
de Mgr Romero,
au Salvador, en
1980)
l’AED propose de
prier pour
l’Eglise
persécutée, au
cours d’une
veillée de
prière, de
témoignages et
d’adoration.
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AED : deuxième édition de la Nuit des
Témoins, veillée de prière
Le 08 mars 2010 - Eucharistie Sacrement de
la Miséricorde
- Cette année, 37 prêtres, religieux et laïcs engagés ont trouvé la mort
dans des conditions violentes, alors qu’ils étaient en mission au service de
leur foi. Ce chiffre, mentionné par l’agence Fides, a quasiment doublé par
rapport à celui de l’an dernier.
L’AED souhaite que la mémoire de ces frères et sœurs reste vive, afin que,
comme le rappelait Jean-Paul II, elle soit gardée comme « un trésor
d’Eglise de grande valeur permettant une seule et même communion de tous les
disciples du Christ ». A la suite de ces témoins, sommes-nous prêts à
donner notre vie au Christ ?
Tous les ans, le 24 mars (date anniversaire de
l’assassinat de Mgr Romero, au Salvador, en 1980) l’AED propose
de prier pour l’Eglise persécutée, au cours d’une veillée de prière, de
témoignages et d’adoration.
Pour sa deuxième édition, la Nuit des Témoins sera organisée autour de :
Mgr Ghaleb Bader, archevêque d’Alger
et Nicolas Buttet, fondateur de la fraternité Eucharistein,
en présence de nombreuses personnalités :
Claude Bébéar, président d’honneur du groupe AXA
Charles Beigbeder, président du groupe Poweo
Frigide Barjot et Basile de Koch, chroniqueurs et humouristes
François Miclo, philosophe et journaliste
Raphaël Cornu-Thénard, fondateur d’Holywins, des Pélerins de l’espérance, d’Anuncio
Benjamin et Thomas Pouzin du groupe Glorious…
2° édition de la Nuit des Témoins
Mercredi 24 mars 2010
Eglise Saint Sulpice (Paris VI°) - 20h-22h
AUJOURD’HUI ENCORE, DES CHRETIENS MEURENT POUR LEUR FOI.
200 millions de chrétiens ne peuvent vivre leur foi librement. Ils payent
aujourd’hui le prix fort des persécutions antireligieuses, en Irak, au
Pakistan, au Soudan, en Corée du Nord, et dans tant d’autres pays du monde.
En 2009, le Vatican a dressé une liste de 37 prêtres, religieux et
volontaires laïcs assassinés dans le cadre de leur mission. Soit deux fois
plus que l’an dernier. A cette liste, il faut ajouter les centaines de «
soldats inconnus » de la foi qui meurent chaque année, pour le simple
fait d’être chrétien. Comment se taire face à cette injustifiable atteinte à
la liberté religieuse ?
L’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) veut honorer la mémoire de ceux qui sont
morts pour leur foi en 2009, et informer le plus largement possible sur la
situation des chrétiens dans de nombreux pays.
Après avoir réuni plus de 1600 personnes lors de la première édition, pour
une veillée de prière, de témoignages et d’adoration, l’AED organise la
deuxième Nuit des Témoins, le 24 mars 2010.
La soirée se déroulera autour de Mgr Ghaleb Bader, archevêque d’Alger, du
Père Nicolas Buttet, fondateur de la Fraternité Eucharistein et de
nombreuses personnalités : Claude Bébéar, Charles Beigbeder, les
chroniqueurs Frigide Barjot et Basile de Koch, le philosophe François Miclo,
Raphaël Cornu-Thénard, Benjamin et Thomas Pouzin du groupe Glorious…
L’Aide à l’Église en Détresse est une oeuvre internationale de droit
pontifical. Elle soutient 6000 projets dans 145 pays.
Contacts presse :
Raphaëlle Autric : r.autric@aed-france.org- 06 66 05 67
63
Diane de Robiano : diane.de.robiano@bienavous.fr
www.aed-france.org
L’Aide à l’Eglise en Détresse
Sa mission ?
L’Aide à l’Eglise en Détresse est une œuvre internationale catholique de
droit pontifical. Elle soutient les chrétiens partout où ils sont
persécutés, réfugiés ou menacés.
En effet, dans de nombreux pays, la liberté religieuse reste inaccessible.
Des chrétiens continuent d’être assassinés pour leur foi. Certains sont
humiliés, traités injustement, exclus de la vie sociale et politique par des
législations discriminatoires. D’autres sont menacés pour avoir pris la
défense des petits et des pauvres. Tous ces chrétiens forment l’Eglise en
Détresse.
L’AED est présente dans 145 pays dans le monde et compte 17 pays donateurs.
Elle a trois missions : prier pour l’Eglise qui souffre, informer sur l’état
de l’Eglise dans le monde et partager, c'est-à-dire soutenir financièrement
des projets approuvés par les évêques locaux.
Son action ?
Chaque année, l'AED répond à plus de 8 000 appels au secours et
demandes d’aide grâce au soutien de 600 000 bienfaiteurs :
• Construction et rénovation d’églises.
• Soutien de séminaristes et de religieuses : l’AED soutient les études de
plus de 17 000 séminaristes et novices en difficulté dans le monde.
• Motorisation : afin de permettre ou de faciliter le travail pastoral dans
des régions éloignées, l’AED procure bicyclettes, mulets, moto, voitures,
bateaux sans lesquels de nombreux chrétiens resteraient isolés.
• Formation et enseignement des jeunes : L’AED a imprimé et diffusé plus de
47 millions de Bibles de l’Enfant, en 157 langues.
• Offrandes de messe : nombreux sont les prêtres qui dépendent de ce don
pour exercer leur ministère sacerdotal. L’AED fait parvenir des offrandes de
messes aux prêtres les plus démunis ou persécutés.
L’AED a été fondée en 1947 par le Père Werenfried van Straaten, religieux
hollandais prémontré décédé en 2003.
En France, l’AED est dirigée depuis 2005 par Marc Fromager, 41 ans, père de
6 enfants.
Présentation des différents intervenants
Chacune de ces personnalités a accepté de venir à la Nuit des
Témoins pour rendre hommage aux chrétiens qui souffrent pour leur foi, mais
aussi pour témoigner, de manière personnelle, de leur relation à Dieu.
Mgr Ghaleb Bader
Il est archevêque d’Alger depuis le 24 mai 2008. Dernier né d’une
famille de neuf enfants originaire de Khirbeth, au nord de la Jordanie,
Ghaleb Moussa Abdallah Bader étudie au séminaire de Beit-Jala, près de
Jérusalem, puis est ordonné prêtre en 1975. Après avoir été secrétaire du
patriarche latin de Jérusalem, il est nommé vicaire de la paroisse du
Christ-Roi, à Amman. Docteur en philosophie et en droit, il devient
président du tribunal ecclésiastique de Jérusalem en 1988. Il enseigne au
séminaire. Il a été consulteur auprès du Conseil pontifical pour le dialogue
interreligieux à Rome, de 1996 à 2001. Nommé archevêque d’Alger par Benoît
XVI, il est le premier évêque arabe à occuper ce poste depuis 1838, date de
la création de l’évêché d’Alger.
Père Nicolas Buttet
Né en 1961 en Suisse, Nicolas Buttet est juriste de formation et
ancien député au Parlement cantonal du Valais. Il a collaboré au Conseil
pontifical Justice et Paix à Rome, avant de se retirer, comme ermite pendant
cinq ans à Notre-Dame du Scex, en 1992. À son retour en 1997, il fonde la
Fraternité Eucharistein à Saint-Mauriced'Agone, qui compte aujourd’hui plus
d’une vingtaine de frères et sœurs, postulants et novices. Sa spiritualité
et son style de vie s’inspire de saint François d’Assise : simplicité
évangélique et abandon à la Providence. Le Père Buttet a aussi contribué,
pour une large part, à la création d’un centre d’études anthropologiques,
l’institut Philanthropos qui a été inauguré en 2004, et a participé à la
Fondation Écophilos dont l’objectif est de promouvoir le développement de la
personne humaine dans l’entreprise. Il a publié trois volumes sur le thème
de l’Eucharistie : Aimer et faire connaître l’amour (Ed. de l’Emmanuel),
Brûlé au soleil de Dieu (Ed. du Cerf) et L’Eucharistie à l’école des saints
(Ed. de l’Emmanuel).
Frigide Barjot
De son vrai nom Virginie Merle, elle est humoriste et chroniqueuse,
elle co-dirige avec son mari, Basile de Koch, le groupe Jalons. Elle a
participé à l’émission « On a tout essayé » de Laurent Ruquier, «
C’est mon choix » d’Evelyne Thomas et « Elles ont les moyens de vous
faire parler » sur Téva. Elle a été candidate aux élections municipales
de 2008 dans le XVe arrondissement de Paris. En 2009, par la création du
site « Touche pas à mon Pape », elle défend Benoît XVI dans les
médias, lors des violentes polémiques qui touchent l’Eglise : les «
affaires » du préservatif, des excommunications et de Récife, et lance
le premier « Benoîthon ». Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages,
dont J’élève mon mari et J’éduque mes parents (Ed. Lattès).
Claude Bébéar
Ancien élève de l’Ecole polytechnique, Claude Bébéar a effectué toute
sa carrière dans le secteur de l’assurance, des Mutuelles Unies devenues
progressivement le groupe AXA, numéro un mondial du secteur, qu’il a présidé
jusqu’en 2000.
Actuellement Président d’Honneur du Groupe AXA, Claude Bébéar a créé et
préside depuis 1986 IMS-Entreprendre pour la Cité, institut qui accompagne
près de deux cents entreprises adhérentes dans la définition et la mise en
place de leur démarche d’engagement sociétal.
Il a créé en 2001 l'Institut Montaigne, espace de réflexion indépendant.
Dans ce cadre, il a préfacé et coordonné un recueil de contributions, Le
courage de réformer, (Ed. Odile Jacob). En février 2003, il publie avec
Philippe Manière Ils vont tuer le capitalisme (Ed. Plon). En septembre 2006,
il a également préfacé et coordonné dans le cadre de l’Institut Montaigne
Comment fait la France quand elle gagne ? (Ed. Plon).
Charles Beigbeder
Né en 1964, diplômé de Centrale Paris, Charles Beigbeder a commencé
sa carrière en 1990 à la Banque Paribas en tant que banquier d’affaires. Il
a ensuite rejoint Crédit Suisse First Boston à Paris puis MC-BBL Securities
à Londres. En 1997, il fonde Self Trade, pionnier du courtage en ligne en
France, qu’il dirige jusqu’en 2001. En 2002, il crée POWEO, distributeur
indépendant d’électricité et de gaz, dont il est aujourd’hui président. Il
est aussi président de Gravitation. Charles Beigbeder est engagé dans
plusieurs mouvements liés à l’entreprise et à la vie de la cité:
membre du conseil exécutif et président de la Commission Innovation,
Recherche et Nouvelles Technologies du MEDEF. Il est aussi vice-président du
conseil de surveillance de la Fondation pour l’Innovation Politique et
membre du conseil d’orientation d’Euronext Paris.
Il est l’auteur de deux ouvrages, Energie Positive, paru en janvier 2008
(éd. Du Toucan) et La crise de l’énergie est-elle une chance pour l’avenir ?
paru en novembre 2008(JC Lattes).
Basile de Koch
Né en 1948, de son vrai nom Bruno Tellenne, il est écrivain,
chroniqueur et humoriste. Ancien assistant parlementaire, il a travaillé
pour l’UDF puis a été rédacteur des discours de Charles Pasqua quand
celui-ci était au ministère de l’Intérieur.
Il mettra à profit cette connaissance du « dessous des cartes » pour
brosser divers portraits vitriolés des principaux acteurs de la politique
française. Basile de Koch est également Président autoproclamé du groupe
Jalons, chroniqueur dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles et collaborateur
du site Clauser.fr. Il est l’auteur de divers ouvrages dont Manuel
d’inculture générale (Ed. Flammarion).
François Miclo
François Miclo est philosophe de formation. Il travaille aujourd'hui
dans uncabinet ministériel. Avec la journaliste Elisabeth Lévy, il a fondé
en 2007 le site Causeur.fr, où ses analyses sur l'actualité de l'Eglise
catholique vont régulièrement à l'encontre de celles de la grande presse.
Auteur de La République minoritaire (Ed. Michalon) et de quelques autres
livres écrits sous pseudonyme, il travaille actuellement à un essai sur la
fin du christianisme.
Benjamin et Thomas Pouzin
Fondateurs de Glorious, premier groupe de Pop Louange made in JMJ,
Benjamin et Thomas sont également frères. En 2002, ils sortent leur premier
album qui les impose comme la référence de la musique chrétienne en France.
Sept ans plus tard, déjà quatre albums, 100 000 copies vendues, 350 concerts
en France, les frères Glorious continuent de sillonner les diocèses en
proposant des soirées de louange. Ils ont à cœur de faire vivre et entrer
l'Eglise dans le XXIème siècle.
Depuis plus d'un an, ils ont lancé dans le diocèse de Lyon un projet
novateur dans l'Eglise: Lyon Centre. Une chapelle aménagée en salle de
concert où se réunissent chaque semaine plusieurs centaines de jeunes pour
prier, approfondir leur foi, se nourrir spirituellement. Glorious est
actuellement en studio pour un 5ème album, dont la sortie est prévue en
automne 2010.
Raphaël Cornu-Thénard
Architecte de profession et père de 3 enfants, Raphaël est à
l’initiative de nombreux projets d’évangélisation. Les Pèlerins de
l'Espérance avec lesquels il monte de nombreux camp d'évangélisation de 1998
à 2004. Il participe en 2000 à la fondation du groupe de prière Abba à
Paris, et en 2002, il crée avec quelques amis Holywins, qui deviendra un
projet annuel du diocèse de Paris. Il est le responsable du mouvement
Anuncio depuis sa création en 2007. Ce festival regroupe pendant dix jours
400 jeunes pour une mission d'évangélisation dans neuf villes. Il propose
d'aller à la rencontre des non-croyants pour leur témoigner de l'amour de
Dieu et de la joie de l'Evangile. Le mouvement Anuncio propose depuis
septembre 2009 une équipe de 25 jeunes disponibles toute l'année pour
soutenir les paroisses dans des temps d'évangélisation de rue
(www.anuncio.fr).
Panorama par continent des 37 prêtres, religieux et
laïcs assassinés dans le monde
En Amérique, vingt-trois missionnaires sont morts : 18 prêtres, deux
séminaristes, une religieuse et deux laïcs ont été tués au Brésil, en
Colombie, à Cuba, au Salvador, aux États-Unis, au Guatemala et au Honduras.
Il y a 6 prêtres tués au Brésil : un nombre élevé au point que le Conseil de
la Pastorale de la Conférence épiscopale brésilienne, a réaffirmé : «
L’Église catholique au Brésil se sent profondément touchée et indignée
devant la violence contre ses enfants dont la vie est arrachée. Nous
réaffirmons que rien ne justifie la violence ! ».
En Afrique, neuf prêtres, une religieuse et un laïc, ont perdu la vie de
manière violente, en République Démocratique du Congo, en Afrique du Sud, au
Kenya et au Burundi.
En Asie, deux prêtres ont été tués, en Inde et aux Philippines
En Europe, un prêtre a été assassiné en France.
Les martyrs d’Afrique
En République Démocratique du Congo :
- Le père Jean-Gaston Buli a été tué le 10 novembre, par des bandits
armés qui se sont introduits dans son presbytère. Prêtre depuis 24 ans, il
avait été depuis peu nommé vicaire-économe de la paroisse de Nyakasanza à
Bunia (Ituri).
- Ricky Agusa Sukaka, 27 ans, Congolais, employé de la Caritas, a été tué le
15 juillet, à Musezero (Nord- Kivu). Il travaillait en tant qu’ingénieur
agricole dans un projet du Secours Catholique. Il a été abattu par deux
hommes en uniforme militaire.
- Soeur Denise Kahambu Muhayirwa, 44 ans, Congolaise, moniale trappiste, a
été tuée le 7 décembre, par des hommes en uniforme, qui sont entrés dans le
monastère Notre Dame de la Clarté à Murhesa, dans la province du Sud-Kivu.
- Le père Daniel Cizimya Nakamaga, 51 ans, a été tué dans sa paroisse de
Kabare (Sud-Kivu), le 6 décembre. Il a été abattu par des individus qui se
sont introduits dans le presbytère.
Concernant ces deux derniers assassinats, il semblerait que les meurtriers
soient fermement décidés à anéantir et réduire au silence l’Eglise
catholique de Bukavu pour l’empêcher de dénoncer le pillage des ressources
de la région par le Rwanda et par la communauté internationale. Lors des
funérailles de l'abbé Daniel, Mgr Maroy, archevêque de Bukavu a affirmé avec
force : « l'Eglise s'agenouille seulement devant l'Eucharistie, pas
devant un fusil. Donc si quelques-uns pensent la mettre à genoux en tuant
des prêtres et des soeurs, ils se trompent. »
Au Kenya :
- Le père Giuseppe Bertaina, 81 ans, Italien, missionnaire de la
Consolation, a été tué à Nairobi le 16 janvier, dans l’Institut de
philosophie dont il était recteur et administrateur. Il a été ligoté,
bâillonné et frappé à mort.
- Le père Jeremiah Roche, 68 ans, Irlandais, membre de la société St Patrick
pour les Missions Extérieures, a été assassiné le 11 décembre. Il a été
retrouvé les mains liés, défiguré par des coups de machette. Il était
missionnaire au Kenya depuis 1968.
Au Burundi :
- Le père Révocat Gahimbare, Burundais, curé de Karuzi, a été tué le 8 mars
par quatre voleurs déguisés en policiers, essayant de cambrioler le
monastère des Sœurs “Bene Maria”. Averti de l’attaque, le père Gahimbare a
voulu porter secours aux religieuses. Il a été tué par balles.
En Afrique du Sud :
- Le père Daniel Matsela Mahula, 33 ans, Sud-Africain, a été tué le
27 février par quatre bandits, alors qu’il était au volant de sa voiture. Il
avait été ordonné prêtre en 2002.
- Le père Lionel Sham, 66 ans, Sud-Africain, curé de Mohlakeng (archidiocèse
de Johannesburg), a été tué le 7 mars, après avoir été enlevé. Son corps a
été retrouvé par la police quelques heures après sa disparition. Le prêtre
était connu pour être dévoué à tous et généreux avec les personnes dans le
besoin.
- Le père Ernst Plöchl, 78 ans, Autrichien, de la congrégation des
Missionnaires de Mariannhill, a été tué le 31 mai dans la province du Cap.
Il a été étranglé puis tué par balle. Le prêtre était en Afrique du Sud
depuis 40 ans et dirigeait une école de 400 élèves.
- Le père Louis Blondel, 70 ans, Français, Père Blanc, a été tué le 7
décembre, à Diepsloot (Pretoria), par trois jeunes. En Afrique du Sud depuis
23 ans, il était curé d’une paroisse d’un bidonville de 300 000 personnes.
Les martyrs d’Amérique
Aux Etats-Unis :
- Soeur Marguerite Bartz, 64 ans, Américaine, appartenant à la congrégation
des Soeurs du Très Saint Sacrement pour les Indiens et les gens de couleur (SBS),
a été tuée le 1er novembre, dans son couvent situé au coeur d’une réserve
d’Indiens Navajo, au Nouveau-Mexique.
- le père Edward Hinds, 61 ans, Américain, curé de Saint Patrice à Chatham
(New Jersey), a été battu à mort le 24 octobre dans son presbytère. Il était
depuis de nombreuses années au service des pauvres et des marginaux.
Au Guatemala :
- Le père Lorenzo Rosebaugh, 74 ans, Américain, membre des
Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, a été tué le 18 mai à Ixcan, dans
le nord du pays. Deux hommes armés ont arrêté sa voiture dans laquelle se
trouvaient quatre prêtres de sa communauté. Après avoir volé ce qu’ils
avaient, ils ont tiré sur les prêtres. Un autre prêtre a été gravement
blessé.
Au Honduras :
- Le père Miguel Angel Hernandez, 45 ans, capucin guatémaltèque, a
été retrouvé mort le 8 novembre, plusieurs jours après avoir été séquestré.
Il était curé de la paroisse d’Ocotepeque et travaillait, avec sa
communauté, dans la zone frontière entre le Honduras et le Guatemala.
Au Salvador :
- Le père Leopoldo Cruz Chávez, 56 ans, rédemptoriste, a été retrouvé
sans vie le 24 août, une semaine après sa disparition. Son corps a été
retrouvé dans un fossé, il était nu et portait de lourdes traces de coups
sur la tête.
- William Quijano, 21 ans, de la communauté de Sant'Egidio, a été tué par
balle tandis qu’il rentrait chez lui, le 28 septembre. Les assassins
faisaient partie d’un des nombreux gangs qui sévissent dans cette région du
continent. William était engagé dans une École de la Paix pour les enfants
pauvres du quartier d’Apopa, dans les faubourgs de San Salvador.
Au Mexique :
- Le père Habacuc Hernández Benítez, 39 ans, et les jeunes
séminaristes Eduardo Oregón Benítez, 19 ans, et Silvestre González Cambrón,
21 ans, ont été assassinés le 13 juin, à Arcelia (Tierra Caliente). D’après
la police, ils auraient été les victimes de narcotrafiquants.
En Colombie :
- Le père Gabriel Fernando Montoya Tamayo, 40 ans, et le père Jesús
Ariel Jiménez, 45 ans, rédemptoristes, ont été tués dans la nuit du 16 mars,
à La Primavera à 500 km de Bogota.
- Le père Oscar Danilo Cardozo Ossa a été retrouvé mort le 27 septembre,
dans le presbytère de Villavicencio, où il était curé depuis 2003. Selon les
autorités, aucun signe de cambriolage ou d’effraction n’a été signalé, ce
qui laisse penser que les assassins étaient connus du prêtre. Sur place, on
a retrouvé un bâillon et des cordes.
- Le père Emiro Jaramillo Cardenas, 74 ans, Colombien, a été tué le 20
décembre, à Santa Rosa de Osos. Son corps, présentant de nombreux coups de
couteau, a été retrouvé par un membre de la famille.
- Le père Juan Gonzalo Aristizabal Isaza, 62 ans, Colombien, a été assassiné
le 22 février : son cadavre a été trouvé dans sa voiture, sur un bas côté de
l’autoroute, près de l’Université d’Antioche.
- Jorge Humberto Echeverri Garro, 40 ans, catéchiste, a été retrouvé mort le
11 juin. Il était très engagé dans la pastorale sociale et participait à une
réunion diocésaine.
Il a été battu à mort au cours de la réunion par un groupe de guérilléros
qui ont fait irruption dans la salle. Il laisse une femme et quatre enfants.
Chaque année, des dizaines de prêtres sont menacés par les groupes armés en
Colombie. 17 évêques sont sous protection policière et certains d’entre eux
reçoivent régulièrement des menaces de mort.
Au Brésil :
- Le père Ramiro Ludeña, 64 ans, Espagnol, a été tué le 20 mars, à
Recife (nord-est du Brésil), où il travaillait depuis 34 ans dans une
association de soutien aux enfants de la rue. La police a arrêté un jeune de
15 ans qui a avoué avoir tué le prêtre pour le voler.
- Le père Gisley Azevedo Gomes, 31 ans, tué le 15 juin. Son corps a été
retrouvé près de Brasilia, dans sa voiture : il présentait des blessures au
visage et à la tête. Il organisait avec la Pastorale des Jeunes du Brésil
une campagne nationale sur le thème “Jeunes en marche contre la violence”.
- Le père Evaldo Martiol, 33 ans, Brésilien, a été assassiné le 26 décembre
par deux jeunes de 21 et 25 ans, qu’il avait pris en stop La police a
identifié les criminels, qui avaient encore les papiers du prêtre. “Sa
méthode d’évangélisation était l’amitié” disait-on de lui.
- Le père Ruggero Ruvoletto, 52 ans, missionnaire italien Fidei donum, a été
tué le 19 septembre, dans sa paroisse du Sacré Coeur de Marie (Manaus) d’une
balle dans la nuque. Arrivé au Brésil en 2003 pour le diocèse d’Itaguaì, il
participait à un projet de présence missionnaire dans la banlieue de Manaus,
zone où la criminalité est particulièrement élevée.
- Le père Hidalberto Henrique Guimaraes, 48 ans, a été tué le 7 novembre
dans la banlieue de Maceió. Il était curé de Notre Dame des Grâces. Son
corps portait de très nombreux coups de couteaux.
- Le père Alvino Broering, 46 ans, Brésilien, a été tué le 14 décembre au
sud de Santa Catarina. Le prêtre, frappé de plusieurs coups de couteau à la
nuque, à l’abdomen et au visage, a été transporté à l’hôpital où il a
succombé à ses blessures. Le père était aumônier de l’Université de Vale do
Itajai.
Au Brésil, les meurtriers sont en général de jeunes drogués, de milieux très
pauvres, qui cherchent un peu d’argent. Le déchainement de violence et de
cruauté contre la plupart des prêtres reste cependant le signe qu’il ne
s’agit pas de simples cas de vol.
A Cuba :
- Le père Mariano Arroyo Merino, 74 ans, Espagnol, a été tué dans sa
paroisse le 13 juillet. Son corps a été retrouvé ligoté et bâillonné. Il
était à Cuba depuis 12 ans.
- Le père Eduardo de la Fuente Serrano, 61 ans, Espagnol, a été tué le 14
février à La Havane.
Les martyrs d’Asie
En Inde :
- Le père James Mukalel, 39 ans, a été retrouvé mort dans les
environs de Mangalore, dans le Karnataka (sud de l’Inde) le 30 juillet. Son
corps a été retrouvé nu, à côté de sa moto, sur le bas côté de la route. Ce
meurtre pourrait s’inscrire dans la vague de violence antichrétienne qui
touche la région depuis 2008. « Le sang du Père James n’aura pas coulé en
vain, a dit son évêque lors de la messe de funérailles. Son sang servira
l’Eglise et la mission en Inde ».
Aux Philippines :
- Le père Cecilio Lucero, 48 ans, a été abattu, le 6 septembre, au
sud de Manille. Pour les manifestants dénonçant l’assassinat du prêtre, il
n’y a aucun doute : « le défenseur des pauvres et des opprimés » est une
nouvelle victime des « exécutions extrajudiciaires » en augmentation
dans la région, assassinats non élucidés par la police et sur lesquels
enquêtait justement le Père Lucero. Il aurait été tué d’une balle dans la
tête par un groupe d’hommes armés. Pour Mgr Trance, évêque de Catarman, le
prêtre, qui dirigeait le Bureau des droits de l’homme et le Centre d’action
sociale (SAC) du diocèse, avait reçu de nombreuses menaces de mort depuis
l’assassinat du maire de Catubig en février dernier.
Les martyrs d’Europe
En France :
- Le Père Louis Jousseaume, 70 ans, curé d’Egletons en Corrèze, a été
assassiné dans son presbytère le 26 octobre. Un suspect, un homme sortant
d’un hôpital psychiatrique, a été arrêté le lendemain, et a avoué avoir tué
le prêtre en croyant « tuer le diable », « poussé par une force qui lui
échappait ». Lors de son enterrement, devant le cercueil, l’évêque Mgr
Bernard Charrier, osa le parallèle entre cette fin violente, apparemment
absurde, et le martyre des moines de Thibérine, en lisant un extrait du «
testament » de Christian de Chergé, dont la maison natale est à quelques
pas, dans le Lot.
Sources : aed-france
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.03.2010 -
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