Benoît XVI rappelle : le 11 février
nous célébrons la fête de N-D de Lourdes et la Journée des malades |
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Le 08 février 2009 -
(E.S.M.)
- Le pape Benoît XVI a rendu grâce à Dieu pour le Voyage Apostolique
qu'il a pu accomplir, en septembre dernier, à Paris et à Lourdes. "Que
le Seigneur, par l’intercession de Notre-Dame de Lourdes, bénisse la
France et l’Église qui y témoigne et y œuvre avec foi et courage".
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Notre Dame de Lourdes -
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Benoît XVI rappelle : le 11 février nous célébrons la fête de N-D de Lourdes
et la Journée des malades
Le Saint-Père s'adresse aux pèlerins francophones
Le 08 février 2009 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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C'est en s'adressant aux pèlerins
francophones après la prière mariale que le pape Benoît XVI a cité l’exemple de saint Paul,
et nous
a invités "à nous faire tout à tous pour transmettre notre foi". "La
force de l’Évangile qui nous vient du Ressuscité nous invite, avec
droiture et générosité, à faire connaître la tendresse de notre Dieu !"
a-t-il ajouté.
"Mercredi prochain, le 11 février, a rappelé Benoît XVI, nous
célébrerons la fête de Notre-Dame de Lourdes et la Journée des malades.
Aujourd’hui encore, je rends grâce à Dieu pour le
Voyage Apostolique que j’ai pu accomplir, en septembre
dernier, à Paris et à Lourdes. Que le Seigneur, par l’intercession de
Notre-Dame de Lourdes, bénisse la France et l’Église qui y témoigne et y
œuvre avec foi et courage !"
Texte intégral des
paroles du Saint-Père avant la prière de l'Angelus
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La véritable et plus profonde maladie de l'homme est l'absence de Dieu
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Italien
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Cinquième dimanche
(les
lectures)
« II LA FIT SE LEVER »
(synthèse des lectures)
Commencée à la synagogue, lieu du culte public assuré par les hommes,
la journée de Jésus à Capharnaüm se poursuit à la maison, lieu du culte
privé assuré par les femmes
(évangile). Elle se termine à la porte de la
ville, lieu du rassemblement de tous. Dans ces trois lieux qui dessinent
la géographie de Marc - la synagogue, la maison et la place publique -,
Jésus fait la même chose : il proclame l'Évangile et il guérit.
Racontant la guérison de la belle-mère de Simon, Marc utilise le verbe
grec egeirein, qui veut dire «
(se) lever,
(se) mettre debout », et qui
sera utilisé pour signifier la résurrection de Jésus et ensuite le
sacrement du baptême : « Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi
d'entre les morts, et le Christ t'illuminera »
(Ep 5, 14). Baptisé,
ressuscité, le disciple est naturellement porté à servir Jésus et ses
frères, et à se mettre au service de la table du Maître et de
l'eucharistie. Paul, de son côté, s'est fait serviteur de l'Évangile à
qui il a tout donné, y trouvant le sens de sa liberté
(deuxième lecture). Le quatrième lieu de la vie de Jésus est l'extérieur de la
ville : le lendemain Jésus sort, d'abord pour prier, puis pour parcourir
toute la Galilée et annoncer l'Évangile. Après sa victoire sur Satan au
désert (Mc 1,12), sa mission s'ouvre à l'ensemble des Nations qu'il va
délivrer de l'esclavage du Mal. Car si l'homme biblique n'a pas la
réponse à la question du mal
(première lecture), du moins est-il
persuadé, avec Job, et en regardant Jésus, que Dieu est du côté de
l'homme dans son combat contre le mal. Le discours de Job accablé par la
misère et s'interrogeant sur sa destinée retentit à nos oreilles comme
un texte très moderne : il nous aide à comprendre que ce n'est pas la
faute qu'il faut chercher, avec un coupable, Dieu ou homme,
c'est la
guérison et le salut, dans la personne du Christ : «
Je sais, moi, que
mon libérateur est vivant, je verrai Dieu », chantera Job
(19, 25-26), pendant que nous
entonnons le
psaume 146
(147) pour rendre grâce.
Commentaire du jour :
Saint Jérôme
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« Jésus la prit par la main, et la fit lever »
Méditation des lectures de ce jour
Quand S. Paul écrit le texte qui constitue aujourd’hui la première
lettre aux Corinthiens, il sait à qui il s’adresse, il connaît les
visages de ceux auxquels il a annoncé l’Évangile durant 18 mois dans les
années 51-52. Informé par « les gens de Chloé »
(1 Co1,11) de leurs
divisions, il est aussi sollicité directement par ces nouveaux chrétiens
pour répondre à des questions précises
(1 Co 7,1). Au chapitre 7,
il traite du mariage et de la virginité, au chapitre 8, il règle la
question du sacrifice fait aux idoles païennes. Au chapitre 9, il se
lance dans une vigoureuse défense de sa mission : il se sait attaqué,
critiqué. Il ne s’agit pas tant de sauver sa réputation que d’empêcher
que son autorité apostolique soit subvertie auprès des croyants. Il se
livre donc à une véritable plaidoirie, en rappelant d’abord qu’il est
apôtre
(1 Co 9,1).
Les premiers chrétiens de Corinthe semblent tirer vanité de leur baptême
et de leur appartenance au Christ. S. Paul les ramène à l’évidence :
notre vocation chrétienne est toute orientée à la gloire de Dieu.
Il rappelle que sa vocation est une pure initiative et gratuité de Dieu.
S’il en tirait satisfaction, il aurait déjà sa récompense comme ceux qui
font l’aumône avec ostentation
(Mt 6,2). Mais non ! Il
n’est qu’un ministre, c’est à dire un serviteur
inutile : sa gloire à lui, Paul, est que le Christ soit «
répandu et communiqué ». Il ne vit que par et pour cela. C’est comme
un cri poussé qui n’est pas sans évoquer une autre fulgurance
paulinienne quand l’apôtre se dit prêt à être séparé du Christ pour lui
gagner ses frères d’Israël
(Rm 9,3). La même tentation
de vaine gloire touchait les chrétiens de Rome et de Galatie qui
mettaient leur orgueil dans la Loi ou la circoncision. La vraie gloire
de Dieu est de reconnaître que la justification et la rédemption sont
l’œuvre gratuite de Dieu en son amour.
L’absolu de S. Paul est que son œuvre d’évangélisation ne l’enrichisse
pas à la manière du monde (puissance, argent,
honneurs). À plusieurs reprises dans ses
lettres, il rappellera avoir travaillé de ses mains alors même qu’il
aurait pu, en toute justice, réclamer des communautés qui
l’accueillaient, les vivres nécessaires à sa subsistance « L’ouvrier
mérite son salaire » (Lc 10,7).
Le ministère ne vient pas de lui, c’est Dieu qui le lui a confié, c’est
pourquoi il gagne à rester lui-même gratuit dans la mesure du possible,
soit que Paul gagne lui-même sa vie, soit qu’il reçoive par ailleurs de
l’Église. Il en est ainsi pour l’Église et la dispensation des
sacrements depuis toujours : S. Pierre refusera vivement la proposition
de Simon le Magicien qui lui offrait de l’argent en échange du pouvoir
strictement réservé aux Apôtres d’imposer les mains. « Périsse ton
argent, et toi avec lui, puisque tu as cru acheter le don de Dieu à prix
d’argent » (Ac 8,20).
L’Église a toujours conféré gratuitement les sacrements, les
bénéficiaires ayant à cœur de donner aux ministres les moyens de vivre
et d’exercer gratuitement leur mission reçue de Dieu. Déjà le roi David
avait le sens de l’offrande liée au sacrifice offert à Dieu « Je ne
veux pas offrir à Yahvé mon Dieu des holocaustes qui ne me coûtent rien
» (2 Sm 24,24).
S. Paul insiste ensuite sur un second thème :
l’universalité du salut et la capacité de l’apôtre, de l’évangélisateur
que nous sommes tous en vertu de notre baptême, d’être tout à tous.
On retrouve ici la flamme de S. Paul : gagner ses frères en humanité au
Christ. Annoncer l’Évangile et convertir au Christ les incroyants
n’attente en rien à leur liberté, ce qui est parfois une crainte
actuelle de certains croyants. C’est un service que Paul rend aux hommes
de pouvoir répondre librement à la Bonne Nouvelle, il leur offre ainsi
de suivre et d’aimer librement celui qui, étant « doux et humble de
cœur »
(Mt 11,29), est venu leur
offrir la Vérité qui rend libre
(Jn 8,32), car Il est
lui-même cette vérité
(Jn 14,5). En cherchant à
ouvrir le Christ au plus grand nombre, l’apôtre et l’Église à sa suite,
ne font que manifester leur charité. Vouloir le bien de l’autre passe
pour tout chrétien, à vouloir pour lui le plus grand des biens qui est
la source de tous les autres. Se faisant tout à tous
(esclaves, hommes libres, juifs, païens, puissants, faibles),
Paul manifeste que les bras du Christ, fixés grands ouverts sur la
Croix, accueillent et appellent tout homme au salut,
espérant que le plus grand nombre possible réponde
à cet appel.
Don Stéphane Pélissier
(Communauté st Martin)
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Sources : www.vatican.va
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(E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
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08.02.2009 -
T/Méditations
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