Les théologiens allemands et
l'intelligence des saints |
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Le 08 février 2011
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(E.S.M.)
- Pour comprendre l'Eglise, cela demande la foi surnaturelle. On sent la note juste et l'harmonie. Sans elle, on reste dans l'obscurité. C'est
le paradoxe de Notre Saint Père Benoît XVI, il est à la fois sage et
intelligent, tout comme petit et humble. Le suisse romain
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Le pape Benoît XVI en
prière
Les théologiens allemands et l'intelligence des saints
Le 08 février 2011 - E.
S. M. -Des journaux, des sites en ont abondement parlé, 144
théologiens
germanophones demandent une réforme de l'Eglise, en revendiquant la fin du
célibat des prêtres, une reconnaissance pour une charge pastorale des femmes, la reconnaissance des mariages
homosexuels ...
Des raisons pour prier
Il ne s'agit pas de fuir le débat, ni de s'attaquer aux personnes mêmes des
théologiens par des arguments blessants "ad hominem". Vittorio Messori
rappelle que l'Eglise a amplement expliqué, développé, réfléchi et donné les
raisons de son enseignement. Il s'agit de continuer à le faire, avec
patience. C'est une question de prière.
- L'ordination spécifiquement réservée aux hommes est une doctrine
infaillible que tout catholique doit tenir définitivement. Jean Paul II, qui
n'a pas usé de son infaillibilité, l'a souligné
dans sa déclaration de 1994; puis, le Cardinal Ratzinger avec lui, l'a
confirmé plus largement par
un autre document censé protéger la foi catholique. L'Eglise n'a pas de pouvoir
sur le choix de Dieu. C'est une question de foi.
- Le célibat est plus qu'une règle disciplinaire, c'est une vie entière et
ce choix s'appuie sur une tradition qui remonte, non pas au Moyen Age, mais
aux Apôtres. Nous le portons certes dans des vases d'argiles. C'est une
question d'amour.
- On ne peut pas parler d'amour homosexuel, mais d'amitié. L'amour sponsal
est naturellement entre un homme et une femme en vue de la procréation et du
bien mutuel des époux. Les personnes qui vivent l'homosexualité sont des
enfants de Dieu, des personnes aimées par Dieu, même s'ils se trompent.
C'est une question de raison.
La science des saints
Car au fond, qu'est-ce que la théologie: Saint Thomas dit que c'est la
science des saints. Comme la musique se fonde sur les mathématiques, la
théologie se fonde sur la foi, science supérieure, la science que Dieu a de
lui-même et qu'il nous transmet, qu'il nous révèle.
La foi est ainsi le don le plus précieux, après l'Amour de Dieu et des
autres, qu'une personne peut recevoir sur cette terre. L'Eglise la protège
et le Cardinal Ratzinger n'avait jamais vu sa mission que comme une défense
des petits et des simples en face des intelligences de grand calibre, des
têtes pas toujours forcément bien faites, car parfois bien trop pleine,
comme ivre de savoir comme le cherchait le docteur Faust. La foi, c'est une
grâce à demander et Dieu la donne à qui frappe et demande.
Pour avoir lu quelques livres de Hans Küng, que Dieu me pardonne, je ne sens
pas la foi surnaturelle dans ses idées. Par contre, il a des idées sur la
foi. C'est sa liberté. Car au fond, pour comprendre l'Eglise, cela demande
la foi surnaturelle. On sent la note juste et l'harmonie. Sans elle, on
reste dans l'obscurité. Jésus lui même a loué son Père d'avoir caché cela
aux sages et aux intelligents, et de l'avoir révélé aux tout petits. C'est
le paradoxe de Notre Saint Père Benoît XVI, il est à la fois sage et
intelligent, tout comme petit et humble.
Le Credo ou le Symbole
L'Eglise parle de symbole des Apôtres en parlant du Credo. Le symbole était
une pièce juridique de l'Antiquité, coupée en deux. Chacun avait la moitié et
lorsque les personnes se réunissaient, on mettait ensemble les deux pièces
et cela attestait l'unité du document.
Il en va de même avec la foi. On ne peut pas revendiquer le Christ pour soi,
car cela demande un lien avec les autres. On peut avoir une partie du
symbole, mais cela doit alors correspondre avec l'autre moitié. Aussi, le
Cardinal Ratzinger n'avait rien contre à ce que l'Eglise soit une
démocratie, car la majorité est au ciel. C'est là que le symbole correspond,
comme avec ceux, et cela se sent, qui ont aussi cette grâce de la foi. Par
osmose, cela se transmet, cela colle et le courant passe. Dieu veut la
donner à tous et chacun. C'est son secret, son mystère..
Aussi, lorsque la discussion devient une impasse, il ne reste plus que la
prière, la foi, l'amour et la raison. Pour résumé, l'adoration. Imitons
Saint Thomas d'Aquin, qui n'hésitait pas à mettre sa tête tout proche de
Jésus ... à l'image de Benoît XVI.
►
La fronde des théologiens allemands - 07.02.11
Sources :
Le suisse romain
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.02.2011 - T/Brèves
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