Comme nous l’enseigne Benoît XVI,
pour reconnaître la grande lumière du Christ, il faut l’humilité |
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Le 08 janvier 2009 -
(E.S.M.)
- Ce n’est pas par hasard que le Pape Benoît XVI se donne ce
titre « serviteur des
serviteurs de Dieu ». Un serviteur non seulement ne possède rien, mais
il est vraiment tel quel aux yeux de Dieu, s’il ne se possède plus soi-même,
et s’il vit en « exproprié ».
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Comme nous l’enseigne Benoît XVI, pour
reconnaître la grande lumière du Christ, il faut l’humilité
« AVE MARIA » par Mgr Luciano Alimandi - La voie mariale
Le 08 janvier 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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Cette année elle aussi a commencé sous le signe de la Sainte Vierge, la Mère
de Dieu, que nous avons fêtée le 1° janvier précisément, en rappelant sa
Maternité divine. Combien nous avons besoin d’avoir une telle Mère à nos
côtés, chaque jour de notre vie, pour expérimenter de mille manières
concrètes sa protection, son aide, sa grâce qui enveloppe tout, qui et qui
pénètre avec sa chaleur maternelle, si elle est accueillie !
Pour accueillir la présence douce et silencieuse de Marie, pour goûter dans
notre cœur sa grâce typique, il est nécessaire de se faire de petits
enfants. En effet, seul un cœur d’enfant sait comprendre cet amour maternel,
et est capable d’ouvrir ses bras pour l’accueillir, pour qu’il se répande en
chacun de ceux qui le cherchent et le demandent, comme savent le faire de
manière particulière les petits.
Dans les Sanctuaires Mariaux du monde, ce n’est certainement pas par hasard
que viennent de nombreux fidèles qui, avec humilité et avec confiance, se
rendent auprès de la Mère Céleste, lui ouvrent leur cœur, et retournent chez
eux « changés ». Cette rencontre avec la Sainte Vierge, qui prépare
au mieux la rencontre avec son Fils, est quelque chose de réel, de profond,
de naturel. Elle se passe dans la sphère la plus intime de l’humain, là
précisément où demeure en nous « l’enfant des origines ». Chaque
homme, précisément parce qu’il est créé à l’image et à la ressemblance de
Dieu, porte au-dedans de soi, de manière indélébile, la touche d’une
Innocence originelle, d’une Enfance spirituelle, avec une capacité de
pureté, de vérité, d’amour, de paix, qui, si elle est aidée, permet de
goûter le bonheur.
Avec le Baptême, nous sommes nés comme enfants de la lumière, mains notre
liberté peut nous faire devenir des enfants des ténèbres, si nous nous en
servons mal, en vivant sans Dieu. Malgré le péché, qui s’insinue dans le
cœur de l’homme dès ses premiers choix erronés, cette nostalgie de
l’Innocence originelle ne peut être supprimée, elle reste poignante, avec la
nostalgie du retour à l’état intérieur d’enfants, où la vérité aimée et
vécue est l’essence de toutes les choses.
Gare à étouffer dans l’âme ce désir surnaturel de vérité, qui vient de
Jésus, pour suivre n’importe quel mensonge misérable, qui vient du Diable,
comme celui de croire que l’on se suffit à soi-même. S’il en est ainsi, nous
nous détruisons.
L’homme, voulu “déiforme”, créé pour devenir toujours plus semblable à Dieu
dans la communion avec le Christ, avec l’usage erroné de la liberté se
conforme au monde, aux choses d’ici-bas, en perdant progressivement le désir
pour les choses de Dieu, avec le risque, réel, de le perdre pour toujours.
Quelle tragédie humaine c’est alors ! Voilà pourquoi la Sainte Vierge vient
nous visiter. Elle vient parce que l’homme perd la voie du salut.
La voie qui nous mène à Dieu est précisément celle qui a mené Dieu vers
nous. C’est la « voie mariale », choisie par Dieu pour venir dans le
monde, nécessaire donc pour retourner à Lui, comme l’a décrit de manière
magistrale Saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans son célèbre «
Traité de la Vraie Dévotion à la Marie »
La voie mariale est fondamentalement la voie de l’humilité parcourue par la
Sainte Vierge, qui a dit d’elle-même à l’Annonciation : « Voici la
servante du Seigneur » (Luc 1,
38). Elle aurait pu dire « je suis la Mère du Seigneur »,
après que l’ange lui ait annoncé la maternité divine, mais elle a dit «
je suis la servante. Oui, la Sainte Vierge nous enseigne son humilité
radicale, à nous tenir devant Dieu et devant les hommes comme des
serviteurs. Quel titre surprenant est ce titre de ‘serviteur’ » ! Ce
n’est pas par hasard que le Pape se donne ce titre « serviteur des
serviteurs de Dieu ». Un serviteur non seulement ne possède rien, mais
il est vraiment tel quel aux yeux de Dieu, s’il ne se possède plus soi-même,
et s’il vit en « exproprié ». Voici ce qu’est la « voie mariale
» : apprendre de Marie l’art le plus difficile : celui de se vider de
soi de se « rapetisser » pour laisser croître en nous la vie divine.
C’est là la voie lumineuse que les saints ont parcourue.
Pour reconnaître cette grande lumière du Christ, comme nous l’enseigne le
Saint-Père Benoît XVI en nous parlant du Mystère de Noël, il faut
précisément l’humilité : « C’est cela Noël ! Événement historique et
mystère d’amour qui depuis plus de deux mille ans interpelle les hommes et
les femmes de tout temps et de tous lieux. C’est le jour saint où resplendit
la « grande lumière » du Christ, porteuse de paix ! Il est vrai que
pour la reconnaître, pour l’accueillir, il faut la foi, il faut l’humilité.
L’humilité de Marie, elle qui a cru à la parole du Seigneur et qui, la
première, inclinée au-dessus de la mangeoire, a adoré le Fruit de son sein ;
l’humilité de Joseph, homme juste, qui eut le courage de la foi et préféra
obéir à Dieu plutôt que d’avoir soin de sa réputation ; l’humilité des
bergers, des pauvres bergers anonymes, qui ont accueilli l’annonce du
messager céleste et sont allés en hâte vers la grotte où ils ont trouvé
l’enfant qui venait de naître, et là, pleins d’étonnement, ils l’ont adoré
en louant Dieu (cf. Lc 2, 15-20). Les
petits, les pauvres de cœur : voilà les protagonistes de Noël, hier comme
aujourd’hui ; ce sont les protagonistes de toujours dans l’histoire de Dieu,
les bâtisseurs infatigables de son Royaume de justice, d’amour et de paix
». (Benoît XVI,
Message Urbi et Orbi, Noël 2007)
Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 08.01.2009 -
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